Auteur/autrice : Ju

  • Des fils et des aiguilles…

    A présent que le galop d’essai fut passé en terme d’utilisation de la machine à coudre, il est temps de passer aux choses sérieuses !  Même très sérieuses…

     

    Les housses et les rideaux intérieurs !!

     

    Rien que ça….

    Bon, déjà, après avoir traîné les hommes dans les magasins de tissus, leurs choix s’étaient arrêtés sur des tipis… Comme les vacances de Noël approchaient, je n’avais pas encore eu le temps de faire le point sur le métrage : quelle longueur en fonction de la largeur du tissus devais-je prendre pour fabriquer tout ce que nous voulions. Je zieutais au fur et à mesure sur le site web des Tissus des Ursules (où se trouvaient nos tissus), et je voyais… les stocks diminuer. Bon……

    On respire un bon coup et à l’autre bout de la France où je me trouvais à ce moment-là, je commandais. Pour les housses des matelas (repas et enfants), j’ai choisi un tissu enduit imperméable et lavable de couleur beige, mais pas trop clair quand même, et pour les rideaux, j’ai pris ce qu’il restait des tipis et je me suis fait plaisir avec un tissu avec des petits chats (parce qu’on aime les petits chats chez nous), même si je ne savais pas exactement ce que j’allais en faire à ce moment-là.

    Bon, plus qu’à attendre la commande qui n’arrivera qu’au début de la nouvelle année 2020. Bon… une housse… Oui, théoriquement, ça devrait le faire (j’aime toujours bien le théorique). En pratique, c’est autre chose. Et le tissu n’est pas le même. Heureusement, mes parents venaient pour le début de la nouvelle année pour un repas en famille. Si le samedi était consacré à notre petite communauté, le dimanche fut toute autre. C’était le moment de s’atteler à l’atelier pratique avec ma maman (Une Aiguillée, Quelques points) à la première housse. Pour le coup, j’ai choisi de faire la plus grande, c’est à dire le matelas d’Esteban (oui, au final, on continue la « chambre » du loulou). Il s’agit également du matelas le plus grand avec ce tissu (donc normalement le plus « casse-pied » à manipuler). Et comme il s’agit du premier, c’est un test pratique grandeur nature.

    Nous avons investi tout le salon (pendant que les gros bras étaient partis charger des meubles). La couture, ça peut prendre de la place (juste comme ça).

    Nous avons même eu l’aide de petites mains pour les mesures et les marquages de marges (oui, je suis débutante, je ne fais pas encore au coup d’oeil et je préfère que ce soit bien visible pour mes yeux). L’avantage c’est que le savon marque super bien sur ce tissu là et il était facile à plier et suffisamment rigide pour ne pas partir en vrille.

    Après une grande journée de travail, notre housse finale fut prête, et nous pouvions l’essayer sur le matelas dont nous disposions ! Succès total !

     

    En tout cas, en une journée, nous avions donc pu faire la conception, le découpage, et l’assemblage. Bon, okay, nous étions deux (et demi si l’on peut dire).

    Mes parents partirent, la routine du boulot s’installa, le temps manqua…. jusqu’aux vacances de février où nous passâmes une bonne semaine en Bretagne après un week-end en Vendée – Sam nous ayant accompagné durant le week-end puis s’est retourné vers la région parisienne en train. Avec ma mère, nous colonisâmes tout le salon du bas qui devint un atelier géant de couture (et de temps à autre la cuisine), les garçons profitant de ces moments pour jouer et respirer un peu le dehors.

    Pendant que je m’occupais de coudre les housses des matelas en série (hey vi…. ), ma mère en un éclair s’occupa des petits rideaux (mais alors à une vitesse… ! ). Comme j’étais beaucoup plus lente avec les housses, je lui ai donné également la mission de faire la séparation habitacle/voiture.

    A la base, il n’y avait qu’un rectangle de rouge, qui pendouillait sur les sièges, tout noirci par l’accroche de la table (là pour permettre à la table d’être plus stable). Donc je n’étais pas très convaincue. J’avais pris les mesures avant de partir et ma mère dut donc travailler à l’aveugle. Je voulais deux pièces. Une qui resterait tout le temps accroché et séparant les garçons, l’autre pièce pouvant s’enlever facilement et tous les jours – pour permettre à Esteban de passer par le lit de son frère). Et quitte à refaire quelque chose de mieux, autant le rendre plus fonctionnel. Pourquoi ne pas rajouter des poches à celui restant en place pour que les garçons puissent notamment ranger leur doudou ?

    Et puis bon, il fallait que ce soit raccord pour Esteban : on gardait le tissu étoilé qui s’illuminait dans le noir, mais nous tombions sur un os : quel tissu prendre pour l’autre côté. Je le voulais clair forcément. Pour les poches, ce serait le tissu avec les petits chats !

