• Dimanche 17 Juillet : Le Kgalagadi Transfrontier Park

    Dimanche 17 Juillet : Le Kgalagadi Transfrontier Park

    Les glaçons

     

     

     

    Dis donc, c’est moi ou ce matin il fait plutôt froid ? Il est six heures du matin, et la condensation dégagée par notre respiration s’est changée en glaçon !

    La douche bien chaude est un excellent moyen pour parer au froid ! Je suis vraiment contente d’avoir pris nos gros duvets, nous étions dans un cocon de chaleur très confortable cette nuit, tout l’inverse de Christophe et Nadège…

    Bon, ce n’est pas tout ça, mais il faut ranger les tentes, au mieux le coffre, petit thé bien chaud avant de reprendre la route ! Nous devons être aujourd’hui absolument au parc national ! Ca tombe bien, nous n’en sommes pas si loin que ça…

    Nous roulons jusqu’à la ville de Upington pour faire le plein d’essence, mais aussi trouver de nouveaux fusibles pour la voiture (oui les ennuis se poursuivent). En effet, il se trouve que notre chargeur de piles a eu comme qui dirait un léger court-circuit, donc fusibles grillés et… transformateur grillé ! Heureusement, même si c’est dimanche, Sam arrivera à trouver tout ce qu’il faudra. On utilise également du sparadrap pour une petite réparation maison du chargeur de piles pour que cela ne se reproduise plus !
    Ouf, tout est réparé ! Nous ne serons donc pas à court de piles ou de portable durant le parc national ! Ce serait très embêtant pour les photos.

    Nous voici parés. A nous le Kgalagadi Transfrontier Park !!

    Nous arrivons à l’entrée sud du parc répondant au doux nom de Twee River Camp. Nous devons nous présenter, payer l’entrée, remplir des papiers, encore et encore… Mais ce parc a également la particularité de faire passage de frontière… Hey oui, comme nous partons vers la Namibie ensuite, nous passons la frontière de l’Afrique du Sud maintenant, et restons en zone internationale tout notre séjour dans le parc !

    Cette fois-ci, nous passons l’épreuve sans trop de peine et le douanier vérifie bien que nous ne transportons pas de bois dans notre coffre. Okay, passage de la frontière fait, il est 15H. Il nous reste donc trois heures d’observation avant d’être impérativement de retour au camping à 18H sous peine d’amende.

    Et pas de blague, ils savent parfaitement qui ils attendent !

    Enfin, nous roulons à peine 200 mètres qu’un 4×4 nous arrête. Le conducteur nous informe qu’à 17Km de là, des lions se prélassent sur le bord de la route ! Nous qui ne savions pas encore quel trajet faire… Voilà qui est décidé, c’est parti !

    Mais avant d’arriver jusqu’aux lions, nous nous arrêterons bien des fois. Le coin est riche en bestioles les plus diverses.

    Un troupeau de springboks peu farouche posent pour nous. Il est vrai que cette gazelle, mascotte de l’équipe de rugby sud-africaine, offre de belles couleurs avec sa face toute blanche, ses cornes élégantes….

     

     

    Springbok

     

     

    Nous découvrirons un oryx. L’antilope est timide et se mettra à courir en nous voyant, ce qui ne sera pas vraiment le cas d’un chacal, de quelques gnous ou de tous ces oiseaux colorés qui ne s’envolent pas du tout au passage de la voiture.

    Et voilà… les lions.
    Comme c’est souvent le cas lorsqu’il y a un animal plutôt rare à observer, les voitures s’agglutinent près de la zone (ce qui rend d’un coup plus facile de se dire « oh il y a quelque chose » mais moins évident de trouver une bonne place pour le voir).

     

     

    Accouplement de Lions

     

     

    Les lions dorment. Nous arrivons à voir au premier abord un mâle et une femelle, complètement affalés dans les herbes. Nous pouvons tout à loisir les observer car à ce moment de la journée, ils ne font quasiment rien. Ah si ! Le lion mâle s’accouple de temps à autre avec la femelle et peu après l’acte, va rugir sur un autre lion pour montrer qui est le mâle dominant. Très rapide et très fréquent, l’acte est entrecoupé de longs moments de somnolence…

    Au bout d’une demi-heure, nous partons finalement pour voir d’autres animaux. Enfin pas très loin, puisque la route est barrée, il est donc temps de faire demi-tour…

    Nous croisons les mêmes bêtes, mais avec quelques suppléments : une famille de suricates sort de son terrier pour observer le soleil couchant tandis que le troupeau de springboks a migré en plein milieu de la route nous barrant le passage.
    Les appareils photos sont au boulot constant !

     

     

    Suricates

     

     

    Mais l’heure approche. Nous devons récupérer à l’entrée du parc un papier tamponné prouvant bien que nous sommes sortis avant 18H tapantes. Nous avons donc le droit de monter notre tente dans le sable rouge du camping. Après le dîner et la vaisselle, à peine 20H à la montre, nous partons nous coucher. Il faut se lever tôt pour bien profiter de notre journée de demain. Mais nous sommes déjà ravis par ce que nous avons vu !