Auteur/autrice : Ju

  • Jeudi 5 Août : Cratères et orgues

     

     

     

     

    Le réveil se fait au soleil !
    Dire que l’on se couchait complètement gelés il y a quelques temps, et à présent, on se balade en T-Shirt à cause de la chaleur…. Si chaud d’ailleurs que Sam prend un bain dans le cours d’eau d’à côté avant de reprendre la route !Nous retournons dans le parc national en nous arrêtant au Laugarbrekka, un « monument naturel ». C’est une sorte de cratère avec un lac à l’intérieur. En quoi est-ce un monument plus que les autres beautés du coin ? Mystère…
     

     

    On s’arrête ensuite à Arnastapi, un petit porte perché sur des orgues basaltiques. On profite de la tranquille balade le long des falaises, en embêtant quelques sternes arctiques et en admirant les arches creusées par la mer.

     

     

     

     

    Puis, nous prenons une piste pour nous mener tout près du glacier, visitant la Sönghellir, petite grotte où l’on peut entendre le chant des Nains selon la légende. Elle nous dit également que c’est ici que Baldur tenait conseil. Peu de choses à voir, la caverne est minuscule, si ce n’est les graffitis parcourant les murs. On peut dire qu’ils sont historiques, certains ayant plus de 60 ans !

    Nous continuerons sur la piste et nous nous arrêterons pour aller toucher la glace du Snaefellsjökull qui ne montre guère son capuchon enneigé aujourd’hui.

     

     

     

     

     

    Puis, plus loin, on grimpera sur le Sjonarholl, un vieux cratère donnant une belle vue sur la région. Encore plus loin, on marchera jusqu’à la cascade de Snekkjufoss. Il ne faut pas avoir le vertige pour aller l’admirer, mais le chemin pour s’y rendre est plutôt facile.

    Ca y est, nous repartons maintenant vers le sud, reprenant la route vers Reykjavik… Mais cela n’empêche pas Sam de faire un dernier arrêt pour grimper (tout seul cette fois-ci !) sur un cratère à demi effondré du nom de Ytri-Raudamelur.

     

     

     

     

    Il est temps de trouver un camp, nous faisant renoncer à la grimpette sur l’Eldborg. Ce sera peut-être la première fois que nous mettrons autant de temps à trouver un endroit. Enfin, le camp n’est certes pas l’idéal, mais nous l’avons trouvé, ce qui reste l’essentiel…. La région devient de plus en plus peuplé, c’est peut-être pour ça… ?


  • Mercredi 4 Août : Le parc du Snaefellsjökull

     

     

     

     

    Ouf ! Le temps n’est pas au beau ce matin, mais au moins, la pluie ne nous trempe plus ! Cette nuit, nous n’avons pas cessé d’entendre les canards, amusant ! Nous quittons notre camp en mettant le chauffage à fond, pour faire sécher nos chaussures et nous rejoignons Budardalur où nous nettoyons la voiture (si boueuse que l’on ne voyait plus la plaque d’immatriculation !), jetons nos poubelles et faisons les courses !
    Quel retour à la civilisation ! C’est comme si nous avions pris une grande bouffée d’air frais !
    Nous voici prêts à poursuivre notre périple !A présent, nous entrons dans la péninsule de Snaefellsnes.Nous déjeunons tout d’abord à Stykkisholmur, la grande ville de la région. Evidemment, c’est un port ! Il ne faut pas manquer de grimper sur la butte pour admirer le panorama de la ville, au soleil. Tout en haut, il y a un phare miniature islandais, amusant !

     

     

     

     

    On se rend ensuite au petit port de Olafsvik, réputé pour son whale watching. On se renseigne, et on apprend qu’ils ne le font plus ! Tous sont allés auprès d’une ville plus importante et ne le pratiquent plus à partir de ce port. Pourtant, dans nos guides, c’était le meilleur rapport qualité-prix : plus de temps en mer et plus de chances d’en voir ! Vraiment dommage !

