Aujourd’hui, nous prenons le ferry pour quitter l’île de Vancouver et avancer loin au nord, jusqu’à Prince Rupert.
Nous devons nous réveiller à 5 heures du matin, démonter le camp et décamper à 5H30 du camping. Le départ de notre bateau est à 7H30 et forcément, mieux vaut y être en avance !
L’organisation est toujours parfaite, et nous prenons toutes nos affaires pour nous installer dans la partie Playground Area, désert à part une autre famille que nous, qui se révélera être un paradis pour notre chocobo : des structures en forme de bateau, une télé diffusant des dessins animés non stop, le droit de faire du bruit… Autant dire que pour lui, la longue traversée sera une véritable pause dans le voyage.
Sam et Stef préfèrent passer toute la journée dehors pour essayer d’apercevoir des orques au fur et à mesure que le brouillard se lève pendant que pour ma part, je lis tout en surveillant le poussin, confortablement installée dans un fauteuil.
Des pygargues à tête blanche (oui bon, si je dis aigles d’Amérique, ça vous parle plus forcément) auront salué notre départ et le soleil s’élève dans le ciel bleu laissant place à de magnifiques paysages.
Cette traversée ne fut pas aussi éprouvante qu’on aurait pu le penser : le confort, le beau temps, les prises pour recharger nos appareils électroniques ont fait que quel que soit le moment de la journée, on pouvait s’occuper selon nos envies.
Nos chasseurs d’images n’auront pas vu d’orques, mais tout le monde aura aperçu les baleines à bosse (dont une qui s’amusait drôlement à taper sur l’eau avec sa queue) ainsi qu’une minke whale.
Pas d’ours non plus à l’horizon….
Au final, nous arrivons à Prince Rupert à 23H30. Le temps de sortir, il est minuit. Il est plus que temps de trouver un camping ! Comme la majorité veut aller au petit camping de Prudhomme Lake, nous nous y rendons, mais celui-ci est plein à craquer ! Beaucoup de route pour rien, nous devons faire demi-tour jusqu’à Port Edward. Même si le Kinnikinnick Campground affiche complet, Stef demande s’il n’y a quand même pas un endroit pour piquer la tente. Au lieu de ça, ils nous proposent de s’installer dans une tente déjà montée ! Ouf !
Bon, on s’installe en rang d’oignons, et nous mettons le poussin à nos têtes. Tout rentre !
Bon, pour ceux qui passeraient par là l’année prochaine, sachez qu’ils vont installer des yourtes ! C’est à retenir !