Catégorie : Vieux Carnets

  • Mercredi 13 Avril : Premiers pas dans la jungle

    Mercredi 13 Avril : Premiers pas dans la jungle

    Sangsue Song

     

     

     

    Pour bien préparer notre trek et surtout notre après-trek, nous nous sommes levés à 7H tapantes. Eh oui, d’autres soucis se sont emparés de notre esprit. Si ce n’est l’inquiétude de la marche en pleine jungle, il nous faut penser où trouver un changeur de monnaie (aucun distributeur Taman Negara) car nous sommes bientôt à court de billets. De plus, il nous faut songer à comment partir de Taman Negara, si c’est possible de le faire en rentrant du trek ou plutôt le lendemain matin…

    Finalement, à 9H30, le gong est sonné ! Nous sommes au Rippi’s Hostel où nous terminons les derniers préparatifs. Rippi nous avait demandé d’apporter dans notre sac des vêtements de rechange, des claquettes et nos permis pour entrer dans le parc avec notre appareil photo, sans oublier le « raincoat » (il paraît qu’il pleut un tantinet souvent dans les forêts tropicales…). A cela s’ajoutent quelques petites choses amenées par nos guides : des tapis de sol, 3 bouteilles d’eau d’1,5L, de la nourriture et des sacs de couchage. Sam et moi, on se répartit nos charges de telle manière que ce soit lui le plus chargé, c’est l’homme et en plus, il a des genoux plus solides et de l’énergie à revendre !

    Le trek commence de manière pragmatique : nous traversons la rivière et allons au bureau d’accueil pour nous enregistrer et montrer que nos permis-photos sont bien valides. C’est bien étrange : ils nous demandent combien de sacs plastiques nous emportons, le nombre de chaussettes ou encore le nombre de maillots de bain et de piles… Je n’ai pas bien compris l’intérêt pour le coup. Serait-ce pour prévoir le nombre de déchets à chercher dans le parc ? Ou bien pour nous recontrôler à la sortie histoire de vérifier que l’on n’a rien jeté ? La question restera un mystère… Mais la bonne nouvelle, c’est que l’hôtel à l’intérieur du parc change de la monnaie et c’est le seul à le faire par ailleurs. A un tarif exorbitant mais au moins nous ne sommes plus à sec !

    Nous embarquons de nouveau. Notre pirogue nous emmène jusqu’à la Canopy Walkway. Non, ce n’est pas le début de notre trek, mais un bonus (payant). Il s’agit d’un chemin fait de ponts suspendus à hauteur de la canopée, c’est-à-dire le sommet des arbres de la jungle. Bien sympa à faire, pas très long et d’agréables sensations comme par exemple, l’impression de marcher en rebondissant (selon qui marche devant vous). Je rassure tout le monde : mis à part un effondrement total du pont, il est pratiquement impossible de tomber : les filets des deux côtés du chemin sont aussi grands que moi !

     

     

    Canopy Walkway

     

     

    Après ce sympathique interlude, nous reprenons le bateau pour 1H30 de traversée, le temps de rejoindre notre véritable point de départ. Le soleil tape et nous partirons dans la jungle avec de beaux coups de soleil, et on profite du voyage pour manger notre repas du midi.

    Enfin ! Ca y est ! On débarque. Personne aux environs… On se prépare pour pénétrer dans la jungle avec tout ce que nous avons entendu : moustiques, sangsues… On monte haut nos chaussettes et on rentre notre pantalon dedans avant de nous asperger copieusement de répulsifs. Antoinette a acheté spécialement un anti-sangsue et nous avons l’impression qu’elle va vider toute sa bombe sur ses chaussettes (et non les chaussures). Mal lui en prit car la peau de ses pieds, sous ses chaussettes brûlera toute la journée. Sur ces dernières petites choses, nous partons.

