• La cuisine en mode nomade

    La cuisine en mode nomade

    Durant le voyage, nous nous sommes rendus compte que partager le quotidien plus ou moins en direct sur le blog était assez compliqué. De ce fait, je tâcherai à présent de faire des articles-résumés, que ce soit sur la vie en voyage ou sur les différentes régions que nous visitons.

    Si vous êtes intéressés par nos aventures en temps et en heure, je ne peux que vous conseiller de vous rendre sur notre Instagram et Facebook (gérés par Sam principalement) ou notre Polarsteps (où vous retrouverez ma plume ainsi que les photos de Sam).

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    Il y a bien quelque chose qu’on apprécie en voyage, c’est la possibilité de bien manger. Sans forcément passer par les restaurants et autres choses, qui peuvent être certes bons, mais qui à la longue reviennent très cher.

    S’il y a bien quelque chose que l’acquisition de notre Wall-E nous a permis, c’est de progresser dans le domaine et de ne plus nous contenter du réchaud et de la popote de camping ! Alors, on n’a pas encore les robots et cuiseurs de la maison, mais avec un peu d’astuce, on peut faire de bons petits plats succulents par tous les temps !

    Hey oui, grâce à la cellule, nous avons à présent deux feux, un évier, et un frigo (ainsi que des placards pour ranger toutes les choses!). Un luxe ultime après s’être contenté d’une glacière électrique pour les produits frais ou du petit réchaud dans le vent.

    Ma petite batterie voyageuse

     

     

    Si on a toujours avec nous notre réchaud et notre popote, ce n’est qu’en secours et dans le cas où nous laisserions Wall-E quelques jours pour repartir en tente.

    En attendant, pour ces trois ans de voyage, j’ai emmené quelques petites choses, pas forcément les plus nécessaires parfois, mais qui sont bien à mon goût.

    Tout commence évidemment par les assiettes et les couverts. Si nous sommes quatre, j’en ai suffisamment pour six au quotidien, car nous ne sommes pas à l’abri d’accueillir peut-être du monde, et quand on cuisine, parfois il faut un peu plus que les quatre assiettes minimum.

    Nous avons donc 4 grandes assiettes (très utiles aussi en plats pour les gâteaux, 4 petites assiettes qui nous servent au quotidien, et les 6 couteaux, fourchettes, cuillères, et petites cuillères. A cela s’ajoutent les 6 gobelets, 4 tasses et les 2 mugs.

    Pour cuisiner au quotidien, nous utilisons surtout 2 casseroles. Une seule me permet de cuisiner les portions pour 4. Une plutôt pour la cuisson dans l’eau, et l’autre de type poêlée (assez grande pour accueillir une pizza surgelée… ). Et pour éviter de perdre en place avec une passoire, nous avons un couvercle passoire, plus facilement rangeable.

    Dans les petits plus : on a une bouilloire – juste pour l’eau – une crêpière (ça ne prend pas de place!) et une plaque pour les späetzles (comme elle est plate, elle se range facilement, et ainsi, je peux varier les types de pâtes!).

    Et surtout, j’ai mon four Omnia (petit paragraphe spécial pour le four un peu plus bas) ! Au début, on ne savait pas trop si ça allait nous être utile, mais… en voyage sur le long terme, je ne peux que le conseiller! C’est même un indispensable dirai-je !

    Idéal pour varier les cuissons, mais aussi les plats ! Tout un horizon de gâteries et de luxe pour les papilles s’est ouvert à nous, et j’ai pu compléter ma batterie de cuisine avec ce qu’il faut pour un peu de pâtisseries.

    Plutôt qu’un saladier tout simple, j’ai mon bol Becher, qui ne casse pas et est dosé en plus. J’y fait la plupart de mes préparations. Pour le compléter, j’ai également un verre doseur, et des cuillères doseuses tupperwares (je varie en fonction de mes besoins et des recettes, si elles sont plus en litre ou en gramme selon le pays… ). Comme cela rentre bien dans le verre doseur, j’ai également pris mes petits moules à muffins qui complètent bien le four Omnia si je veux varier les gâteaux.

    Et pour compléter tout ça, je n’oublie pas la louche, la spatule, le fouet (manuel), la marquise, des maniques et quelques bons couteaux !

    Pour le stockage, nous avons pris quelques tupperwares facilement casables dans le frigo et dans les placards (selon l’utilisation) et des contenants pour la farine, le sucre et autres boîtes selon les besoins (par exemple pour du lait en poudre ou pour ranger le reste du sac de farine sans qu’il ne prenne l’humidité).

    Dans les petits plus nécessaires, il y a le décapsuleur, l’ouvre-boîte (indispensable!), l’économe, les briquets, une petite râpe (trop bien quand le prix du fromage râpé explose!), mon moovtek isotherme (pour avoir du thé chaud toute la journée!) et quelques bons couteaux !

    Et puis, pour finir, j’ai un petit carnet sur lequel je note les recettes au fur et à mesure, car on n’a pas forcément tout le temps internet ou de la batterie sur le téléphone.

     

     

    Des feux de camp

    Evidemment, il y a une manière simple également de varier les cuissons, c’est de cuisiner avec le feu de bois.

    Ici, c’est surtout le domaine de Monsieur. Mais il faut savoir par exemple qu’aux USA ou au Canada, il y a nombre d’endroits pour faire un feu en toute sécurité, et parfois les « pits fire » comme on les appelle ont déjà une grille, mais ce n’est pas toujours le cas.