    Nous avons donc fait un tour en magasin… Surtout que je voulais également du tissu imperméable pour faire des alèses et des élastiques en plus ! Nous trouvâmes notre bonheur : un tissu avec des sapins de temps à autre doré pour la séparation, mon tissu d’alèse, les élastiques au mètre, mais également un tissu étoilé – pour la housse de notre matelas à nous (au final, il y a beaucoup de choses qui se rapportent à l’espace dans notre habitacle sisi… ! ). Nous avons également pris du tissu en toile de jute (pour un test d’éponge lavable) et des petites bandes marquées « mon doudou » pour les poches et du thermocollant pour rigidifier la séparation qui va accueillir les poches ! Bon… à noter pour plus tard : les magasins de tissus sont devenus une véritable caverne d’Ali Baba et de tentations diverses et variées !

    Les petites mains s’activèrent toute la semaine ! Et nous avons été très productives ! Ma mère fit des merveilles avec la séparation (en plus à l’aveugle vous dis-je !), et nous ferons les quelques retouches un peu plus tard (de mon côté je déplaçais à mon retour dans la région parisienne une poche et ma mère rectifia la longueur une fois venue nous voir après le confinement). Mais voici un 4×4 qui s’est payé un petit lifting interne ! Et les enfants en sont particulièrement ravis !

    Nous repartons de cette semaine de couture avec des housses, des rideaux, une superbe séparation et une conception d’alèse dans les bagages (oui après tout ça, l’alèse c’est finger in the nose oh oh ! )

    Et juste pour les yeux, les résultats finaux !

     


  • Premiers pas en couture….

    Alors…

    Le Defender récupéré, on a pu l’observer de fond en comble. Et personnellement, pour pouvoir se l’approprier, j’ai dit à Sam « oui alors, il faudrait refaire les tissus non ? De mettre quelque chose de plus joyeux et de plus clair ». Oui, j’aime le rouge, mais je n’étais pas forcément fan du rouge à l’intérieur. Sam me regarde « Tu es capable de coudre ? Moi les tissus me vont, on les lave et hop, on repart ».

    Euh….

    Oui, bon, euh…. La dernière fois que j’ai touché une machine à coudre, c’était il y a vingt ans, et sous la supervision de ma mère. Mais bon, je regarde le rouge…. « Bon, ben… va falloir s’y mettre ! ». Heureusement pour moi, j’ai une mère super couturière, Mamie Viou, je peux peut-être lui emprunter une machine à coudre, lui demander des conseils….. Déjà voir avec elle si c’est possible de refaire tous ces tissus et où les acheter (oui, j’en suis à ce point-là niveau couture… ). Mais bon, la perspective de voyager en ROUGE est une excellente motivation. Et puis, je me dis qu’on peut faire des trucs un peu plus sympas pour les enfants, le rendre plus attrayant…. C’est quand même notre future maison, alors il faut qu’ils soient bien dedans !

    Ce qui est cool, c’est qu’on va rechercher les enfants chez mes parents une fois que nous avons ramené le 4×4 à la maison, alors de suite, je peux lui demander. Durant les quelques jours où nous sommes là, elle me fait un stage éclair en me prêtant sa Singer (elle date, mais elle est efficace !). Elle me montre la base : faire des rectangles doublés. Car on ne va pas se mentir, je vais commencer par le plus simple : c’est à dire la future chambre d’Esteban, avec les tissus pour faire les volets dans l’habitacle même du 4×4.

    Mais bon, avant de coudre, il faut du tissu quand même. Alors c’est le moment d’éponger les différents sites web des magasins vendeurs de tissus. Et de traîner toute la famille avec pour acheter ce qu’il faut (et de faire les mesures pour savoir combien il faut en prendre…. un grand moment de solitude….. Les maths, ça sert en couture et pas qu’un peu…. !). Chose extrêmement bizarre, en entendant les réactions des loulous « je m’ennuie », je me suis revue toute gamine quand j’accompagnais également ma maman dans ces magasins-là.

    Et même si j’avais en tête quels types de tissus je voulais, il me fallait quand même la confirmation auprès de toute la famille, que cela plaise à tout le monde ! Pour le coup, nous avons trouvé un chouette tissu : des planètes et des étoiles, mais qui brille dans le noir après avoir absorbé la lumière du jour. De l’autre côté, j’ai choisi un tissu isolant phonique et thermique, et nous avons également décidé d’utiliser une autre couche de ouate pour pouvoir encore plus isoler.

    Le plus dur arrive….C’est à dire qu’on passe de la conception théorique à la pratique. Une montagne à gravir (j’ai toujours été plus à l’aise avec la théorie que cette maudite pratique). Mais allez, on respire un grand coup et on y va !