    Allez, nous poursuivons pour entrer dans le parc national Snaefellsjökull, abritant le volcan du même nom, celui-là même qui a servi de point de départ pour le Voyage au Centre de la Terre de Monsieur Jules Verne !
    La région est également riche de petits cratères en tout genre, coulées de lave, plage et récifs qui enchantent les regards.

    Nous commençons par la plage de Skardsvik, plage dorée envahie de laves refroidies par la mer. Le sable résultant de ce mélange est tricolore !

    Ensuite, nous partons vers Ondverdarnes où un phare nous accueille. Une famille française est déjà sur place et regarde quelque chose aux jumelles. Il semblerait que ce soit des orques qui s’éloignent peu à peu de la côte ! On a beau faire et se mettre sur la pointe des pieds, nous ne verrons aucun aileron, mais on se baladera dans les ruines alentours. Un ancien village se trouvait là, et nous visitons, sautant par-dessus les failles explosées avant de quitter le lieu.

    Par la suite, nous grimperons sur un cratère vieux de 3 à 4000 ans du nom de Saxholar. La vue donne sur de nombreux autres cratères, mais autant dire que celui sur lequel nous marchons tombe en poussière…

    Les nuages se poussent peu à peu, et nous pouvons apercevoir le sommet du Snaefellsjökull tout enneigé !

     

     

     

     

    Allez, on se gare tout près de Djùpalonssandur, une plage de galet, où l’Epine, bateau français, s’est échoué (enfin, ce n’est pas le seul, il existe une carte montrant tous les échouages avec les dates !). Un sentier part de la plage pour aller sur celle de Dritvik, un ancien village de pêcheurs et un des plus actifs de la région il y a quelques temps.

    En voyant les quelques débris, la petite taille du lieu, difficile d’imaginer la foule de pêcheurs qui pouvaient se trouver là ! Sans compter que ce n’est pas aussi simple que ça d’y accéder ! Et pourtant, jusqu’à 600 pêcheurs embarquaient là ! Difficile d’y croire…

    Au retour, sur la plage précédente, nous trouvons les pierres-étalon ! Ces dernières permettaient aux marins de savoir qui était le plus fort ! Ou tout simplement savoir si tel jeune homme était capable de le devenir ! 4 pierres font le tout. La plus petite pesant 23 Kg et la plus lourde… 154 Kg ! Hey oui, ils avaient des bras plutôt costauds ces pêcheurs islandais ! Si on arrivait à soulever la pierre de 54 Kg, on pouvait embarquer. Sam réussit le test avec succès ce qui ne sera pas mon cas ! Ceci dit, il entre dans la classe des « demi-portions », pas plus ! Bon, d’accord, moi, je suis dans la classe des minables avec 23 Kg à mon actif seulement…

     

     

     

     

    Vers la fin de la journée, nous découvrons un tunnel de lave. L’entrée est fermée et payante, mais on peut néanmoins explorer les quelques 5 premiers mètres du trou béant juste à côté !

     

     

     

     

    Dernier arrêt au phare de Malarrif avant de sortir du parc. Nous trouvons un endroit où camper riche en myrtilles sauvages. De quoi agrémenter le repas d’un peu de fruits !


  • Mardi 3 Août : Journée sous la pluie

     

     

     

     

    Ce matin, nous repartons voir les macareux avant de partir… Mais… impossible de les voir ! Il y a tellement de vent et de pluie finalement que les oiseaux ont décidé de rester bien au chaud dans leur tunnel, ou bien en pleine mer… Ils ont bien raison !

    Nous faisons vite de même : on retourne bien au chaud dans la voiture ! Nous quittons les falaises de Latrabjarg et longeons la côte sud de la péninsule. Nous profitons de la pluie pour faire de la route.

    Nous finissons la journée les pieds trempés et transis de froid. On campera près d’une église près des côtes de Fellströrd en essayant de nous réchauffer malgré tout !