    La jungle est luxuriante, pleine de bruit et de vie. Le soleil passe à peine à travers les feuillages, les racines s’entremêlent sous nos pieds. Les cris des gibbons et le pépiement d’oiseaux différents nous accompagnent.

    Les sangsues nous font de l’œil… Je n’en avais jamais vu auparavant, et la seule image que j’en avais gardée était celle d’un épisode de la Petite Maison dans la Prairie. Je pensais qu’on en attrapait en nageant dans une rivière infestée, que c’était même assez gros, mais pas du tout ! C’est tout simplement répugnant ! Une minuscule tentacule brune se tend vers vous, presqu’invisible, essayant de s’accrocher à vos chaussures, à votre peau pour ensuite la mordre et se repaître de votre sang. Elle se dandine, on dirait presque une antenne satellite réagissant à la présence de sang chaud.

    Nous traversons passages boueux, cours d’eau, racines d’arbres gigantesques, des troncs, des lianes et toute autre sorte d’obstacles, sans compter que nous escaladons, sautons, enjambons et tout autre verbe d’action pouvant s’ajouter à la limite (sans oublier le verbe glisser par ailleurs).
    Marcher dans la jungle est une expérience.

     

     

    Jungle

     

     

    Toute l’eau habitant dans notre corps décide soudainement de le déserter dès que l’on se trouve sous le couvert de cette végétation foisonnante. Nous sommes en permanence trempés, même lorsqu’on ne fait que se tenir debout. L’air est humide, un peu étouffant, mais notre sueur nous permet de garder une impression de fraîcheur.
    Notre guide s’appelle Ami. Il fait ça depuis quelques années, et un trek de deux jours pour lui, c’est une balade de santé. Il commence à nous introduire la jungle en nous présentant l’antimoustique local : le jus d’une feuille que l’on extrait et dont on s’enduit le corps. Quelques mètres plus loin, il nous présente la plus grande fourmi du monde, en n’omettant pas de la citer comme nourriture potentielle.

    Nous marcherons par moins de 6H ce jour-là. Et nous avons même de la chance : la rivière que nous devions traverser n’est qu’un ruisseau suite aux derniers jours de beaux temps. Nous avons échappé au pire, sachant que la semaine dernière, il ne cessait de pleuvoir et que la rivière atteignait le torse…
    Pour autant, ce n’est pas parce qu’il fait beau qu’il ne pleut pas. Non, il pleut seulement moins. Vers 17H, nous apercevons les premières gouttes de pluie qui s’approchent peu à peu de nous. Nous utilisons le K-way pour protéger nos affaires sur le dos, car vu que nous sommes déjà entièrement trempés, ce n’est guère la peine de le mettre sur notre dos.

     

     

    Camp de Nuit

     

     

    Nous arrivons à notre camp pour la nuit : d’immenses grottes qui servent généralement d’abris pour les éléphants durant la mousson. Ami prépare un feu et le repas tandis que nous explorons les environs, découvrant nombre de chauve-souris habitant les environs. On se débarbouille à la rivière un peu plus bas. Nous mangeons peu de temps après, tandis qu’Ami nous explique qu’il fait ce feu non pas forcément nous tenir chaud, ou cuire le repas, mais surtout éloigner les animaux sauvages, comme cités précédemment, les éléphants. C’est déjà arrivé que durant la nuit, malencontreusement, un éléphant qui était venu trouver refuge par ici écrase une personne dormant sur le sol…
    De quoi nous laisser faire de beaux rêves cette nuit…..

    Petit interlude geek
    Il semblerait que les sangsues aient réveillé une pensée en moi, compréhensible seulement pour certains joueurs.
    Voilà à qui les sangsues m’ont fait penser !

     

    Maniac Mansion


  • Mardi 12 Avril : Arrivée à Taman Negara

    Mardi 12 Avril : Arrivée à Taman Negara

    En bateau

     

     

     

    6H30, il est l’heure de se lever. Le portable ronronne son refrain monotone, histoire que l’on ouvre les yeux et que l’on ne soit pas en retard pour notre bus.