    Nous sommes donc partis avec des grilles, notamment pour griller les épis de maïs ou la viande, mais également un chaudron en fonte, qui pèse bien son poids, mais qui le vaut bien quand on ramène des moules à cuire !

    Pour le coup, Monsieur regrette parfois de ne pas avoir emmené des pinces pour pouvoir retourner les saucisses ou les morceaux de lard. Mais pour le coup, nous n’avons pas encore trouvé la place dans notre mini chez-nous roulant.

    Profiter de la Nature

     

     

    Quand on pense voyage et cuisine, on se dit « zut ! Pas de produits frais ! » ou du moins seulement pour pas très longtemps après les courses. Mais comme on est en mode nomade et souvent dans la nature, il suffit parfois de bien regarder autour de soi pour améliorer le quotidien.

    Quand on est près des côtes ou au bord des rivières : moules, coquillages, crabes (et pourquoi pas homard!), et autres poissons quand on sait bien pêcher dans les règles, c’est super !

    Quand on est dans les terres : il faut savoir les reconnaître, mais il y a de nombreuses baies comestibles, ou si on les aime, les champignons peuvent vous faire de l’oeil également.

    Bref, on revient aux cueilleurs-pêcheurs, comme nos ancêtres et dans un sens, c’est très gratifiant d’arriver à nourrir sa famille ou de juste penser avec plaisir au futur plat cuisiné avec nos trouvailles.

    Le Four Omnia

     

     

    S’il y a bien une chose dont tout le monde est ravi, c’est notre investissement dans le four Omnia avant notre départ. Pas forcément indispensable quand on part un ou deux mois, mais un must-have quand on part sur le long terme !

    Pour le coup, nous avons avec le four le moule en silicone et la grille. Il existe à présent un moule en céramique et quand on est deux deux demi-moules en silicone qui peuvent permettre de faire plat principal et dessert en même temps.

    Il permet de retrouver du confort au niveau des papilles notamment au niveau des plats-doudous. Mes garçons adorent les lasagnes maison. Avant notre départ, j’en faisais fréquemment. Alors quel plaisir pour eux quand je peux à présent en faire comme à la maison ! Patates au four ou encore tomates farcies accompagnées de riz, on emporte avec soi les recettes de famille !

    On peut faire facilement réchauffer des petits pains ou encore des croissants !

    Et puis…. Le pain et les gâteaux ! Tout simplement ! Le gâteau au yaourt est simple et rapide à faire en plus d’être déclinable à l’infini, ce serait bête de s’en priver au petit déjeuner ou au goûter ! Après, c’est en fonction des talents de cuisinier de chacun évidemment et de ces affinités, mais l’investissement est très vite rentabilisé, je crois qu’on ne s’en passerait plus !

     

     

    De la Grande Cuisine, mais pas tous les jours…

    Voyager, mine de rien, ça demande du tout, ce qui fait très mauvais ménage avec le fait de cuisiner (surtout en mode mini-batterie, pas de place pour s’étaler et tout ça…). Résultat, cela demande de l’organisation et surtout de se dire qu’on n’a pas deux plats cuisinés par jour.

    Nous avons fait le choix de pique-niquer le midi, et d’avoir un repas chaud le soir.

    Et évidemment, le soir, cela dépend à quelle heure on arrive ! Pas question de se lancer dans les petits plats mitonnés à 21H….

    Pour ces soirs-là, c’est bien d’avoir dans les placards des petits plats rapides à faire. Les pâtes chinoises sont facilement stockables et très rapides à faire. Cela permet d’alterner avec les pâtes. Avoir également quelques boîtes de conserve sous la main à réchauffer peut être d’un grand secours aussi ! Surtout quand on a deux enfants devenus de véritables gremlins à cause de la fatigue et de la faim !

     

     

    Et pour laver tout ça ?

    Ahah ! La vaisselle…. La corvée après le repas ou la cuisine (car souvent, mini-batterie et mini-évier vont de pair avec nettoyage au fur et à mesure).

    Ici, le but, c’est d’économiser un maximum l’eau et de le faire à l’eau froide ! Si vous avez de bons prélaveurs de vaisselle (AKA les gourmands qui saucent bien tous les plats), elle n’en sera que simplifiée ! Mais le plus dur sera toujours le gras à enlever… Comme l’huile ou la graisse de la viande. Pour éviter que mon éponge ne devienne carrément poisseuse, la seule solution que j’ai trouvé, c’est d’éponger et d’essuyer un maximum avec un essuie-tout…. Cela permet d’économiser de l’eaau… A voir au niveau écologique ce qui est le plus viable…

    Niveau produit vaisselle, je suis ravie d’avoir essayé le savon vaisselle solide d’Another Way. Il dure beaucoup plus longtemps, je frotte juste mon éponge dessus pour avoir la quantité nécessaire et adieu bouteilles plastiques ! Par contre, je vais peut-être être malheureuse quand j’aurai terminé mon pain de savon-vaisselle justement, car je ne sais pas si je trouverai l’équivalent dans le pays où nous serons à ce moment-là.

    Pour déposer ma vaisselle, plutôt que d’utiliser un égouttoir qui prend de la place (même les rétractables), j’étends un grand torchon pour poser ma vaisselle puis je termine en l’essuyant avec un autre torchon. L’alliance des deux leur permet de sécher suffisamment jusqu’à la prochaine utilisation.

     

     

     

    Et maintenant ? A vous de trouver vos petites habitudes qui fonctionnent !