  • Lundi 2 Août : A l’ouest de l’Europe

     

     

     

     

    Aujourd’hui, nous terminons notre « Djùp » en entrant dans Isafjordur, la capitale de cette partie de l’Islande. Il s’agit (comme beaucoup de villes islandaises en fait) d’un port et on espérait y faire quelques courses.
    Sauf qu’aujourd’hui, en Islande, c’est férié ! Tout est fermé, mis à part peut-être la minuscule station-service du coin. La ville est comme morte, et on ne croise que les passagers du Boréal, qui se promènent lors d’une escale !
    Pas grand-chose à voir, alors nous poursuivons notre voyage…On repart vers Thingvellir, puis vers les chutes de Dynjandi.
    Il s’agit d’une énorme chute d’eau d’une centaine de mètres qui s’éparpillent ensuite en une dizaine de chutes plus petites, et nous nous baladons à son pied sous la fine pluie qui nous suivra toute la journée…
     

     

    Plus au sud, on s’arrêtera au fin fond du fjord Reykjarfjördur où nous attend une piscine d’eau chaude complètement gratuite. Ce qui est pour le moins rigolo, c’est qu’on ne rencontre personne dans les villes ou sur la route, et là, sur ce minuscule point sur la carte, on a l’impression qu’il y a foule ! Bon, que des touristes, certes, mais cela n’empêche pas de rencontrer quelques âmes qui vivent, ce qui fait du bien !

    On fait trempouille et on repart, en prenant dans nos bagages une jeune Française qui faisait du stop pour rentrer sur Bildudalur. Elève infirmière, elle profite de ses vacances pour faire le tour du Canada puis de l’Islande.

    Nous la laissons à son auberge de jeunesse avant de repartir vers notre but de la journée : Latrabjarg !

    La route est magnifique et déserte. Nous découvrons des plages de sable doré et une mer turquoise digne des Caraïbes. Quel dommage que le temps ne rende pas justice à ce paysage de rêve !

     

     

     

     

    Mais ça y est ! Nous avons atteint le point le plus à l’ouest de l’Europe ! Latrabjarg ! Et ses nichées de macareux !
    Nous sommes sur une énorme falaise où le camping est interdit (les autorités ont peur que les tentes s’envolent avec les personnes dedans, tellement le vent peut être fort) et les macareux sont au rendez-vous. On peut s’en approcher très près sans que ces petites bêtes n’aient peur ! C’est tout simplement incroyable, on pourrait tout simplement les attraper à la main !

     

     

     

     

    Mais le soir est déjà là, et puisque nous ne pouvons camper sur la falaise même, nous voici repartis pour aller… juste derrière cette dernière ! Hey oui…. Les autorités islandaises ont même mis des toilettes et un lavabo dans ce « camping » gratuit pour que les gens viennent dormir en sécurité. Nous sommes tout près d’un ancien village de pêcheurs et profitons du doux ressac de la mer pour fermer nos yeux…


  • Dimanche 1er Août : Isafjardardjùp

     

     

     

     

    Un soleil lumineux nous accueille sous un ciel bleu magnifique.

    Nous prenons la route, descendant dans le nuage pour le coup, longeant les fjords jusqu’à la ville de Holmavik. Petite pause café avec envoi des cartes postales (enfin !) dans cette ville assez déserte en ce dimanche. On repartira d’ailleurs sans faire le plein de viandes…

    Notre destination : Drangness. Il s’agit d’un tout petit village mais qui a un avantage : il propose des hot pots gratuits face à l’océan ! Autant dire que l’on en profite !

     

     

     

     

    On barbotera deux heures avant de s’attaquer au fameux « Djùp ». Il s’agit de la longue route bordant l’immense fjord Isafjardardjùp, 80 km et bordé de fjords plus petits…
    Très long à faire, mais magnifique : cygnes, phoques et canards sont au rendez-vous le long des rivages. On aperçoit même le glacier Drangajökull de l’autre côté du rivage. Il restera notre compagnon de voyage. Sublime !

