Auteur/autrice : Ju

  • Le Jökulsárlón

    Le Jökulsárlón

    Ah, la pluie n’a pas mis longtemps à revenir nous voir !

    Nous décidons de changer nos plans et de remettre le Laki à plus tard afin d’espérer d’avoir une meilleure météo !

    Nous poursuivons notre périple à l’est et retrouvons des paysages que nous avons arpenté il y a onze ans de ça.

    On commence par une halte au Fjaörárgljúfur canyon. Et… que de monde de si beau matin ! On voit qu’il s’agit bien du sud touristique, car certes le canyon est beau, mais je ne pensais pas qu’il aurait attiré autant de monde ! Bon, au moins, cela nous aura permis de nous échauffer ! Bon, on va quand même râler au fur et à mesure que le monde arrive, et notamment un trio de poids lourds aménagés qui bloquent la toute petite piste en essayant de manoeuvrer alors qu’il n’y a aucune place pour le faire.

    Nous irons pas très loin de Skaftafell et marcherons quelques kilomètres pour aller voir une langue du glacier Svinafellsjökull. Il y a onze ans, on pouvait faire la piste en voiture, ce n’est plus le cas aujourd’hui et il faut marcher ! Un bon moyen pour limiter le monde ! Bon, et puis, la pluie, ça aide pour garder les gens à l’intérieur !

    Ca y est, on part vers le Jökulsárlón. On doit faire pas mal de kilomètres pour s’y rendre et on y arrive en fin d’après-midi. Il y a évidemment énormément de monde avec un parking gigantesque. Mais au moins, nous aurons la chance de pouvoir voir des phoques nager au milieu des icebergs (et des gens pas futés qui font des ricochets pour essayer de les toucher ??? Où va le monde ?? Laissez les phoques tranquilles !).  Nous marcherons sur les bords du lac puis descendront jusqu’à la mer, à l’embouchure où glissent petit à petit les icebergs. Les phoques aussi suivent le même chemin et on peut en voir nager tout près du rivage, malgré le monde alentour.

    Il est déjà 19H quand nous quittons les lieux et nous nous arrêtons non loin d’une langue de glace. Incroyable comme d’un coup le froid est mordant, ne serait-ce qu’en se tenant dans les environs. Ce soir, nous décidons de laisser la cellule en « petit » habitacle afin de bien garder le froid dehors et pas dedans !


  • Traversée du lac !

    Traversée du lac !

    Hourra ! La pluie est partie ce matin ! Bon, il y a encore des nuages, mais ça va ! Nous sommes de nouveau sur les pistes !

    On commence ce matin par devoir… traverser un lac en 4×4 ! On appréhendait beaucoup avec les garçons la veille (il faut dire qu’il y a quand même le risque de faire tomber le véhicule dans la fosse du lac… hum…), mais cette fois-ci, pas le choix ! Bon, on triche un peu : on laisse Sam conduire le 4×4, et nous, on s’occupe de filmer avec le drône. Et ouf ! Pas de Wall-E en fond de fosse, il est toujours là, bien vaillant, et on le rejoint en marchant à pied sur les bords du lac.

    On avait bien demandé au ranger la veille : si le véhicule restait bien au bord du lac, il n’y avait aucun problème, mais en aucun cas, il ne fallait conduire en ligne droite ! Mais même si on savait en théorie, le faire en pratique a quand même son lot d’appréhensions…

    Nous poursuivons notre trajet sur les pistes rocailleuses. Wall-E nous montre ce qu’il a dans le ventre ! Il est à l’aise comme un poisson dans l’eau ! Et il arrive à franchir des montées et des descentes bien cahoteuses ! On prend de plus en plus confiance dans notre véhicule (bon euh, à ce stade, il valait mieux non ? ). Alors, bien sûr, on ne va pas vite. Mais on peut profiter comme il se doit des magnifiques paysages où on ne rencontre pas âme qui vive, jusqu’à ce qu’on atteigne un refuge tout mignon près d’une petite rivière. Il y a plein de petites formations de lave qui plaisent aux enfants. Un bel endroit pour jouer à cache-cache ! On y déjeune tranquillement avant de reprendre pour rejoindre la faille de Eldgjá.

