Auteur/autrice : Ju

  • Jeudi 11 Août : Big Five et plus encore !

    Jeudi 11 Août : Big Five et plus encore !

    Point d'eau...

     

     

     

    Bizarrement, cette nuit, il n’a pas fait froid. S’est-on habitués aux températures en dessous de zéro lorsqu’on dormait, ou est-ce que le temps s’est radouci ? Aucune idée, mais à 6 heures, on se met en route quittant le bushcamp si agréable.

    La journée s’annonce meilleure que la veille. A peine sortis du camp que l’on aperçoit des herbivores en train de déjeuner.

     

     

    Rhinocéros Blanc

     

     

    Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. En à peine deux heures de route, nous verrons des hippopotames hors de l’eau, des girafes, un troupeau de buffles, un éléphant, deux rhinocéros blancs… et un léopard qui se jette sous nos roues !!

    Incroyable ! Un léopard de bon matin !! En à peine trente secondes, il a disparu dans les brousses mais c’était magique ! Pas étonnant qu’il s’agisse d’un des félins les plus difficiles à observer vu à la vitesse à laquelle il se déplace, furtif et bien camouflé dans sa robe tachetée ! Il faut vraiment avoir La Chance de tomber pile poil au bon endroit au bon moment ! Nous avons créé un embouteillage en trente secondes alors que nous sommes les seuls à l’avoir vu réellement !

     

     

    Lion dans les herbes

     

     

    On termine plus loin par d’autres félins : des lions qui se prélassent non loin de la route ! Voilà en deux heures de temps, nous avons vu tous les Big Five alors qu’il nous aura fallu plusieurs jours cumulés auparavant pour faire grimper le compteur ! Comme on dit : ce sont des animaux sauvages, on peut les voir en peu de temps comme ils peuvent ne pas être au rendez-vous !

    On profitera d’un petit arrêt au camping de Satara pour noter nos points : on place un point noir sur la carte pour signaler notre fameux léopard, un orange pour les rhinocéros, un bleu pour les éléphants, un rouge pour les lions (et je ne me rappelle plus de la couleur de celui des buffles !)

     

     

    Le point du léopard

     

     

    Nous faisons même quelques emplettes, tout guillerets que nous sommes par nos deux heures très productives. Nous achetons de la viande séchée de différents animaux ainsi que deux ou trois autres bidules avant de repartir…

     

     

    Un beau Kob

     

     

    Après un arrêt pique-nique, on poursuivra sur une route calme agrémentée de girafes, d’éléphants et d’autres herbivores encore. Un rhinocéros viendra nous dire bonjour de tout près tandis que l’on s’échine peu de temps après pour essayer d’apercevoir l’ombre d’une oreille d’un lionceau. On fait un peu les blasés depuis notre rencontre avec les lionceaux d’Etosha et on ne s’attarde pas trop à cet endroit…

    Sam avait insisté pour nous conduire jusqu’à un point d’eau magnifique qu’il avait vu l’année dernière en juillet. Il lui avait laissé de merveilleux souvenirs (notamment un bébé rhinocéros), mais quelle surprise de constater que ce dernier… est à sec !! Notre Samuel en ressort tout dépité alors qu’on ne cesse de le taquiner sur tout ce qu’il nous avait raconté dessus !

    L’après-midi est déjà bien avancé et on se rend au camping de Skukuza, le plus grand du parc Kruger. Il s’agit d’une véritable usine, des champs de tentes et de 4×4 et on en profite pour réserver déjà nos emplacements avant de galérer ce soir au crépuscule pour en trouver un !

    Une fois les tentes montées, nous repartons pour le Lake Panic Birds, une cache située sur un point d’eau (dessus hein, pas juste à côté). On se place sur les bancs, l’appareil photo à la main, nous sommes parés pour le crépuscule !