     

     

     

     

    Notre camping de la nuit se trouvera à Sudavik. On aura de la place et on profitera avec délice de la douche chaude. On fera aussi une petite balade dans ce calme village de pêcheurs, regardant les bateaux et les quelques cormorans du port. D’ailleurs, Sam nous cuisinera les moules qu’il a récupérées sur une plage sur le chemin : quelle surprise, elles sont pleines de petites perles !
    Propres et le ventre plein, on ne peut que profiter de la nuit sans aucun souci !


  • Samedi 31 Juillet : Phoques, sternes et baleines…

     

     

     

     

    Dès le matin, nous continuons à longer les côtes, toujours dans la même optique : nous espérons voir des phoques, mais hélas, pour le moment, sans succès !

    On s’arrêtera, voyant plusieurs voitures au stop, en se demandant pourquoi tant de monde ? Aucun animal à l’horizon, non ! Il s’agit juste d’un rocher ayant la forme d’un dinosaure, nommé Hvitserkur. Il est assez célèbre en Islande, et apparemment, c’est une attraction touristique à part entière. Je dois être assez blasée pour ne pas me rendre compte de son intérêt…

    Bon, au final, on part assez vite vers Illugastadir. Il s’agit d’un lieu où sternes arctiques et phoques foisonnent. Et pour une fois, on peut dire que c’est vrai. Après quelques dix minutes de marche, on s’approche de la mer, quelques personnes sont déjà assises là, observant à l’horizon les fameux boudins… Bien décidés à capturer la bête !
    Autant vous dire qu’un bon zoom est nécessaire, car il est pratiquement impossible d’approcher ces bêtes à moins de 50 mètres et pour le coup, nous avons quelques centaines litres d’eau qui nous séparent. On verra un ou deux de ces mammifères s’approcher, jouant dans les flots… et ça, ça vaut bien l’attente à les observer !!

     

     

     

     

    Au retour, notre aventurier décide de s’approcher des nids des sternes arctiques… Mal lui a pris, ni une ni deux, ces oiseaux l’attaquent ! Mais, il y a une astuce si vous voulez marcher parmi ces centaines d’êtres volants qui vous donnent une petite idée de ce que c’est de vivre « Les Oiseaux » d’Hitchcock : il vous suffit de prendre un bâton et de le brandir au-dessus de vous. Elles n’attaquent que le point le plus élevé de votre être. De quoi vous laisser un petit mètre de marge !

     

     

     

     

    Nous poursuivons notre recherche de phoques, espérant toujours les voir au plus près. Le deuxième arrêt se fera à Svalbard. Personne ne s’y trouve et quelle joie de découvrir nos mammifères du jour ! On les observera un long moment, jusqu’à ce que d’autres touristes alertés par notre voiture se joignent à nous. L’endroit désert il y a peu devient vite bondé !

    Nous quitterons la péninsule et reprenons la route 1 pour remonter ensuite le long de la 61 vers la grande péninsule de Vestfirdir.
    Aucune raison de se presser, nous regardons le long de la route sous le soleil et à notre grande surprise : il y en a ! Et plein !
    L’endroit est assez éloigné, mais en marchant un petit peu, on pourra sans doute s’en approcher à pieds. On se demande si on a le droit d’être ici ou non. Et finalement, les côtes islandaises ne sont pas si faciles d’accès si les sentiers balisés ne sont pas là !

     

     

     

     

    Mais notre marche sera récompensée, on pourra s’approcher à pieds sans forcément avoir un bras de mer entre nous, même si les phoques nous regardent avec appréhension et qu’ils disparaissent dans l’eau dès que nous sommes un peu trop près. On les voit alors nous observer depuis la mer, vérifiant si nous sommes partis ou non.

     

     

     

     

    Une autre découverte : des os de baleine sur le rivage, tellement vieux qu’ils sont recouverts de mousse. On apprendra plus tard qu’ils sont à présent très rares, car dès qu’une baleine s’échoue ou autre, son squelette est complètement détruit lui-aussi, et les Islandais recherchent intensément ces morceaux. Il faudrait qu’ils regardent de plus près leur plage (certes il y a un peu de marche mais bon…). Dommage que nous devons les laisser sur place, ils ne passeraient pas le poids de l’avion !