    Bon déjà… avec la ouate, je maltraite un peu la machine, car trois épaisseurs, ça commence à faire beaucoup. Mais surtout, la ouate, ça accroche ! Et les tissus ne sont pas de petite taille, surtout celui qui sépare la banquette arrière des sièges avant (surtout que j’ai eu l’idée de le faire plus grand qu’auparavant ). Mais on y arrive ! Je rajoute également les scratchs à coudre  pour pouvoir accrocher les « volets » aux fenêtres. Et c’est chose faite !

    Première étape de faite ! Enfin, pas totalement, parce que je n’ai pas posé les œillets sur mon grand rectangle ni les liens pour l’enrouler, parce que c’est bête, mais je ne sais pas comment les faire… (ça, j’apprendrai à faire en février !)

    Je pourrai peut-être arriver à faire le reste comme prévu ! (en attendant, on garde quand même les anciens tissus sous le coude – hey oui, on ne s’en séparera qu’au moment fatidique où chaque tissu sera finalisé !).


  • Premières sorties…

    Maintenant que nous avons ramené le Defender jusqu’à notre chez-nous, il serait pas mal de le tester à quatre, car pour le coup, nous ne l’avions fait qu’à deux lors du long retour vers la région parisienne.

    Avec le travail et la vie quotidienne, nous n’avons malheureusement pas trop le temps de nous attarder dessus pour tripatouiller dedans, mais petit à petit nous réfléchissons à quelles améliorations apporter et quels aménagements à rénover. Nous commençons à faire quelques plans, à nettoyer l’intérieur, à prendre des mesures, à discuter couture et tissus, tout en essayant de mener de front nos vies actives.

    A la base, nous voulions le tester lors d’un week-end de trois jours, mais cela ne se fera pas. A la place, nous le sortons quand même pour faire le trajet, histoire de le faire rouler et que Sam le prenne en main. Les enfants le découvrent et voient qu’ils sont beaucoup plus en hauteur pour regarder le paysage. De plus, ils ont l’impression qu’on va trop vite (alors que pas du tout, bien au contraire !). On se familiarise avec le tableau de bord et on discute de ce qui serait chouette de faire, de comment organiser…. Entre plusieurs magasins de tissus, les vacances de Noël approchent !

    Ce sera l’occasion pour notre Defender de faire le trajet en province à travers nos multiples réveillons ! Sam en profitera pour commencer à apprendre la mécanique avec le frère de son beau-frère (sisi, la chaîne familiale est très grande par chez-nous !) et nous continuerons à nettoyer le Defender de fond en comble (il y avait pas mal de sable du Maroc un peu partout !) et on vérifie que tout fonctionne bien ! La liste des choses à faire augmente et la famille également apprend à connaître notre futur logement !

    On passe même deux nuits dedans en plein hiver car on l’utilise comme chambre supplémentaire (hey oui, on est vraiment beaucoup !). Nous utilisons le chauffage (qui fonctionne très bien !) ainsi que l’installation du lit au-dessus de la banquette arrière. Les enfants sont ravis, mais se cognent un peu quand même au plafond. Alors pourquoi ne pas y mettre des étoiles pour déjà que ça soit plus fun, mais également leur donner un repère pour éviter les petites bosses ?

    C’est également en Bretagne qu’on commencera à mettre au point le grand plan de couture pour tout refaire et le mettre à notre goût, ma maman me prêtant machine et matériel ! Avec une vision du 4×4 en réel, elle pourra me prodiguer beaucoup de conseils sur la manière de faire !

    Courtes premières sorties, mais très inspirantes sur la suite car elles fournissent le plus important : la projection sur le futur !


  • A la recherche d’un véhicule

    C’est bien beau de vouloir partir aux quatre coins du monde en famille, mais il faudrait savoir avec quoi comme maison roulante !

    Il faut dire que le choix ne manque pas : entre camping-car (plus ou moins grands), les vans aménagés, les 4×4 avec les tentes sur le toit, ou pourquoi pas les camions poids-lourd ? En même temps, il ne faut pas non plus traîner pour le trouver ce véhicule. D’après Sam, ces derniers sont souvent mis en vente à partir de la fin de l’été (quand les gens ne pensent plus partir avec quoi), et il faut bien le dire, en France, le mois de Septembre, ça reste un peu un changement, même si on travaille dans le privé !

    Déjà, Sam lorgne sur un véhicule 4×4. En même temps, sachant qu’il aime faire des pistes, mais qu’aussi on peut se retrouver seuls au monde face à n’importe quel chemin, il faut vraiment que le véhicule puisse tenir la route. Alors on commence déjà à se renseigner sur ces véhicules. Misons sur un véhicule ancien avec peu d’électronique, car bon, comment dire ? Ce n’est pas au fin fond de la terre que nous trouverons un ordinateur qui règlera la panne. A y regarder de plus près, les meilleurs retours sont sur les Toyota et les Land Rover Defender (mais pas tous, selon les années, la série, ils sont plus ou moins « bons » ). Et puis bon, c’est bien beau, mais sur un 4×4, quels sont les options d’aménagement ?