    Une famille d’hippopotames nous fait part de ses gloussements rauques (et parfois passent sous nous !) tandis que nous apercevons dans l’ombre, venu se désaltérer une silhouette féline : lionne ou léopard, on ne sait pas dire, et nous ne le saurons jamais… Car si nous souhaitons rester encore et encore pour prolonger cette rencontre magique, il est déjà l’heure de rentrer au camping : 18 heures arrivent !!

    Ouf, en fonçant sur la route, nous arrivons juste à temps ! On a quand même aperçu une hyène sur le bord de la route (mais comme d’habitude, il faut se presser pour rentrer, pas le temps de la prendre en photo !).

     

     

    Bushbaby

     

     

    Ceci dit, la journée n’est pas terminée… Car le camping réserve quelques surprises avec ses habitants inattendus : quelques galagos se manifestent dans les arbres. Appelés Bushbabies par ici, ce sont des petits singes qui ressemblent plus à des petits chats tellement ils sont mignons !

    Que de rencontres en cette journée ! Nous pouvons nous coucher satisfaits !!


  • Mercredi 10 Août : Bushcamp au Kruger

    Mercredi 10 Août : Bushcamp au Kruger

    Pauvre hyène !

     

     

     

    A 5 heures du matin, nous sommes déjà debout, et à 6H nous sommes parés pour les points d’eau !

    Malheureusement, nous serons affreusement déçus ce matin : le calme règne dans la savane. Pas un animal, pas un oiseau si ce n’est peut-être notre premier guib sylvatique caché dans les fourrés…
    Ferait-il trop froid, comme à Etosha ?

    Pourtant une telle journée est rare au Kruger qui fourmille habituellement d’activités animalières…

    Bon, au fur et à mesure de l’avancement de la journée, nous verrons quand même des hippopotames hors de l’eau (ce qui confirme peut-être la fraîcheur de la matinée !) et qui se met même à courir à une vitesse plutôt incroyable pour rejoindre son point d’eau. J’avais lu que oui, il ne fallait pas se fier à leur apparence de gros balourds, mais à tel point, on ne peut s’y attendre !

     

     

    Buffles

     

     

    Quelques buffles traversent la route, et nous verrons des girafes et des éléphants, qui eux, ont les défenses les plus impressionnantes de la région ! Deux lionnes trop lointaines ne retiendront pas notre attention (oui, on est un peu blasés des lionnes à 500 mètres cachées dans les herbes quand on en a vu à 2cm… !)

     

     

    Grandes défenses

     

     

    Le soir venu, nous nous enregistrons au camping Olifants qui n’est pas notre lieu de villégiature. Non, nous, ce soir, nous allons dans un petit bushcamp, très dur à avoir en réservation. Il paraît que ce sont des campings très sommaires, sans eau ni électricité, dans les vraies conditions pour observer et écouter les bruits de la faune sauvage. Il y a peu de places de campings, de ce fait, rien à voir avec les usines du Kruger en matière de camping.

    Bon, le camping de Balule est minimaliste selon les brochures, tout ça tout ça… On s’attend plus ou moins à avoir un semblant de camping sauvage. Mais en fait, y’a tout le confort : eau chaude (et baignoire), du gaz pour faire à manger, toilettes… Ne manque que l’électricité mais vu toutes les lampes à alcool qui traînent, ce n’est pas la lumière qui manque…

    Mais, à peine arrivés nous voyons tout de suite l’avantage de ce bushcamp : peu de places pour camper et toutes près des grilles. Et c’est bien impressionnant quand au loin on voit une énorme hyène rôder autour des grilles, autour de nos tentes, accompagnée de deux de ses petits, déjà de belle taille, mais on se rend bien compte qu’elle est bien plus jeune que l’autre (véritable monstre à côté !).

     

     

    Jeune Hyène

     

     

    Sam court après les hyènes qui pour s’en défaire font le tour des grilles encore et encore, ne voulant s’éloigner des potentielles odeurs de repas…
    Pour notre part, on se couchera en entendant leur rire étrange accompagné des gloussements rauques de quelques hippopotames…


  • Mardi 9 Août : Arrivée au Parc Kruger

    Mardi 9 Août : Arrivée au Parc Kruger

    Camping de Luxe !