     

     

     

     

    Nous rentrons satisfaits de notre promenade, et nous planterons notre tente dans les nuages.


  • Vendredi 30 Juillet : Holar, églises et fermes…

     

     

     

     

    Dès le matin, nous longeons la côte puis rentrons dans les terres, direction Holar.

     

     

     

     

    Holar, c’est un petit hameau qui possède cependant la première église en pierres d’Islande. Celle-ci a la particularité d’avoir une pierre de savon comme pierre baptismale (qui n’est pas originaire de l’île). Nous avons été surpris par le sympathique accueil très chaleureux que nous réserve l’homme d’église. Il a même appris quelques mots en français pour nous souhaiter la bienvenue et nous donne une plaquette pour nous expliquer toute l’histoire de l’église. Autant dire qu’Holar est certes tout petit, mais qu’il chouchoute son bâtiment historique et ses visiteurs. Surtout que toute la visite est gratuite (les dons sont acceptés évidemment), et nous laissons un petit mot dans le guestbook !
    Plus haut, nous visitons une ferme d’antan, elle-aussi gratuite. Cette ferme a de l’herbe comme toit, histoire de bien isoler et l’intérieur m’a l’air bien douillet !

    Nous descendons ensuite jusqu’à Varmahlid où l’on peut voir non loin de là une église de tourbe au milieu des anciennes tombes. Et un peu plus au nord se trouve la ferme de Glaumbaer, vaste ferme de tourbe reconstituée. Certaines pièces et l’extérieur sont gratuits, par contre, l’intérieur même de la maison est payant, dommage !

     

     

     

     

    Nous partirons ensuite pour la péninsule Skagi, traversant Saudarkrokur au passage. Nous prenons les pistes qui longent les côtes, espérant voir quelques phoques… Eh oui, nous arrivons dans la région où les phoques sont censés pulluler !

    Nous en verrons deux, au loin, utilisant le zoom de l’appareil photo pour confirmer leur présence… Pas plus ! Pourtant, dans la région, on dit à qui veut l’entendre qu’on en voit à coup sûr, et des tonnes ! Même l’arrêt au phare de Framnes se révélera infructueux, lieu qu’ils aiment fréquenter… normalement ! On profitera plus des orgues basaltiques, se dressant en arène plutôt que des boudins vivants tant recherchés ! Il y a quelques ruines d’anciennes maisons en tourbe aussi dans le coin…

     

     

     

     

    Nous finissons par descendre vers Blonduos avant de partir pour la péninsule de Vatnsnes, espérant y voir plus d’animaux le lendemain…

    Dernier arrêt pour grimper sur Borgarvirki, une ancienne forteresse de pierres nichée sur un rocher. Le lieu est vraiment en ruine… On y voit juste quelques empilements de pierres… Il n’en faut pas plus à Sam pour qu’il se lance dans la construction d’un petit bonhomme qui restera sa mascotte pour le reste du voyage (enfin en souvenir) du nom de Houba ! Peut-être qu’il se dresse encore face au vent aujourd’hui…

     

     

     

     

    On dressera notre tente encore au milieu des moutons ce soir, autant ne pas perdre les bonnes habitudes !


  • Jeudi 29 Juillet : Les Ports du Nord

     

     

    Aujourd’hui, nous partons pour Akureyri, la deuxième plus grande ville d’Islande !

    Nous profitons de cette balade en ville pour faire un arrêt à la bibliothèque afin de surfer durant une heure sur internet, histoire de donner quelques nouvelles à la famille ! Cela nous coûtera 300 couronnes islandaises chacun. Autant dire que comparé aux prix pratiqués ailleurs, ça n’est pas vraiment donné. Mais la vie islandaise est cher pour à peu près tout, on commence à s’y habituer.

    Balade dans la rue marchande et piétonne. Nous faisons notre shopping souvenirs ! Pour moi, ce sera une marotte en forme de macareux pour ma classe, un bonnet et une paire de gants fabriqués dans la laine bien chaude des moutons que l’on aperçoit chaque jour… Et Sam s’offre une écharpe ainsi qu’une paire de gants : l’hiver français n’aura qu’à bien se tenir !