    Il paraît que c’est une des plus grandes du monde apparemment. En tout cas, à descendre, c’est impressionnant, et à parcourir, encore plus. Surtout lorsque notre vue débouche sur la magnifique cascade de Ófærufoss. Nous voici de retour dans le Seigneur des Anneaux ! On y rencontre même toute une troupe de hobbits randonneurs qui sont… français ! Hey oui, aux confins du monde, sans âme qui vive aux alentours, les personnes qui se promènent dans le coin sont toutes françaises…

    Après cette petite escapade (agrémentée de quelques rayons de soleil), nous passons un gué assez long. Et comme on suit bien les conseils du ranger, il se passe sans problème ! Nous bouclons notre boucle commencée la veille et on retrouve bientôt le Sud de l’Islande. Petit à petit, la piste caillouteuse s’efface pour une route de poussière et bientôt du goudron. Le paysage fracturé laisse place aux premières fermes puis aux agglomérations.

    Pour ce soir, nous nous arrêtons au camping de Kirkjubæjarklaustur qui fonctionne avec la fameuse carte. Il est coupé en deux par une route, situé tout à côté d’une cascade. Nous nous sommes installés près du terrain de foot qui permet aux loulous de bien se défouler le soir !

     


  • Journée pluvieuse au Vatnajökull National Park

    Journée pluvieuse au Vatnajökull National Park

    Le soleil est parti se reposer, car dès le matin, c’est la bruine qui nous accompagne. Entre le brouillard et les gouttelettes, difficile d’apprécier à leur juste valeur les paysages qui déroulent sous nos yeux. Pourtant, entre les mousses vert fluo et la terre noire, le contraste est saisissant. On profite malgré tout de l’atmosphère mystique de ces lieux silencieux. Ce n’est pas comme si on rencontrait beaucoup de monde sur la route. Notre piste s’égrène de gués que nous passons allégrement.

    Et là, surprise ! Nous passons un gué qui avait l’air fort simple… et on s’embourbe dedans ! On a foncé pile sur les gros rochers du lit de la rivière ! Heureusement, grâce à la puissance du moteur, notre frayeur n’aura duré que quelques secondes (mais notre coeur, lui, s’en souvient !). Ce n’est que plus tard, en discutant avec d’autres voyageurs, qu’on apprendra que l’astuce, pour ce gué-là, précis, consistait à le prendre en V, et pas du tout comme nous l’avions fait !

    Au final, nous arrivons à l’entrée du parc de Vatnajökull National Park (oui, on y avait déjà été, mais ce parc a de multiples entrées). Là, on discute avec le ranger en place pour connaître et l’état des routes et les passages à gué (c’est toujours important – comme on a pu l’expérimenter un peu plus tôt dans la journée) qui nous explique bien comment s’y prendre pour les difficultés à rencontrer, et qui atteste bien que notre véhicule peut, sans problème, s’occuper de ce trajet (toujours écouter les rangers, ils Savent).

    A partir de là, nous empruntons une boucle afin de rejoindre le camping très rudimentaire (en self-service) où nous resterons cette nuit. Comme le temps se dégrade, nous « annulons » la balade prévue pour ce jour. On se dégourdira quand même les jambes en crapahutant près du lac non loin de là. Nous admirons sans peine les reflets bleutés de l’eau et la netteté du contour. En effet, dans le coin, les lacs sont quasiment tous ainsi : un petit fond, puis d’un coup, se transforme en énorme fosse.

    Nous retournons au campground vers 16H. On vérifie qu’il n’y a pas de surprise laissée par la pluie et pour le coup, on se réchauffe le coeur en cuisinant un gâteau ! La fin d’après-midi est tranquille. C’est peut-être la première fois que nous nous arrêtons si tôt ! De quoi profiter de la soirée !


  • Pistes et Maelifell

    Pistes et Maelifell

    Il a plu toute la nuit…. !

    Mauvaise surprise en rangeant les lits, on s’est aperçu que certains joints s’étaient décollés suite aux nombreux cahots des pistes et l’eau s’était infiltré pour dégoutter sur le lit d’Esteban ! Aïe, comme si on n’avait pas assez de linge à faire sécher ! Car, oui, durant la nuit, malgré les radiateurs du camping, tout n’aura pas eu le temps de sécher, loin de là….

    Wall-E se transforme en sèche-linge ambulant : nous suspendons tout le linge dans la cellule, enlevons les fenêtres de séparation, mettons le chauffage à fond et aérons régulièrement le tout pour que la vapeur d’eau disparaisse ! Quelle aventure !

