• Mardi 20 Juillet : En route pour Landmannalaugar !

    Mardi 20 Juillet : En route pour Landmannalaugar !

     

     

     

     

    Mais… ? Où est passé notre ciel bleu ?? Pourquoi les nuages font leur apparition ? Enfin, malgré le temps qui dérive, on ne perd pas de temps. Il nous reste à finir notre tour du Cercle d’Or. C’est-à-dire nous rendre jusqu’à Gulfoss !

    Les chutes de Gulfoss sont tout simplement gigantesques ! On a de plus la possibilité de s’approcher vraiment près. De quoi se faire doucement mouiller par la brumé d’eau ! De quoi mettre le K-Way avant l’heure !

     

     

     

     

     

    Cette pause qui nous en met plein la vue nous permet également de faire le point sur notre itinéraire. Deux choix s’offrent à nous : soit nous empruntons la piste F 208 pour tenter de rejoindre le camp de Landmannalaugar par le nord, soit nous prenons la piste F 225 pour se rendre au pied du volcan Hekla.

    Les pistes sont marquées « F » ce qui veut dire qu’elles ne sont guère conseillées aux voitures du tourisme (en fait, interdites par les assurances, il paraît même qu’on peut avoir une amende !). Enfin, disons que notre ennemie principale est la traversée de gués. Oui, ça, on ne peut vraiment pas, surtout que Sam trouve que la voiture est un peu basse et donc, il faut à tout prix éviter.

    En regardant la carte, entre la route par le nord, la route vers le sud pour Hekla…. Voilà… c’est long… Je n’ai aucune envie de faire des allers-retours entre Hekla-Landmannalaugar, alors que nous sommes assez près finalement du camp au milieu de la zone naturelle protégée, surtout qu’il paraît qu’il ne faut absolument pas louper ça ! La décision est prise, nous essaierons de nous rendre à Landmannalaugar, après avoir fait le plein de produits frais et surtout d’essence ! Car là-bas, pas de pompe à essence.

    Ca y est, stop à Fludir et zou, c’est parti !!

    On fait quelques arrêts points de vue, et on repère d’ailleurs un endroit possible où camper au retour, près d’une cascade. C’est merveilleux l’Islande, il y a toujours une petite merveille cachée au détour de la route. L’eau bleue et scintillante, fraîche, qui coule et tombe le long des parois rocheuses, leur donnant un aspect brillant… J’adore ! Que dire ? C’est beau les cascades, et ça a toujours été un de mes points faibles… !

     

     

     

     

    C’est après cet arrêt que les choses sérieuses commencent. La piste qui jusque là était goudronnée (enfin, c’était devenue une route) ne l’est plus. De la terre et surtout des cailloux se trouvent sous nos roues. Et en pente ! Dans le mauvais sens ! Heureusement que Sam est un pro ! Il négocie ça sans trop abîmer la bagnole. Peu à peu, les cailloux et la tôle ondulée laissent place au sable. Attention lorsqu’on veut faire un arrêt pour prendre une photo, il faut bien choisir son endroit pour ne pas finir ensabler. Au détour d’une route, on verra passer les rangers du parc dans leur énorme monstre sur roue. Incroyable, j’ai l’impression que leurs pneus sont aussi grands que moi, notre voiture fait un peu pitié à côté…

     

     

     

     

    Mais ne nous laissons pas démonter. Le ciel s’est dégagé et le relief coloré du parc s’offre à nous, que de beaux pics… ! Les couleurs sont magnifiques, la forme des montagnes également… Entre quelques volcans et autres coulées de lave… Avec ce ciel bleu…. Est-on vraiment sur Terre ? Elle nous en réserve des merveilles, la coquine !

     

     

     

     

    Bon, notre route sans problème s’arrêtera juste avant l’arrivée au camp. Un gué nous barre la route, mais bon, il y a de la place pour garer la voiture et nous finirons le reste à pieds.

    Hey oui, Landmannalaugar étant une réserve naturelle, le camping sauvage est interdit. Nous sommes obligés de camper dans cet endroit au pied d’une coulée de lave entre deux gués où les tentes ont l’air de pousser comme des champignons. Il y a des refuges, mais vu le nombre de personnes ici, j’ai l’impression qu’il ne doit plus rester beaucoup de place. L’avantage d’apporter sa tente, c’est que l’emplacement est moins cher que le refuge, mais bon…. Dommage que l’eau chaude des douches soit payante, surtout avec une source d’eau chaude naturelle non loin. On a l’impression que la réserve a envie de s’en mettre plein les poches ! Mais bon, passons, le cadre exceptionnel du lieu qui fait venir des personnes du monde entier en vaut la peine (et ils en profitent les bougres !)

     

     

     

     

    A présent que notre emplacement est payé, nous revenons à la voiture pour chercher ce dont on a besoin : tente, serviettes, nourritures… Bref, le strict minimum car nous portons tout sur le dos. Et puis on s’installe, on prend quelques pierres pour notre cuisine, et… on se rue sur l’avantage principal de ce camp : piscine d’eau chaude (quasi) naturelle gratuite.

    Quelques algues vertes parcourent ce ruisseau mais en se déplaçant, il est assez facile de trouver la température d’eau idéale, histoire de se détendre un maximum sous ce beau soleil. Bon, c’est plus difficile d’en sortir après, et le passage à la douche est un peu obligatoire pour se rincer…

    Bonne nouvelle : l’eau froide est gratuite ! Il vous faudra payer 400 couronnes pour 5 minutes d’eau chaude. Mais, Sam insiste pour se la faire gratos, cette petite douche… Et l’eau… est vraiment très froide ! Une fois, mais pas deux !

     

     

     

     

    La soirée est à nous. Et Sam me fait la surprise d’une petite balade… qui durera beaucoup plus longtemps que prévue, en dehors des sentiers balisés, à grimper sur la coulée de lave qui borde le camp. Bizarre parfois de marcher dessus, avec l’énorme mousse qui pousse sans faillir, on s’enfonce dedans ! Peut-être que c’est ça de marcher sur les nuages, mais là, c’est terrestre ! Nous avons la surprise de croiser quelques moutons qui sont aussi perdus que nous. Mais nous rentrerons sans un bobo (heureusement !) pour une bonne nuit de sommeil !