    En parlant de ce bus, nous devons être à la gare pour 8H30. On avait prévu de l’avance comme il faut, mais il se trouve que le monorail a du mal à être à l’heure ce matin… Et il est incroyablement bondé, ça me rappelle des souvenirs très récents ça. Kuala Lumpur est bel et bien une capitale avec ses transports publics qui ont de temps à autre des soucis !

    Rassurez-vous, nous sommes à l’heure pour le prendre ce bus ! Et quel bus : de la place pour les pieds, la clim’, de bons fauteuils, et pas plus cher qu’en Inde ! Quel changement ! Même les nôtres font grise mine en comparaison… La Malaisie offre l’avantage de prix peu coûteux et d’un confort high tech malgré tout, et je dois dire que ce mélange des genres est très séduisant…

    Nous arrivons à la gare de Jerantut à 11H où dès notre descente, on nous aborde pour savoir si on veut se rendre à Taman Negara, le parc national. Ca tombe bien, c’est là où on va. Si en Inde nous avions tendance à flairer l’arnaque, sachez que pour le coup, ici, c’est au prix du coin (dixit le Lonely) et que de toute façon, il n’y a pas trop le choix niveau agence de bus proposant le voyage… Jerantut, c’est un peu la zone. Il y a certes une gare de train, une gare de bus, mais le reste… la ville est un brin morte…

    Pour en revenir à notre trajet, nous réservons donc au monsieur nos places sur un bateau. Eh oui, pour aller au parc, on a le choix entre le faire en bus, ou de descendre la rivière. On essaie donc ce qui semble le plus attrayant : la rivière !

    12H30, nous revenons après un rapide tour de ville à la petite agence de voyage pour nous rendre à l’embarcadère des bateaux. Notre monsieur nous fait monter en voiture pour 30 minutes de trajet. Là-bas, il y a quelques petites agences qui nous font remplir des formalités : il faut un permis pour prendre les photos par exemple (si on ne le prend pas, gare à l’amende !), combien de temps nous restons là-bas, ce genre de choses… Comme notre croisière ne commence qu’à 14H, nous profitons de ce temps d’attente pour faire connaissance avec une femme qui était avec nous dans la voiture : elle s’appelle Antoinette, elle est hollandaise, et est partie en voyage pour un an. Elle aussi se rend à Teman Negara en bateau.

     

     

    Bateau pour Taman Negara

     

     

    Enfin, nous sommes dans la pirogue qui a l’extrême avantage d’avoir un toit pour se protéger du soleil. Nous sommes installés on ne peut plus confortablement et cette longue descente de rivière est très agréable, un véritable plaisir. On se sent comme des rois et le doux bercement de l’eau nous fait légèrement somnoler, malgré les rives bordées d’arbres géants qui ne peuvent qu’hypnotiser les regards…

    Ce n’est que 2H30 plus tard que nous arrivons en vue du village bordant le parc national. Première mission : trouver une guesthouse. Notre choix se portera sur une qui se trouve un peu à l’écart du village, certes, mais qui propose des prix plus modeste (40 RM la nuit en chambre double), et avec un cadre très agréable : chalets de multiples couleurs, jardins fleurissants et du calme !

     

     

    Guesthouse à Taman Negara

     

     

    A peine installés qu’on en profite déjà pour se doucher, laver quelques vêtements, et se pulvériser d’anti-moustiques, car ces bestioles sont nombreuses en bordure de fleuve. En tout cas, pour ma part, je suis déjà recouverte de quelques piqûres, heureusement qu’il n’y a pas de paludisme dans le pays !

    A présent que nous avons recouvré tout notre confort, il est temps de se mettre en quête des activités du soir, du lendemain et du surlendemain : que faisons-nous ? Vaste question s’il en est, d’autant que plusieurs choix s’offrent à nous. Pour en discuter, nous nous rendons sur un bateau flottant qui fait office de restaurant, histoire de manger un peu. La pluie se met à goûter et Antoinette vient nous rejoindre. Elle aussi se pose les mêmes questions : que faire ?

