• Lundi 23 Juillet : En route pour la Corse

    Lundi 23 Juillet : En route pour la Corse

    Ca y est, c’est le jour J ! Nous nous levons à 5H du matin pour nous rendre au port de Toulon, le départ du bateau est fixé à 8H. Nous partons avec Corsica Ferries (qui nous laissera un fabuleux autocollant sur notre pare-brise….).

     

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    Le bateau est grand, très grand et nous sommes un peu perdus pour le coup. Pas de cabine, puisque nous voyageons de plein jour et nous squattons quelques chaises autour d’une table. On fait passer la traversée comme on peut : jeux de cartes, des jeux pour les enfants, visite du bateau et on se laisse voler au gré du vent (ce qui nous aura valu un joli avertissement, nous sommes donc priés de rentrer à bord) et sieste pour le Bout’Chou. Il supporte bien mieux la traversée que sa tante qui utilisera un joli sac à vomi !
    Et ça y est, nous arrivons en Corse ! Enfin, presque… Il y a tant de monde au porte de l’Ile Rousse que notre bateau fera des ronds dans l’eau pendant plus de deux heures avant de pouvoir enfin débarquer.
    C’est le moment le plus long… Et pour ne rien arranger, il y a beaucoup de bouchons pour sortir de la ville. Bout’Chou est un véritable petit ange, même s’il commence à avoir un sérieux ras-le-bol de se retrouver dans son siège-auto à attendre patiemment que la voiture avance.
    Et l’arrivée est loin d’être terminée : c’est le soir, deux heures de retard…. Il faut trouver un camping !

    Le premier qui croise notre route, les Oliviers, est complètement plein ! Les emplacements sont divisés par trois ou quatre…. On n’aura jamais la place ! Et on n’est pas venu en vacances pour s’entasser les uns et les autres. C’est ainsi que l’on décide de poursuivre la route jusqu’à trouver, peut-être, un coin pour dormir…

     

     

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    Finalement, après quelques kilomètres, loin du monde et des bouchons, nous croisons un camping à la ferme (ou plutôt la ferme acceptant de faire camping). Il y a plein de places, mais un seul sanitaire pour tout le monde et pour cette raison, la patronne n’est pas vraiment partante. Mais nous lui faisons les yeux doux, lui promettant que ça n’est que pour une nuit, qu’on fera attention, qu’on ne dérangera pas… Et finalement, elle cède. Ouf ! Nous pouvons donc nous installer pour la première fois. Premier campement, au milieu des champs, de moutons qui vagabondent et des abeilles.
    Même si les toilettes et la douche ont été mises à rude épreuve, on ne peut que dire qu’ils ont vaillamment remporter une belle victoire : ils sont restés propres, il y avait de l’eau chaude et on s’est tous débrouillés de telle manière qu’on n’a pas eu besoin de faire la queue ! Comme quoi !