    Enfin, nous partons quand même et allons remplir d’essence notre réservoir secondaire, car nous allons réattaquer des pistes ! Mais avant ça, on fait un petit arrêt pour voir la cascade de Urridafoss où normalement, il y a pléthore de saumons. On peut apparemment même voir quelques phoques remonter pour venir se nourrir ici. Par contre, impossible de les voir sauter pour remonter la rivière, un petit truc rigolo de l’Evolution, ils ne savent pas faire ici !

    Bref, c’est un peu spécial aujourd’hui, nous sommes en plein week-end prolongé pour les Islandais, et c’est pourquoi nous allons croiser vraiment, vraiment beaucoup de monde sur les pistes aujourd’hui ! Incroyable !

    Et plus incroyable encore, la piste même ! Elle est magnifique ! Il s’agit de la F261, et elle traverse tout d’abord des montagnes. Les nuages donnent une sensation très dramatique et un air de mystère au lieu. Un peu magique. Et après les montagne, on traverse un désert noir où se dresse, majestueux, un volcan, le Maelifell.

    Des gués parsèment notre rouge, parfois profonds ! On en aura jusqu’au capot. Et après ce désert, d’un coup, la nature resplendit de nouveau, parsemant le noir de tâches vertes fluos, et de fleurs violettes. Féérique !

    On s’arrête sur notre route à la cascade de Axlafoss, très belle dans ce canyon. Encore une beauté pour terminer la journée !


  • Reykjavik

    Reykjavik

    On se réveille sous un beau soleil. Aujourd’hui, au programme, nous allons passé la journée à Reykjavik, la capitale Islandaise !

    Sur la route, on voit le temps radicalement changé en peu de temps. Notre très beau soleil deviendra d’un coup un épais brouillard où on ne voit rien, mais heureusement, plus nous nous rapprochons de la côte, plus ce dernier se dissipe. Ouf !

    Nous nous garons près de la grande église dont la façade rappelle sans peine les orgues basaltiques. Elle est impressionnante, mais nous ne pourrons malheureusement pas la visiter, car il y a des heures à respecter. Bon, tant pis, il y a toute la vieille ville pour nous occuper !

    Les rues principales de la vieille ville sont jolies comme tout. En effet, elles sont très colorées, parsemées d’arcs-en-ciel, de marelle géante, ou de serpent, et pourquoi pas des couloirs de courses ? Les enfants s’en donnent à coeur joie alors qu’on déambule dans ces rues commerçantes.

    Nous descendons ainsi jusqu’au vieux port où l’on s’installe pour manger. Il y a même une expo pour nous apprendre à quoi ressemblent les poissons de mer par ici… Eh bien, ils ne sont pas très beaux !  Nous en profitons également pour écrire nos cartes postales et les envoyer. Nous continuons près de la mer, jusqu’à une statue de bateau viking. En fait, cette dernière a un rapport avec l’ambassade de France. On apprend qu’il y avait un hôpital français non loin de là. Petit hommage quoi !

    Pour cette fois, nous n’aurons pas visité de musées, même si on trouve le fameux Saga dans le coin. En fait, nous l’avions déjà vu il y a onze ans, et pour le coup, certaines scènes ne conviendraient pas spécialement pour nos enfants (oui, j’avoue, je n’avais pas envie d’avoir à affronter les cauchemars… ) parce qu’ils y sont allés franco pour certaines !

    En tout cas, nous nous serons bien baladés sous un beau soleil, avant de quitter la capitale. Nous irons faire des courses par la suite, et nous faisons le plein d’eau et la vidange des eaux noires. Cette maintenance faite, nous nous dirigeons vers Stokkseyri pour notre premier camping de la fameuse carte ! En effet, on a décidé de se rendre là-bas car il y a une machine à laver (et qu’il faut bien en faire une grosse un jour !). Malheureusement, il n’y a pas de sèche-linge… tant pis on se débrouillera sans en croisant les doigts !

    Pendant que je m’occupe de laver le linge et de surveiller la machine à laver, les garçons profitent des jeux de cette petite ville.

    On profite de la douche d’eau chaude très chaude aussi et on finit la journée en mangeant un gâteau yaourt-grosses pépites de chocolat ! Miam !