     

     

    Resto flottant

     

     

    De nombreuses discussions s’enchaîneront avec elle, mais également avec Rippi, ancien guide s’étant reconverti en agence de guides (si l’on peut dire) qui propose des trekks de plusieurs jours dans la jungle. Antoinette veut marcher trois jours, nous deux. Le hic, c’est qu’il faut être plusieurs pour que cela soit moins cher… Entretemps, nous nous faisons embarquer dans un safari de nuit dans une palmeraie du coin.

    Le 4×4 est bondé, plus deux autres dans le même état. Il n’y a pas à dire, ils rentabilisent ! Nous sommes installés sur les sièges de la voiture, donc un peu mieux lotis que les autres, même si la vue est peut-être moins bonne. Nous sommes à la recherche de petits animaux. Et malheureusement, nous ne verrons pas grand-chose : deux martin-pêcheurs, une autre espèce d’oiseau, deux chats sauvages ressemblant à des léopards, un cochon sauvage, une sorte de renard des arbres, une espèce de furet funambule et un troupeau de vaches domestiques. Ce safari est un peu frustrant en soi : impossible de prendre de bonnes photos, énormément de mondes pour peu de temps… Au final, il n’est vraiment pas indispensable !

    Nous revenons au village. Il est 22H et nous reprenons les discussions avec Rippi. Pas d’autres personnes intéressées, c’est la morte saison touristique… Bon, Antoinette se décide alors pour partir pour 2 jours de marche au lieu de trois, ce qui nous fait un peu baisser les prix du trekk pour nous (je ne suis pas sûre qu’à nous deux tous seuls nous serions partis, nous aurions plutôt opté pour les balades individuelles sans guide). Trois personnes : 250 RM par participant. Sachez qu’à partir de 4, les prix sont à 200 RM et ne descendent plus si on est plus (donc c’est le meilleur nombre pour partir, à plus, on commence à être trop nombreux !).

    Bon, à présent que le rendez-vous est fixé demain à 9H30, nous n’avons qu’une hâte : rentrer pour nous reposer, il est déjà bien tard et ce n’est pas un jour de marche mais deux qui nous attendent !


  • Lundi 11 Avril : Dans les rues de Kuala Lumpur

    Lundi 11 Avril : Dans les rues de Kuala Lumpur

    malaisie_02

     

     

     

    Nous atterrissons à Kuala Lumpur vers 5 heures du matin, heure locale (soit environ 22 heures en France). Malgré notre intense envie de dormir, la journée ne fait que commencer et ce n’est pas avec Sam que je vais pouvoir m’assoupir tranquillement !

    Après avoir récupéré nos bagages et pris de la monnaie aux distributeurs, nous quittons l’aéroport via un bus qui nous emmène à Sentral. Le bus met environ une heure pour rejoindre la capitale, ce qui le rend plus long que le train, mais il reste moins cher, et après tout, ce n’est pas comme s’il y avait beaucoup de choses à faire aussi tôt le matin.
    Le train met tout de même une demi-heure, car l’aéroport se situe tout de même à 75Km de la ville. Quoiqu’il en soit, énorme surprise en grimpant dans ce bus : aspect atypique, avec rideau multicolore et décoré de multiples grigris, il n’empêche qu’il a la clim, que l’on a de l’espace pour mettre ses jambes et qu’on peut basculer sans soucis en arrière pour s’installer on ne peut plus confortablement ! Rien à voir avec les bus indiens, et rien non plus à voir avec les bus ou cars français. Le voyage est royal et on essaie de récupérer au maximum durant cette heure de voyage qui passera bien trop vite…