    Certains mettent la tente sur le toit. Oui, mais…. En y réfléchissant, on se dit qu’en cas de très fort vent (comme ça nous est déjà arrivé aux Iles Féroé où la tente s’est aplatie sur nous – à noter que les arceaux ont bien plié mais pas cédé), ça fait une grande prise, et ce n’est pas très réjouissant. Surtout quand on commence également à partir sur les temps froids ou l’altitude…. Ah oui, l’isolation d’une tente n’est pas la même qu’un intérieur…. Tout ça se précise… Et pourquoi pas une cellule sur 4×4 ? Amovible ou pas ? Il y a les Gazell, les Azalaï, les Tischer…. Oui d’accord, elles sont compactes, mais en vrai ça donne quoi ? Et puis est-ce sûr que c’est vraiment ce qu’il nous faut ?

    Sam se met en contact avec plusieurs vendeurs sur leboncoin. Ben oui, on vend de tout sur leboncoin. Et on va visiter des véhicules aux quatre coins de la France ! Autant dire qu’on n’y va pas que pour regarder ! (et le temps de s’organiser pour aller voir, parfois, le véhicule est déjà parti, aïe aïe aïe, j’ai l’impression de revivre nos recherches d’appartement !).

    On va tout d’abord visiter une cellule Gazell. Seule la cellule est en vente, le monsieur gardant son Toyota (il faut dire qu’il est beau !), mais à vrai dire, la cellule est Vraiment petite. A deux, c’est le grand luxe, à quatre ça devient un peu trop exigu (pas que je sois exigeante sur le nombre de m² mais là…. ). Cette cellule est amovible (ce qui peut être un plus pour laisser la partie « caravane » dans un camping et partir juste avec le 4×4). Par contre… les piliers pour la maintenir debout ne sont absolument pas petits à transporter… Si on doit remplir un coffre entier rien que pour les emmener, on perd pas mal de place…. On imagine que c’est ainsi pour toutes les cellules amovibles, ça nous fait réfléchir….

    Bon, et puis ça veut dire trouver le véhicule en dehors de la cellule. Ca peut être un plus comme un inconvénient, mais déjà, les Toyota sont très rares d’occasion (apparemment les propriétaires de Toyota les gardent jusqu’au bout !), et neufs… eh bien… ça vaut une énorme somme que l’on n’a pas ! Mais voilà, ça ferait deux recherches au lieu d’une…. De même, les cellules peuvent être neuves, cela a un certain coût…. Et aussi quelques mois de fabrication ! Et en fonction des options choisies, la facture s’élève plus ou moins…

    Sam va voir durant la semaine un 4×4 aménagé également pour se familiariser avec ce qu’on peut trouver comme véhicule et comme aménagement. J’avoue que les photos ne m’avaient pas particulièrement emballées, je trouvais cela un peu trop exigu également.

    Quelques temps après, on va voir un Defender 130 (le 110, ce n’est pas la peine, la différence entre les deux, c’est… la banquette arrière, et il nous en faut une avec les enfants !). Il est équipé d’une cellule Azalai. Une cellule qui est donc soudée au véhicule. Voilà, c’est tout ou rien (pareil, ça peut être un avantage ou un inconvénient). La cellule est un peu plus grande que la Gazell, on peut aménager la banquette cuisine en un lit pour les enfants…. Très intéressant, mais le prix est un peu trop élevé, il faut y réfléchir sérieusement.

    Entre temps, Sam prend contact avec un autre vendeur d’un Defender 130 avec une cellule Azalai également, mais comme ils sont dans le sud, c’est un peu loin pour se déplacer en vitesse pour le voir.

    En attendant, on ne perd pas le nord et on se rend au Salon du Véhicule de Loisirs au Bourget !

    C’est une bonne idée pour voir plein de beaux véhicules neufs et bien aménagés. Il y a également des campings-cars, des caravanes… mais aussi des vendeurs d’accessoires. Cela nous permet de bien réfléchir et de se donner une idée des aménagements disponibles sur le marché. De se conforter dans nos envies et nos idées. Alors, oui, c’est sûr que dans un camping-car, on a plus de places. D’ailleurs, parfois on voit de vrais monstres… Mais le gros hic quand je les regarde… Qu’est-ce qu’ils sont bas sur roue !! J’aurai peur à chaque fois que les cailloux que l’on peut trouver parfois sur la route défoncent tout ! Et ajoutez la longueur du véhicule….. Euh… comment ils passent les vallées ? Et certains virages ?

    Bon, c’est sûr ! Fiabilité avant tout du véhicule ! Un tout terrain ! Un 4×4 c’est très bien !

