Catégorie : 2010 Inde & Népal

  • Jeudi 22 Avril : Une chaude arrivée

    Jeudi 22 Avril : Une chaude arrivée

     

     

     

    Arrivés à Muscat à 6h, c’est tout défraîchis que nous découvrons ce petit aéroport tout confort pour attendre notre correspondance prévue à 10H45. Comment se priver d’utiliser les petites choses offertes par Oman Air comme une brosse à dents avec dentifrice en attendant ?

    Malheureusement, cela ne fera paraître en aucun cas les bancs métalliques plus confortables. A peine a-t-on l’impression de s’endormir qu’une hôtesse nous demande de quitter la salle pour venir s’identifier à la gate pour le vol.

    Un simple aller-retour mais qui aura coûté notre sommeil.
    A peine embarqués pour un vol de 3H, repas englouti que je monopolise les sièges vides de l’avion pour partir à la recherche de Morphée.

    Nous survolons des paysages désertiques, et Sam ne se prive pas de les contempler. Tout est jaune, sableux et vide.

     

     

     

     

    Finalement, le voyage dans les airs prend fin, et nous trouvons le sol de Delhi à nos pieds, en train de nous attendre. Une fois les bagages récupérés, Sam change un peu de monnaie et nous partons à la recherche d’un moyen de transport pour nous rendre près de la gare de New Dehli.

    Une bouffée d’air chaud nous souffle à la figure tandis que nous marchons pour rejoindre le bus. 39°C. A l’ombre. Bienvenue en Inde, durant la saison sèche.

    Si la plupart de nos compatriotes ont choisi un moyen de transport personnel comme le taxi ou le rickshaw, pour notre part, nous avons opté pour les transports en commun. Les Delhi Transport Corporation vous emmènent près de la gare pour 50 roupies par personne, et là, pas besoin de négocier, tout le monde paie le même prix ! Bizarrement, nous sommes les seuls Européens dedans, et nous regardons partir nos amis touristes en voitures individuelles, alimentant ainsi le trafic déjà gargantuesque de Delhi.

    A peine sur la route que déjà, la douce musique des klaxons vient retentir dans nos oreilles. J’avais oublié cet aspect si particulier de l’Inde où le bruit fait loi. Ce sera à celui qui fera le plus de tapage avec sa moto ou sa voiture qui passera ou qui doublera le premier. Peut-être une des choses les plus marquantes de ce pays, et l’une des plus fatigantes, car cela ne s’arrête pour ainsi dire jamais.

    La route défile sous nos yeux fatigués, abrutis par la chaleur brusque. Delhi n’a jamais eu autant de travaux. Ils poursuivent une ligne de métro reliant la capitale à son aéroport. Une très bonne idée quand on sait que ce transport ferroviaire coûte moins de 10 roupies par personne. Manque à gagner certains par contre pour tous les conducteurs de rickshaws. En tout cas, ce sont des travaux gigantesques et l’on se demande si l’on en verra la fin un jour.

    Nous atterrissons finalement derrière la gare de New Delhi.
    Elle grouille de population. C’est une énorme fourmilière, l’ordre en moins. Tous ces gens attendent leur train au soleil, dans la chaleur…. Ou tout simplement traverse la gare pour se rendre de l’autre côté, tout comme nous. Nous voulons atteindre un but bien précis : le comptoir pour retirer les billets de train avant de nous installer dans une guesthouse.

    Pour trouver notre chemin, Sam demande aux représentants de l’ordre présents où le comptoir pour étrangers se situe, afin d’éviter de se faire embarquer dans une petite gargote où l’on vous allège d’un peu plus d’argent que nécessaire pour le même service.

    Après maintes renseignements, nous devons sortir de la gare, entrer dans un bâtiment à droite, grimper des escaliers et tomber *enfin* sur le panneau bleu nous indiquant la bonne place ! Tout ça dans la chaleur, dans la poussière avec de gros sacs sur le dos, et une nuit blanche derrière nous.

    Cela semble un havre de paix. Pas de bruit, de l’espace, du silence, un peu d’air frais, des fauteuils. Il y a ici tous les horaires des trains, bien loin de l’agitation de la gare. Les employés parlent anglais et vous explique indifféremment les différences entre les classes de train et vous conseille par ailleurs d’avoir une demi-heure d’avance.

    Notre choix est vite fait : nous prenons deux places dans le train daily pour Varanasi. Départ demain à 18H45. 3eme classe. Total : 612 roupies pour un voyage de plus de 11H. Soit environ 10 euros, ahah, la SNCF n’a qu’à bien se tenir !

    Les formalités faites, il ne nous reste plus qu’à partir à la recherche d’une guesthouse !


  • Mercredi 21 Avril : Un départ mouvementé

    Mercredi 21 Avril : Un départ mouvementé

     

     

     

    Voilà un voyage qui commence bien : d’une durée de quinze jours, il est passé à dix ! Etait-ce par un excès de flemme ? Un besoin de se reposer ? Eh bien non ! Catastrophe naturelle, rien que ça !
    Un volcan islandais s’est trouvé le besoin de cracher ses flammes la veille de notre départ. Ce dernier sera-t-il annulé ? Nous voyons les aéroports européens fermer les uns après les autres, les vols reportés, puis de nouveau annulés. Sam ne cesse de téléphoner, quémandant nouvelles et reports du vol…On se ronge les ongles à attendre une réouverture d’aéroport. On déglutit en voyant les files d’attente chez Air France, et on se félicite de partir avec Oman Air ! Plus petite compagnie, moins de vols et par conséquent… moins de personnes à contenter !Vol confirmé pour mercredi, encore faut-il être sur la fameuse liste d’attente prioritaire… On ne le saura que vers 16H, mais le beau casse-cou qu’est mon compagnon avait décidé de toute façon, de passer en force ! Qu’est-ce que le passage en force ? De se pointer à l’aéroport avec ses bagages et attendre un désistement de dernière minute. Nous n’en aurons pas besoin, même s’il se fera pour deux personnes, car nos noms sont sur la Liste d’or ! C’est un peu comme si on avait gagné au Loto, les sous en moins. Il faut dire qu’on évite d’avoir dépensé de l’argent pour rien, les billets sont rentabilisés.

    Il reste une dernière chose à régler : la manie de mon chéri à tomber sur les bugs informatiques, les fouilles douanières ou ce genre de choses. Rien qu’à l’enregistrement, il aura fallu trois quarts d’heure à notre charmante hôtesse pour enregistrer Monsieur. Qui a dit qu’on n’aimait pas prolonger le suspense jusqu’au bout ?

    Un dernier petit McDo, une dernière petite sonnerie au scanner pour Vous-savez-qui et ça y est, nous voilà dans l’avion ! Il n’y a pas à dire, je suis satisfaite par les services prodigués par Oman Air : les sièges sont plus spacieux et confortables, on mange régulièrement, on a une télé individuelle et nombre de films à gogo, de quoi s’occuper en attendant d’atterrir à Muscat vers 6H, heure locale. Ne me demandez pas l’heure française, ça serait déprimant rien que d’y penser. Nous y attendrons notre correspondance avec une certaine… impatience !