    Ding Dong ! Nous voici arrivés à Sentral, une station centrale du métro de Kuala Lumpur. Ca tombe bien, on doit prendre le métro pour rejoindre Desi Pasar. Notre mission : réserver une chambre pour la nuit. Un peu au hasard en tournant les pages du Lonely Planet, notre choix s’est porté sur le Lok Ann Hotel, qui aura une chambre double pour 60 RM qui sera libre à 14H. Patienter, patienter… voici notre maître mot depuis hier. Heureusement, on peut laisser nos bagages à la réception, histoire d’aller vagabonder dans la capitale pour faire passer le temps…

     

     

    Jalan Petaling

     

     

    L’avantage du Lok Ann Hotel, c’est qu’il est bien situé. Près du monorail et du métro, dans Chinatown… Ce qui est un bon point de départ pour visiter Kuala Lumpur. Pour commencer notre visite, on regarde autour de nous et nous voyons les fameuses tours jumelles s’élever dans le ciel. Et voilà notre destination ! Sans plan, au hasard des rues qui se présentent devant nous, nous les atteignons. Ah, les tours jumelles Petronas… Dans ma tête, les images d’Entrapment (Haute Voltige) défilent. Sean Connery avec son chapeau, se mêlant aux touristes pour faire le repérage de son cambriolage… Manque de chance, nous ne pourrons pas l’imiter : le lundi, les tours sont fermées au public et nous ne pourrons pas bénéficier d’un des billets gratuits pour aller sur le pont reliant ces géantes vitrées…

     

     

    Tours Petronas

     

     

    Nous quittons la place pour rejoindre le monorail que nous prenons jusqu’à l’arrêt de Titiwangas. Pourquoi cet arrêt ? Tout simplement parce que c’est une gare de bus, et que demain matin, il nous faut en prendre un pour rejoindre le parc national de Taman Negara. Très simple, un bus part toutes les heures et nous réservons nos places pour huit heures, au même tarif que les locaux (et ça, c’est bien appréciable !).

    Nos pieds reprennent le travail et nous entraînent à travers Little India et rejoignent Chinatown. Devant nous, les marchés ont pris vie, on croise une mosquée et nous commençons nos expériences culinaires.
    Nous goûtons une sorte de jus fluo aromatisé aux fruits mêlés de glace pilée et de sucre. Bon, ce n’est guère une réussite pour tout vous dire… Le goût des fruits est trop fade et on ne sent que le sucre… Dommage ! Par contre, l’achat de fruits déjà découpés à piquer avec un batonnet pour manger en se promenant, ça c’est bon, c’est bien, c’est pratique et peu cher ! A consommer sans modération, surtout qu’il y a pas mal de choix en matière de fruits !
    Peu de temps après, on s’arrêtera dans un boui-boui au bout du marché aux têtes de poisson pour prendre notre premier vrai repas depuis des heures : une soupe de nouilles aux boulettes de porc !

     

     

    Poulpes Séchés

     

     

    Malgré toutes nos activités matinales, il est à peine plus de midi, et la chambre n’est pas encore prête… Nos corps disent stop et nous nous arrêtons dans un McDo ventilé, assis, avec un coca frais pour attendre que les dernières heures passent pour avoir enfin notre chambre. Parce que, bon, il fait chaud quand même, quelques 30°C sûrement, et je ne me vois pas continuer comme ça sans une bonne douche et surtout un peu de repos…
    Ultime dernier tour dans le marché de Chinatown et… ça y est… Hourra ! La chambre est prête et nous attend !

    La chaleur et la fatigue nous ont vaincus. La sieste est bien méritée et ressemble à un petit moment de paradis… Cela tombe bien, le temps de prendre une douche, de prendre quelques affaires, de transvaser les sacs et de dormir un peu, il se met à pleuvoir à verse !

