Le réveil retentit à 6H du matin pour toute la maison. Autant dire que même si c’est le jour du grand départ, nous sommes tous un peu au ralenti. La fin de l’année a été bien remplie et notre petit chocobo a encore des restes de microbes de la crèche. Il aurait bien fait la grasse matinée (en même temps, c’est tout le temps comme ça ! On doit se lever, il dort. On peut dormir, il se lève à 6H en forme…).
Quoiqu’il en soit, nous partons à l’heure prévue et nous attrapons le RER comme il faut également. Pas de coup de stress de dernière minute, de téléchargement de cartes GPS, pas de grève…. Rien. Nous arrivons sans encombre à l’aéroport. Nous devions y aller plus tôt car il fallait payer pour choisir nos places dans l’avion.
Tout se déroule trop bien jusque-là. Je me demande ce qui nous attend.
De même, l’avion est à l’heure, il n’y a pas de retard. Comme nous sommes avec un jeune enfant, nous embarquons dans les premiers (il y a quelques avantages), et le vol se fait sans aucun accro. Le poussin récupère un sac avec crayon et jeu d’autocollants et nous, nous avions pensé à nos écouteurs pour regarder les films mis à disposition. On a même l’impression de ne rien avoir oublié ! Comme c’est étrange…
Dans ce voyage trop parfait, nous arrivons à Vancouver à l’heure et nous récupérons nos bagages rapidement. Nous passons prioritaires dans la file pour passer la douane (jeune enfant, jeune enfant !).
Nous passons ensuite récupérer la voiture à l’agence. Ici, l’attente sera longue (il y a du monde). Mais en même temps, il y a des sièges et des toilettes à côté ! Donc, il s’agit d’une attente confortable. Bon, avec Hertz, nous ne choisirons pas nous-mêmes la voiture, mais celle qu’on nous a confié est quasiment neuve : moins de 200Km au compteur !
Nous prenons alors la route du Dogwood Campground à Surrey, petite ville dans la banlieue de Vancouver. Nous avons réservé ce camping-ci pour plus de commodités pour ne pas avoir à s’embêter et chercher de la place une fois arrivés sur place (et on avait l’adresse dans le GPS, super non ?) et nous nous y installons vers 18H : oui, à Vancouver, il y a des bouchons et on a réussi à louper un croisement !
De plus, ce qu’il faut savoir, c’est que Mr Tom-Tom nous a fait passer par le Troll (un grand pont) dont l’utilisation est payante. Après être allé à la pêche aux infos auprès de la proprio du camping, il faut savoir qu’ils prennent le véhicule en photo et que l’on a huit jours en ligne pour payer son passage. Donc, à Vancouver, selon les ponts, faites attention s’ils sont payants ou non, ou alors vous aurez le droit à une drôle de facture à l’arrivée !
La tente est très vite installée, et nous filons ensuite au Wallmart (le même qu’aux USA dirons-nous ahah !) pour sortir de l’argent et acheter l’essentiel pour notre séjour : des bouteilles de gaz, une bassine, un pot, une éponge et du produit vaisselle, des couches et bien sûr… de la nourriture ! Nous ne prenons pas encore toutes les courses, car nous attendons une amie qui arrive le lendemain, et c’est quand même mieux de savoir qui mange quoi avant de se retrouver avec plein de choses sur les bras !
Alors que l’on fait à manger, le chocobo s’endort, épuisé. Il faut dire que la journée a été longue (plus de 24H déjà debout…) et nous ferons la vaisselle dans le noir (à éviter, car la faire en compagnie de moustiques, ce n’est guère pratique !).
C’est à notre tour de nous écrouler dans nos sacs de couchage pour un repos bien mérité !