    Après le plein de nourriture, nous filons en direction de Dalvik, une petite ville portuaire, point de départ pour les excursions en direction de l’île de Grimsey (île où l’on peut « traverser » le cercle polaire). Nous profitons de l’occasion pour faire une balade, regarder les bateaux avant de reprendre la voiture.

     

     

     

     

    Sur la route pour Olafsfjördur, nous verrons le curieux spectacle d’une cascade se jetant dans la mer. Instant court mais de toute beauté ! Et finalement, nous empruntons un tunnel long de plus 3Km. Autant vous dire que c’est assez angoissant. Surtout que bien qu’à double-sens, il n’y a qu’une seule voie. A vous d’emprunter le bas-côté pour laisser passer les autres ou non, et de conduire prudemment : on ne voit pratiquement rien lorsque le tunnel tourne ne serait-ce que légèrement…

     

     

     

     

    Encore une fois, on se baladera sur le port d’Olafsfjördur avant de partir pour Siglufjördur, réputée pour son musée sur le… hareng !
    Cette ville tout au nord (autant dire un cul de sac !) abrite le camping le plus étrange qui soit : il est en plein milieu de la route ! Comment comprendre qu’il soit rempli ? Dans cette ville où il n’y a… absolument rien ! Allez, les Islandais ne passent quand même pas tous leurs week-ends à visiter un musée sur le hareng ?

    Nous, nous n’y resterons pas et faisons demi-tour pour trouver un endroit où camper.
    Nous trouverons une petite enclave entre un lac et la mer, au milieu des moutons et des canards qui nous regardent curieusement installer notre tente. C’est tout de même beaucoup plus sympathique qu’un morceau de béton. Je ne reviens toujours pas de ce camping bizarre et étrange !


  • Mercredi 28 Juillet : Le Hverfall et environs…

     

     

     

     

    Nous ouvrons les yeux dans le brouillard. Autant dire que quand ça le veut, on n’y voit goutte en Islande !

    Ca ne nous empêche pas de faire un arrêt à Hafragilsfoss, une des nombreuses cascades du coin. On poursuit par Dettifoss, une des plus impressionnantes d’Islande par sa puissance : quelle remontée d’eau !

     

     

     

     

    Nous voici de retour dans la région du lac Myvatn, la boucle est bouclée ! Et le beau temps est au rendez-vous !
    Pour faire plaisir à Samuel, nous commençons par ce que nous avons loupé la dernière fois : une visite au Visitor’s Centre de la centrale géothermique du coin. Nous avons pu visionner un film en anglais. On en sortira tous les deux déçus, nous n’aurons pas appris grand-chose de plus. Ceci dit, on en profite pour filer au dernier étage de la centrale et avoir un beau point de vue interne du lieu.

    Nous ressortons à l’air libre pour grimper sur le Hverfall. Il s’agit d’un énorme cratère d’explosion vieux de plus de 2500 ans (et oui, plus vieux que Jésus !) et d’une forme quasi parfaite, d’un diamètre de plus d’un kilomètre. Petite grimpette au rendez-vous, puis balade sur les crêtes pour en faire le tour (soit plus de 4Km). Panorama superbe illuminé par le soleil.

     

     

     

     

    Nous continuerons la balade dans Dimmuborgir. C’est un lieu plein de petits chemins au milieu, au dessus et au dessous de coulées de lave ayant des formes plus ou moins bizarres.

     

     

     

     

    Vient ensuite Hofdi. Il s’agit d’une petite forêt privée aux abords du lac Myvatn. On peut y observer canards et autres volatiles du coin, tout en appréciant des yeux le vert pur de quelques plates-bandes vertes. Elle offre aussi de sympathiques points de vue sur le lac, mais attention aux nuées de moucherons aux abords du rivage…

    On terminera la journée par une balade sur les pseudo-cratères près du lac. Mais les nuées de moucherons empêcheront l’appréciation de la balade pour ma part. Ils entrent partout ! Derrières les lunettes, dans les yeux, les oreilles, voir la bouche si on l’ouvre… Le lac Myvatn (alias le lac moucheron, si on traduit) porte décidément bien son nom !