    Nous attendrons la fin de la courte mais intense pluie pour ressortir, histoire de marcher et de manger un bout. Comme ce midi, nous nous installerons à un étal, que l’on appelle ici, un hawker (c’est-à-dire un restaurant ambulant, qui apparaît surtout aux heures de repas sur une place où il n’y avait rien auparavant). Nous commandons des plats grâce aux photos proposées, mais il semblerait que malgré les images, notre cuisinier n’a pas tout à fait compris ce que l’on veut puisqu’il ne nous sert absolument pas ce que nous avons commandé ! Il nous oublie même… Enfin, les jus de fruits frais sans ajout hormis la glace sont excellents !

     

     

    Hawker

     

     

    Nous rentrons en monorail dans la relative fraîcheur de la nuit (toute relative hein…). Nous retournons sur le marché pour acheter de nouveaux des fruits en morceaux, goûtant le melon local et des fruits du dragon et achetons même quelques petites choses pour notre trajet de demain matin comme de l’eau et du coca avant de dormir pour une nuit bien méritée ! Il est tôt, mais la journée commencée la veille fut longue et demain, notre départ est encore plus tôt !


  • Dimanche 10 Avril : Départ en lowcost

    Dimanche 10 Avril : Départ en lowcost

    Geeks jusqu'au bout !

     

     

     

    Ce matin, c’est le grand départ, et pour ne surtout pas rater notre vol, le réveil sonne à 6H16 exactement (pourquoi pas 15 ? Telle est la grande question !)
    Une dernière douche, derniers ajouts au sac de voyage et nourriture à volonté pour les chats. Dernier tour d’horizon de la maison. Rien ne manque ? Alors nous pouvons dire que nous sommes enfin prêts et nous partons. En route pour la Malaisie !Pourtant, ce début de voyage est extrêmement pragmatique et pratique. Petite marche à pieds pour nous rendre au RER les sacs sur le dos. On descend ensuite à Antony pour prendre le Orlyval (qui soit disant au passage est une véritable arnaque : 15 euros pour deux personnes pour 5 minutes de transport sans que le pass Navigo ne fonctionne, en voilà qui se fiche de la tête des gens !) et voilà, ça y est, nous voici dans l’aéroport d’Orly !Tout se passe dans le calme et sans incident pour le moment (incroyable !). Nous attendons tranquillement en faisant passer le temps : un petit tour en librairie avec achat d’un ou deux livres, un petit dej chez McDo et hop, nous passons la sécurité.
    C’est après que ça se gâte ! Enfin, pas tant que ça, mais il se trouve qu’au moment d’embarquer, la compagnie prend du retard pour on ne sait quelle raison. Dernier tour dans les boutiques et on se pose ensuite en regardant Gulli, histoire de se lobotomiser le cerveau en espérant que la fonction « passage du temps » ne se dérègle… On fait ce qu’on peut…

     

     

    Notre avion...

     

     

    Ce ne sera que 45 minutes plus tard que prévu que l’on peut enfin s’installer dans l’avion ! Et là surprise : pas d’écran télé, stricte minimum niveau confort, bienvenue dans le pays du lowcost !

    12 heures d’avion nous attendent, rien que ça, avec nos livres, notre tête, et notre volonté de nous endormir pour zapper la partie voyage. Enfin, remontons nous le moral : demain matin nous serons à Kuala Lumpur !


  • Islande, la vidéo !

    Islande, la vidéo !

    Pour clore définitivement le voyage en Islande et en commencer un nouveau, voici un petit condensé de ce que nous avons vu sur notre route…
    Bon étant donné que c’est ma première fois dans la prise de vidéos et de montage, soyez indulgents siouplaît XD

     

     

    Islande from poudredescampette on Vimeo.

     

     

    Ce fut une bonne expérience pour le coup, de voir à quel point les vidéos sont réduites dans un montage vidéo. On recommencera à l’occasion, et je prendrai un pied pour filmer. Mais bon, trois semaines de voyage réduites en 4 minutes de vidéo, ça laisse songeur…..

    J’espère qu’elle vous a plu !