• Samedi 30 Juillet : Etosha, nous voilà !

    Samedi 30 Juillet : Etosha, nous voilà !

    Un léopard !!

     

     

     

    Le réveil est matinal (en fait, cela devient une habitude, mais nous avons une bonne raison à chaque fois), car ce matin, c’est direction Etosha !!
    On perdra un petit peu de temps sur nos prévisions en débarrassant la tente des punaises, mais la chance est avec nous : la nuit étant fraîches, elles se sont rassemblées en agglomérat dans les coins de la toile et sont comme amorphes, voir dans le coma !Bon, cette fois-ci, c’est bon, on y va. Nous aurons une petite heure de route, passons le gate et allons payer à la réception du premier camping. Les formalités étant terminées, à nous les animaux et les routes poussiéreuses !

    Zèbres en ligne

     

     

    Ceci dit, nous devrons prendre notre mal en patience : un vent fort souffle sur le parc, bien chargé de poussière. Les animaux ont dû se mettre à l’abri, car la faune se fait rare. Durant la matinée nous verrons quand même des zèbres, deux girafes, des springboks en masse, un bébé rapace et un superbe serpentaire. Nous finirons par observer des koudous juste avant de manger.

     

     

    Serpentaire

     

     

    Même combat cet après-midi : springboks, girafes, un caméléon et un peu de koudous.

     

     

    Tête de Koudou

     

     

    Evidemment, les animaux sauvages ne sont pas forcément au rendez-vous, et on se dit qu’on aura plus de chance demain. Nous nous rendons au camping d’Halali, un peu dépités. Mais où sont donc les éléphants, les rhinos ?

    On se console comme on peut. Il faut dire que les campings d’Etosha proposent chacun un point d’eau auquel on peut se rendre à pieds.

    A peine garé, histoire de réserver l’espace campement, on y court !

    Ah ! Au crépuscule, nous savourons ce que nous voyons : deux éléphants (nos premiers !) sont en train de boire voluptueusement.

    Petit à petit, la lumière décroît et tandis que nous observons le spectacle, j’aperçois du coin de l’œil une forme furtive, plaquée au sol qui s’approche prudemment du point d’eau, gardant un œil sur les éléphants.

    Non, je ne rêve pas ! Je suis bien éveillée, les yeux grands ouverts ! C’est un léopard qui vient se désaltérer ! Enfin, mon Big Five à moi que je ne cessais de chercher depuis le début, mon but ultime de ce voyage en Afrique du Sud ! Quelle chance !

     

     

    Léopard

     

     

    Je savoure chaque instant, car évidemment, le léopard n’est pas du genre à s’attarder une fois qu’il a fini de boire. S’en allant sur le qui-vive, il sursaute à un vol d’oiseau avant de se fondre de nouveau dans la végétation.

    Rien ne se passera plus si ce n’est la venue d’un lapin.

    On décide alors de partir, quand d’un coup, j’aperçois du coin de l’œil une deuxième forme furtive ! Un deuxième léopard s’est approché de l’eau ! Bien que l’obscurité est quasiment totale, nous sommes ravis : la journée est enfin bonne !
    Bon, la frustration est totale niveau vidéos et photos, mais nous aurons vu nos léopards !

    On rentre, heureux, montant nos tentes, exterminant les punaises restantes et faisons un bon repas : haricots verts et steaks, c’est la fête !

     

     

    Eléphants de nuit

     

     

    Sam retournera au point d’eau peu après pour essayer d’avoir la chance d’apercevoir d’autres animaux. Nous, nous restons au camp, le froid et la fatigue aidant, nous rêvons plus de notre sac de couchage, sachant qu’on ne peut pas prendre de photos.
    Il nous fera part de ses observations : une hyène et une vingtaine d’éléphants seront venus boire. Qui a dit qu’il fallait rouler toute la journée pour observer la faune locale ?