     

     

     

    Réveil en fanfare, ce matin ! On engloutit à vive allure les 100 derniers kilomètres nous séparant du parc Kruger et ça y est ! Nous y voilà !

    Nous entrons par la Gate se situant tout au nord du parc, une zone que ni Sam ni moi ne connaissons.

     

     

    Majestueux Nyala !

     

     

    Après une route bien habitée par des singes, nous découvrons un paysage unique et merveilleux : des arbres immenses décorées de lianes s’élancent vers le ciel, les longues et larges rivières affluent et ce n’est pas sans émotion que nous sortons de la voiture pour observer nos tout premiers nyalas, sans compter les hippopotames et les crocodiles qui se prélassent dans les eaux…

     

     

    Bébé et Maman Hippos !

     

     

    Zèbres, babouins et vervets se promènent en nombre. Et on ajoute à ces observations des éléphants, des girafes et même des buffles !

    Mais la journée file à toute allure lorsqu’il est question d’observations d’animaux et nous devons déjà penser à rejoindre notre camping pour la nuit : Shingwedi.

     

     

    Kruger le soir

     

     

    Nous sommes revenus en Afrique du Sud, et nous sommes dans le Kruger Park, ça se sent : plaques électriques, eau chaude à volonté, baignoires à la place des douches… Il n’y a pas à dire, le camping est un beau luxe dans le coin !


  • Lundi 8 Août : Mapungubwe National Park

    Lundi 8 Août : Mapungubwe National Park

    Je peux pas nager !!

     

     

     

    Who ! Nous sommes prêts en un temps record ce matin, même si cela s’explique par le fait que nous n’ayons aucune tente à démonter.

    Après avoir de nouveau remercié les personnes qui nous ont accueillis, nous poursuivons jusqu’au parc national du Limpopo, qui prend de plus en plus d’importance touristiquement parlant. J’ai nommé le Mapungubwe National Park.

    Ce parc, en plus d’être une réserve animale possédant quelques Big Five, est aussi un grand site archéologique. Et bien que le musée soit en reconstruction, il est possible de faire des randonnées à pieds, dans ce parc, pour aller à la rencontre des gravures témoins du passé.

    Pour notre part, nous arpentons les pistes en voiture. Les rochers rouges sont superbes, ainsi que la forêt automnale qui donne des tons orangés à l’environnement. On croisera zèbres, éléphants, girafes, oréotragues, éland du Cap, tout ceci en petit nombre certes, mais dans un cadre magnifique.

    Il est également possible à certains moments de descendre de voiture. Nous empruntons à un moment un chemin en bois sur pilotis, près des rives du fleuve, à travers des arbres de taille gigantesque pour observer la faune sauvage. Bien que nous ne verrons que quelques lapins et écureuils, le tour en vaut la chandelle !

     

     

    Notre copain écureuil

     

     

    Nous ferons une pause également au camping du parc pour apprécier le point de vue sur les frontières de trois pays : Afrique du Sud, Botswana et Mozambique se jouxtent à la manière de cours d’eau.

     

     

    Trois pays en un seul shoot !

     

     

    Le hasard a voulu que nous entrions dans ce parc lors d’un jour spécial : le tour de Tuli (en français dans le pays) est une course cycliste pour la bonne cause. En quatre jours, les candidats traversent les frontières, notamment le fleuve, portant leur vélo, et essayant d’éviter leurs habitants, les crocodiles. Les participants nous expliquent qu’ils aiment cette course pour l’adrénaline qu’elle propose. C’est vrai que ce n’est pas tous les jours que le défi de battre un lion à la course vous est proposé…

    Nous irons jusqu’à l’autre bout du parc pour voir quelques éléphants, même si nous devons quitter l’endroit assez tôt pour nous préparer au Kruger, notamment au niveau alimentaire. Ce sont nos dernières courses, on sent que la fin du séjour approche, même si on ne veut pas trop y penser.