    Bon il y a les vans aménagés qui sont pas mal parfois, mais voilà, il faut quand même emporter pas mal de choses, et tout…. Niveau organisation, je ne sais pas trop si moi je me sentirai à l’aise (les enfants, eux, sont ravis comme tout de monter à l’échelle pour atteindre le lit « en haut » ). Un Sprinter 4×4 fait de l’oeil à Sam, mais la cellule intégrée n’est pas exactement conforme à ce qu’on souhaite : ben oui, y’a qu’un seul lit pour dormir ! (on ne regarde même pas les prix, on ne veut pas se donner de syncopes 😉 ). La seule option avec les enfants n’est pas très encourageante…. Bon… On verra également la fameuse cellule Tischer. Amovible, tout ça. Elle est séduisante également, assez spacieuse. Après, il est vrai qu’on est de nouveau sur le « amovible ». Avantages… inconvénients…. Et on en trouve très peu d’occasion. Neuve, certes, on a  le cahier des charges, mais les tarifs augmentent très très vite ! Il faudra forcément faire avec de l’occasion !

    Bon, on fait quelques découvertes de vendeurs d’accessoires, on commence à réfléchir « et l’eau ? Comment on la rend potable hein ? » et puis les matelas, qu’il faudra forcément refaire….. Il y a également quelques véhicules d’occasion en vente, mais rien qui ne nous intéressent. Dommage !

    On repart du salon bien fourbus, mais avec des convictions renforcées : un véhicule robuste, tout terrain, increvable, capable d’être réparé sans trop d’électronique. Une cellule plutôt de type Azalai. Pas trop grande, mais pas trop petite non plus. Pas de poids lourd (parce qu’il faudrait qu’on passe tous les deux notre permis poids lourd, et ça, moi, c’est hors de questions !) et ce n’est pas vraiment pratique en ville non plus.

    Finalement, notre deuxième vendeur de Defender 130 avec cellule Azalai nous donne rendez-vous. C’est le même week-end que le salon du véhicule d’aventure, qui se déroule dans le sud. Ca nous permet avant de voir la cellule de pouvoir discuter avec des passionnés de ce type de véhicule, que ce soit en mode 4×4, tente, cellule fabriquée de manière artisanale, ou pas un constructeur. Ils nous permettent de regarder ce qui est important pour se rendre compte si le véhicule est en bon état. Bref, ainsi, on n’arrivera pas tels des newbies devant !

    Et le lendemain… Nous découvrons le véhicule en question. Le Defender 130 tient toutes ses promesses, il a même le pare-buffle ! De plus, la cellule Azalai est légèrement différente de la précédente que nous avions vue. En effet, dans cette dernière, il y a une planche qui peut descendre sur la banquette arrière pour faire un troisième lit ! A vrai dire, cela permettrait que chaque loulou ait sa place propre et qu’ils aient donc plus d’espace pour dormir ! Je veux bien que les garçons soient des modèles de voyage, mais vu comme ils se chamaillent parfois le soir déjà dans la tente alors que nous sommes entre, ça ne peut pas faire de mal de prévoir plus d’espace !

    Au final, j’ai un meilleur feeling avec celui-ci que le précédent. Je m’y sens mieux et j’arrive à me projeter dedans avec les enfants. J’imagine que Sam aussi ! Notre vendeur est en plus très sympathique et ne cache en rien les raisons pour lesquelles il s’en sépare (avec une pointe de regret). En tout cas, c’est décidé ! Ce sera celui-là ! Il faudra bien sûr qu’on se l’approprie, qu’on le fasse nôtre, mais nous sommes tout heureux de cette transaction !

    A présent, on s’organise pour faire la transaction et le ramener ! Heureusement, ce sont les vacances d’octobre, cela tombe bien ! Me voici à confier les loulous à leur mamie, car bon…. de la route et de la route et des papiers pendant un week-end, autant dire que ça ne va pas être une sinécure pour eux ! Nous descendons avec Sam dans le sud avec la voiture, nous faisons la transaction (des papiers, des papiers !) et hop, à nous la longue remontée vers le nord. Sam s’occupe du 4×4, tandis que je me charge également de ramener les pneus qui vont avec. Et nous testons pour la première fois la nuit dedans ! C’est l’occasion également de le prendre en photo sous toutes ses coutures !

     

     

     

     


  • On reprend du service !

    Hey oui !

     

    Après quelques années de mise à l’arrêt, notre blog se refait une beauté !

    Bien que je ne partageais pas ici nos aventures en voyage, nous avons poursuivi nos escapades avec nos loulous et Sam se faisait un plaisir de rendre compte à quelques jours près ses photos et nos découvertes sur Facebook. J’avoue que je me suis énormément reposée sur ce qu’il faisait et en profitait pour me pelotonner dans mon sac de couchage pour récupérer de nos sacrées journées.

