• Le Lakagigar

    Le Lakagigar

    Réveil très matinal ce matin, mais au moins, on va se dire qu’on profite de la journée ainsi !

    Le temps n’est pas vraiment au rendez-vous, la bruine nous accompagne pour la majeure partie de la journée, mais ça aurait pu être pire (ça peut toujours être pire en Islande ! Toujours !).

    Nous attaquons la boucle du Lakagigar, surnommé le Laki donc. Pour éviter de trop abîmer la piste pas si large que ça (notamment les bas-côtés), les rangers ont transformé la boucle en sens unique, afin que tout le monde l’emprunte dans le même sens.

    Le Lakagigar, c’est un ensemble de cratères qui se suivent en ligne, tout le long d’une faille. Ces petits cratères sont à l’origine d’une succession d’éruptions ayant eu lieu il y a 235 ans et qui a tué pas mal de la population islandaise. Que ce soit à cause de l’éruption même, mais aussi des famines qui ont suivi (hey oui, il n’y a pas que les humains qui sont tués par la lave…). Il paraît que c’est à cause des nuages de cendres de ces éruptions que l’on doit la Révolution Française…

    On grimpe tout d’abord en haut du Laki pour avoir une vue panoramique de la faille. Bon, une partie du chemin est fermée, tant pis. Cela ne nous empêcheras pas de descendre et de poursuivre sur le petit sentier didactique qui nous fait passer dans un des cratères non loin de là. On prendra le temps de manger sur les tables de pique-nique au point « ranger ».

    On s’interroge quand même en voyant nombre de voitures de location passer sur la piste du Laki. Mine de rien, il y avait pas mal de gués à traverser pour venir ici, et quand même, quelques cailloux… Comment ont-elles fait ? Ou alors c’est que bon nombre de loueurs se fichent un peu de l’état de leur voiture…

    On reprend tranquillement la piste jusqu’à arriver au point de départ d’une autre balade qui trace son chemin dans un plus gros cratères. Par ce temps pluvieux, on est seuls au monde et on déambule sur le sentier, regardant avec émerveillement par-là un lac, par-ci un autre cratère, tout en nous extasiant sur les mousses vertes et les formations de lave qui ont pris des formes uniques.

    Trempés, nous retournons au 4×4 pour terminer notre boucle et revenir petit à petit sur la N1 puis une plus petite route pour contourner les coulées de lave.