    On profitera de la ville pour faire réparer un trou dans le pare-brise (fait par un gravier, sur une route goudronnée… c’est vraiment le monde à l’envers). Pas de Car-glass ici, et la réparation laisse une marque. On espère que ça ne se verra pas trop lors de la remise de la voiture…

    On reprend la route jusqu’à Tshipise, un des derniers campings avant le Kruger. Et quel camping ! En compagnie de singes vervets, on ira se baigner dans une piscine remplie d’eau thermale à 40°C, parfait pour se détendre d’une longue journée ! On comprend pourquoi les sud-africains passent leurs vacances entières dans des campings, ces derniers sont de véritables hôtels niveau prestations, si ce n’est qu’on couche dans sa tente ou sa voiture !


  • Dimanche 7 Août : L’accueil à la sud-africaine

    Dimanche 7 Août : L’accueil à la sud-africaine

    Solution de secours

     

     

     

    Comme le dirait la chanson : nous étions sur la route toute la sainte journée !

    Ceci dit, nous tentons de faire un détour pour visiter le Rhino Sanctuary, un parc national donc, qui protège farouchement ses rhinocéros. Malheureusement, nous apprenons sur place qu’il est impossible d’arpenter les pistes de ce parc avec un véhicule de tourisme et qu’il faut absolument un 4×4 ! Comme le louer n’est pas vraiment dans notre budget, nous abandonnons notre escapade…

    C’est bien ça le hic au Botswana ! Ce pays propose des lieux merveilleux, mais… il faut avoir absolument un 4×4, ce qui confirme ce que nous avions entendu : le Botswana se tourne définitivement vers le tourisme de luxe…

    Nous reprenons la route et disons adieu à ce pays où nous ne serons restés guère de temps pour dire bonjour de nouveau à l’Afrique du Sud !

    Cette fois-ci, nous n’avons aucun problème pour passer la frontière (ouf !), à part que nous disons adieu à notre bois. Rien de grave à priori, si ce n’est qu’il va falloir recuisiner à partir de nos bouteilles de gaz !

    La nuit va bientôt tomber et nous cherchons un camping. Selon les cartes, il n’y en a pas trop mal sur la route, mais l’affaire est plus ardue que nous ne pensions…

    Le premier, l’entrée est complètement barricadée de barbelées ! Aucune sonnette, aucune personne en approche. Excusez-moi, mais… est-il bien ouvert ?
    Le deuxième… La pancarte est bien en évidence, on voit des voitures au loin… Mais… impossible de rentrer : pas moins de six cadenas attachent des chaînes pour bien fermer le portail. On essaie de téléphoner aux numéros inscrits sur la pancarte, personne ne répond…

    Un peu dépités, on essaie de trouver un endroit pour faire du camping sauvage. Là, également, c’est impossible : clôtures électrifiées des deux côtés de la route. On commence à se dire qu’il est fort probable que nous dormions dans la voiture ce soir…

    En désespoir de cause, nous empruntons le chemin d’une lodge dont le portail est encore ouvert : la Marula Lodge. Sam va plaider notre cause : s’ils pouvaient nous prêter un bout de pelouse pour la nuit pour monter notre tente, ce serait vraiment sympa.

    Bizarrement, si les campings n’ont pas l’air très accueillants comme ça… Les Sud-Africains sont vraiment très gentils. Du moins, le patron de Marula Lodge. Il nous prend en pitié, déclarant qu’il fait vraiment trop froid pour faire du camping, nous prêtera un cabanon, à l’œil, avec 4 lits, douche et WC, avec juste le pourboire du personnel à payer (soit 100 rands, soit moins cher qu’un camping pour 4 personnes). C’est vraiment royal, on ne s’attendait pas à tant !

    On profite vraiment de ces matelas qui nous semblent vraiment une bénédiction des dieux, de manger à l’abri du vent, et de pouvoir faire un munchkin confortablement installés avant de s’endormir paisiblement…