     

     

     

     

    Nous reprenons la fameuse route 1 pour chercher un coin où camper. Avant cela, nous nous arrêterons pour admirer la Godafoss (la Cascade des Dieux), éclairée par le soleil et nous offrant alors un bel arc-en-ciel…

     

    Nous dormirons au bord de la rivière en amont de la cascade pour cette fois !


  • Mardi 27 Juillet : Husavik et les baleines

     

     

     

     

    Un autre monde s’éveille durant la nuit : les canards envahissent l’espace ! Attention quand on se lève de bon matin, on risque de marcher sur des plumes (ou des fientes !). Et puis, c’est plutôt amusant de s’endormir au doux bruit des coins-coins… !

    Nous quittons la région du lac pour nous rendre près d’Husavik, plus loin au nord. Cette ville est réputée pour son centre d’observation des baleines et nous arrivons juste à temps pour le prochain tour ! Et nous avons même les dernières places du tour, quelle chance !

     

     

     

     

    Le tour dure 3 bonnes heures. On se met en place sur un petit bateau, et même champs libre pour se placer. Ni une, ni deux, on se place devant à 11 heures !
    Mouettes et macareux sont de la partie : quel amusement de les voir survoler l’eau en se dandinant ! Mais nous passons aux choses sérieuses : un petit rorqual, la baleine la plus commune d’Islande, vient de nous montrer un aileron ! L’euphorie gagne tout l’équipage et nous voici en train de sautiller sr place, prêts à mitrailler une nouvelle apparition. Nous sommes à l’affût… Ca a quelque chose de magique de partir à la chasse aux photos de baleines….

     

     

     

     

    Mais le plus beau et fabuleux sera lorsqu’un groupe de dauphins s’avancera pour jouer dans les remous du navire… A les voir si près… en liberté… passant dessous, à côté et sautant même juste à quelques centimètres de nous…. Nous sommes bien loin des spectacles des aquariums aux bêtes bien dressées ! C’est tout simplement fantastique !

     

     

     

     

    Le retour sur le rivage se fait dans la bonne humeur : tout le monde est ravi de cette balade et pour couronner le tout, nous avons droit à un beignet et un chocolat chaud pour revigorer nos doigts gelés.

    On poursuivra notre voyage en visitant le musée d’Husavik, unique en son genre : il est uniquement consacré aux cétacés. Autant dire qu’on en apprend des choses, parfois étranges, d’autres à vous dégoûter des actions humaines comme l’énorme gaspillage engendré par la chasse à la baleine !
    Fœtus dans le formol, énormes squelettes de plusieurs espèces, les jouets de Keiko, la célèbre orque de Sauvez Willy, on voit un large panel… !

    Après cette longue visite, nous profitons d’internet gratuit et nous faisons le plein de courses.

    On reprend la route. Nous quittons Husavik en laissant notre regard rêveur divaguer sur la côte. Est-ce un aileron de baleine qui sort de l’eau ?

    Enfin… Nous nous rendons dans le parc national de Jökulsarglijufur. Notamment à Asbyrgi, site célèbre pour ses légendes. En effet, on dit que le lieu, un énorme canyon en forme de fer à cheval, aurait été créé lorsque Sleipnir, la monture fantastique d’Odin, y aurait posé une de ses pattes ! Il faut dire que nous sommes environnés de hautes falaises, qui nous entourent circulairement…
    Le lieu en lui-même est très agréable : forêts de bouleaux (si rares !) et oiseaux nichant dans les corniches. Et là, un petit lac où les canards s’ébattent…

     

     

     

    Finalement, nous quittons l’endroit et partons du parc national pour trouver un endroit où camper (interdiction de faire du camping sauvage par ici !). Ca sera au milieu de nulle part et des moutons (on commence à connaître !).