    Mais alors ? Pourquoi se remettre à bloguer ?

    Parce que tout le monde n’a pas Facebook, parce qu’il est plus simple de poser plus en détails différentes petites choses ici dans notre espace personnel. De prendre le temps de raconter les choses différemment. De  rendre compte de notre progression. Parce que oui, nous avons un nouveau projet !

    Ceux qui nous connaissent savent que nous avons toujours voyagé. C’est une des passions qui nous réunit Sam et moi ! Que voyager durant longtemps, voir « faire le tour du monde » était un de nos vieux rêves (vous savez, ceux-là qui semblent si lointains et que l’on ressort au détour d’une conversation). Et à la fin de l’été dernier, en août 2019, Sam me pose la question : « et si on le faisait maintenant ? ». Après tout, les enfants ne sont pas encore trop grands, on peut suivre le programme scolaire sans trop de souci, ils n’ont pas non plus de soucis de santé, et nous pas encore !

    Je vous avoue que c’est toujours un peu un choc, avec les « et si ? » et les « mais ». Il vaut mieux prendre le temps de réfléchir, de ce que ça veut dire pour soi, son boulot, sa vie quoi !

    De mon côté, en tant que fonctionnaire, je dois poser assez vite ma demande et bien étudier quelle demande exactement faire afin que cette dernière ne soit pas refusée. Sam, lui, travaille dans le privé, il n’a pas à prendre cette décision tout de suite, et heureusement (on vous dira pourquoi plus tard) !

    Les décisions prises,  il ne reste plus qu’à décider d’où aller et avec quoi y aller !

    Pour le coup, on a regardé un petit peu ce qu’on pourrait faire en véhicule et qui mettrait tout le monde d’accord, serait aussi rassurant pour partir en famille. Et là…. L’Amérique du Sud nous fait de l’œil…. Sam avait passé un peu de temps en Argentine, mais moi, jamais. Bon, déjà, on ne parle pas un mot d’espagnol tous les deux, mais les lignes de Nazca, la lointaine destination d’Ushuaïa, et pourquoi ne pas remonter vers le Machu Picchu, ça me laisse rêveuse tout ça. Et en partant en été/automne de chez nous, ça nous ferait arriver juste avant l’été de là-bas pour vraiment descendre tout au sud ! Ensuite, il ne restera qu’à regarder vers le Nord… jusqu’à peut-être retrouver l’Alaska ?

    Mais afin de se laisser une grande latitude de décisions et de changements, la destination ne sera pas plus précise que ça ! Juste l’océan à traverser, et une fois là-bas, nous verrons !

    Maintenant, l’aventure commence par les préparatifs, et rien que ça, il y en a de quoi dire ! A moi de vous conter à présent toutes nos péripéties pour y arriver !

    A de bonnes retrouvailles, en espérant ce blog vous soit toujours aussi agréable qu’auparavant !


  • Epilogue du Canada et trajet

    L’heure du départ a sonné.

    Nous terminons notre rangement en vue de prendre l’avion. Cette fois-ci, il faut mettre les bonnes choses dans les bons sacs, préparer ce qu’il faut pour le voyage et de quoi s’occuper dans l’avion. On lave, on jette, on donne.

    On quitte le camping vers 11H pour l’aéroport. On y rend la voiture sans souci et Stef étant la première à partir, on l’enregistre et on pose ses bagages même si son vol est dans 3H. Le nôtre est dans 6H. On s’installe au Kidsport en attendant : une aire de jeux dans l’aéroport pour les enfants. Au moins, le Chocobo s’éclate comme un fou, moi j’ai la désagréable surprise de voir que j’ai pété l’écran de ma liseuse (alors qu’elle était dans sa protection et tout… ).

    Plus qu’à s’envoler pour la France après les aux-revoirs… La fin du voyage et le retour à la maison…

    Après…

    Stef est bien revenue en Nouvelle-Zélande, sans aucun problème. On ne le savait pas à l’époque mais on la reverra l’été suivant ! Et l’été d’après aussi !

    Quant à nous, le retour s’est bien passé malgré le fait que ma liseuse soit morte. Je m’en suis rachetée une pour le coup ! Et le téléphone de Sam refonctionnait, mais il s’en est racheté un autre quand même…

    De ce voyage, notre Chocobo en garde pas mal de souvenirs. Il nous en parle régulièrement.

    Et pour conclure, voici un petit visuel de notre périple. Une image aide mieux à percevoir notre trajet.

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  • Samedi 9 Août : Calgary

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    Bon, ce matin, nous rangeons tout dans la voiture et partons pour Calgary.

    Nous repassons la frontière pour entrer au Canada et elle se fait sans le moindre problème. Arrivés à notre destination, nous planterons notre tente au Calgary West Campground.

    On finit nos restes pour le repas du midi (de la purée) et transférons nos photos sur les disques durs de chacun. Cela nous prend un certain temps, mais nous irons ensuite visiter le centre-ville de Calgary.

     

     

     

     

    Nous tombons en plein festival de Chinatown ! Mais rien de bien intéressant ne s’offre à nous et nous sommes un brin déçus par le centre-ville. A part la rue commerçante axée sur les boutiques de touristes, la ville n’est guère attrayante. D’ailleurs, il vaut mieux se garer le week-end pour la visiter, car en ce moment, le parking est à 10$ de l’heure plutôt que 3 !

    Nous repartons faire nos courses pour le soir (on n’avait plus de couches !!). Pour notre dernier repas, on décide de faire des hamburgers maison !

     

     

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    Après le repas, une lourde tâche nous attend : on commence à trier, à ranger et laver la voiture pour la rendre demain. Que de boulot et c’est fatigué que nous passons notre dernière nuit au Canada.


  • Vendredi 8 Août : Two Medicine Lake

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    Nous partons ce matin pour le sud du parc Glacier.

     

     

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    Nous faisons un petit stop aux Running Eagle Falls où on va voir une jolie cascade et un nature trail très simple.

     

     

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    On se rend ensuite vers Two Medicine où le campground est déjà rempli (ce n’est pas pour nous ce soir !). Nous mangeons à la place près du lac (il y a des tables) et partons ensuite en balade.

     

     

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    A la base, on souhaitait faire le tour de ce lac, malheureusement, le trail est fermé comme nous l’apprend le panneau juste devant : les rangers l’ont fermé pour laisser les ours pêcher tranquillement.

    Changement de programme : on emprunte la route de Rocking Falls.

    Le trail est plutôt plat et nous faisons des tours et des détours vers le lac puis vers Aster Falls. On grimpera au point de vue et nous ferons une pause là-haut. Sam et Stef partiront alors à la recherche de Huckleberries (avec succès !) et au lieu de poursuivre, nous rentrerons à la voiture.

     

     

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    Sur le chemin du retour, une belle surprise nous attend ! Un élan femelle est en train de nager dans l’étang, plongeant pour attraper les herbes sous l’eau ! Nous l’observons avec attention, les photographes en profitant car il s’agit de notre dernière balade à Glacier.

     

     

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    On reprend la voiture et quittons le parc. On se pose au Johnson’s Campground de nouveau et passerons une dernière nuit aux USA.

     

     

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  • Jeudi 7 Août : Hidden & Avalanche Lakes

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    Ce matin, nous ne sommes pas pressés car notre camping de ce soir est Réservé (c’est le mot magique par ici !). Nous rangeons notre camp tranquillement et à peine décollons-nous qu’on nous demande si on peut prendre notre place ! C’est la folie dans les campings de Glacier ! Nous quittons notre camping où nous étions ma foi très bien pour prendre la route.

    Nous roulons de nouveau sur la Going to the Sun Road jusqu’à Logan Pass cette fois-ci. Il n’est que 9H et pourtant le parking est déjà bien rempli !

    On trouve ici le départ pour le Overlook de Hidden Lake. Cependant, on ne peut qu’aller au Overlook, et non jusqu’au Hidden Lake dans tous les cas : la trail pour y aller est fermée car beaucoup d’ours viennent y pêcher la truite en ce moment (ils préparent leurs réserves pour cet hiver) et pour ne pas les déranger, les rangers ont tout simplement fermé le chemin. Il faut dire que vu le monde, la faune a de quoi être découragée !

     

     

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    Au final, c’est une courte balade de 2H (oui, 2H de balade, c’est court chez nous !) avec un tout petit dénivelé. Le chemin est une véritable autoroute à touristes et donc très accessible. Mais mine de rien… Moi qui pensais au vu du monde que nous ne verrions aucun animal.. Pas du tout ! Dès les premières fleurs sauvages, nous apercevons des chèvres de montagne. Une, deux… trois… De plus en plus et de plus en plus près ! A cela, on rajoute des marmottes et des Ground Squirrels.

     

     

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    Quand nous arrivons à l’overlook, en plus de la jolie vue sur les montagnes et le fameux lac, nous pourrons observer tout notre saoul un troupeau de chèvre avec des bébés ! Elles nous suivront même sur le retour avant que nos chemins ne divergent.

     

     

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    Nous voici de retour sur le parking archi-bondé (comment pouvait-on y mettre plus de monde, je ne sais pas, mais ça s’est fait !) et à peine décollons-nous que quelqu’un vient prendre notre place ! (il n’y a pas que les campings qui sont pris d’assauts !)

    Nous poursuivons tranquillement sur la Going to the Sun Road, et nous nous arrêtons près de la rivière pour manger.

    Le repas dans l’estomac, Sam part comme d’habitude faire des photos. En regardant le paysage tout en surveillant le Chocobo, mes yeux ne croient pas ce qu’ils voient : au milieu des rapides je vois la tête de Sam qui dépasse !! Je préviens Stef qui part plus vite que moi savoir ce qu’il se passe. Rien de grave heureusement ! Sam est arrivé à remonter tout seul de ces rapides (qui se terminaient non loin de là en piscine tranquille). Il nous apprend qu’il essayait de secourir un enfant qui glissait sur la paroi des rochers et que…. Ben il a glissé ! Heureusement, son appareil photo était sur son pied, malheureusement, il avait son téléphone dans la poche.

    Bon, on regarde, on le sèche et on le met au repos sur le tableau de bord bien derrière le pare-brise au soleil. On espère que le soleil fera son action.

    En attendant, on part en balade pour voir l’Avalanche Lake en prenant la Red Ceddar Trail.

     

     

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    La balade est courte et avec un faible dénivelé. Et comme son nom l’indique, le chemin traverse des bois de cèdre rouge jusqu’à un grand lac. La pause est très agréable pour tout le monde. Il y a des bancs, le Chocobo trempe ses pieds dans l’eau avant de courir sur le chemin du retour. On passe à la fin devant un joli canyon creusé dans la rivière et repartons vers le camping réservé.
    Sur le chemin, on s’arrête au Apgar Village où nous mangeons glace et Frozen Yogourt aux Huckleberries (la spécialité du coin !) au Eddie’s. L’arrêt est agréable et nous repartons repus jusqu’au Fish Creek Camping.

     

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    Bon, dans la soirée, on ose rallumer le téléphone. Et il fonctionne toujours ! Bon, l’écran est un peu bizarre et pour plus de sécurité, on sauvegarde tout sur PC, mais…. c’est bon signe !


  • Mercredi 6 Août : Iceberg Lake

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    Bon, hier, on a compris que pour avoir un emplacement dans un camping du parc, il faut être au taquet ! Donc, ce matin, on démonte le camp et on roule de suite vers un des campings ! On va au Rising Sun Campground, quitte à essayer d’avoir une place autant bien choisir son camp, parce qu’on a qu’une seule chance !

     

     

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    Ouf, nous y serons en temps et en heure ! Nous installons notre tente (ahah, plus personne ne pourra prendre notre emplacement !) et quand nous partons une fois ceci fait, le camping est déjà rempli alors qu’il est à peine 9H ! (quand nous étions arrivés il y avait plusieurs emplacements de libre, on a même eu le luxe de choisir quoi !)

    Une part de stress est partie, et nous retournons vers Many Glacier pour commencer la Iceberg Lake trail. Il s’agit d’un aller-retour pour rejoindre un lac rempli d’icerbergs. Enfin, si tout va bien, car selon le temps/les saisons/les années, il peut ne plus y avoir de glaces sur le lac… 16Km (donc 8Km pour aller jusqu’au lac) sur un dénivelé de 380m.

     

     

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    Au final, la montée est douce et continue, le chemin très facile. Nous ferons un stop à mi-chemin aux Ptarmigan Falls pour boire un coup d’eau, manger un biscuit et dégourdir les jambes du Chocobo tout en profitant du spectacle de l’eau courant sur la roche.

     

     

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    A notre arrivée au lac, gros coup de chance : un élan mâle, aux grosses ramures, mange juste à côté de nous, tranquillement, sans être effrayé par tous les randonneurs. Il doit avoir l’habitude car il mène son bout de vie tranquillement, mangeant et finalement disparaissant quand l’herbe lui semblait plus verte ailleurs.

     

     

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    Et puis, notre attention se reporte sur le lac. Et là, pouf ! On retient notre souffle ! Ce lac est une merveille avec ses icebergs flottants. Un havre de paix aux couleurs sublimes, à l’eau ultra fraîche sous le soleil chaud…. Ouah, on se pose, on regarde, on mange aux rives de ce lac, et on se gorge de sa vue jusqu’au moment où il faut bien repartir…

     

     

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    Le retour se fait facilement et dans la bonne humeur. Sur une pente avalancheuse, nous verrons de nouveau un ours noir (il aura fallu être aux USA pour voir autant d’ours !), et ferons quelques courses au petit marché de St-Mary (le minimum pour manger !).

     

     

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    Nous rentrons tout contents au camping, jusqu’à ce qu’on aperçoive nos voisins sur le qui-vive. Que se passe-t-il ? On approche d’eux, ils observent la forêt, à la lisière du camping, on fait pareil.. Boum, une ourse et son petit dans les fourrés se baladent, là juste à quelques mètres ! On regarde, en se disant que oui, tiens, finalement, ce ne sont pas des légendes tout ça et que les ours sont bien dans le coin… Ils poursuivront leur bonhomme de chemin, et nous irons dormir nous reposer de cette journée.

     

     

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