Auteur/autrice : Ju

  • Samedi 28 Juillet : Porto

    Samedi 28 Juillet : Porto

    cochons

     

     

    Nous quittons Corte pour faire la route vers Porto. En chemin, on s’arrête pour faire le plein de nourriture et nous nous arrêterons près d’une cascade non loin de la route pour déjeuner. Par ailleurs, même si la mairie a interdit formellement les baignades, beaucoup de personnes profitent des piscines naturelles près de ce vieux moulin en ruines.

     

     

    paysage

     

     

    Nous arrivons donc dans l’après-midi au Camping Le Porto qui nous montre quelques emplacements bien sympathiques, nous montons les tentes à l’ombre des arbres fruitiers puis nous partons à pieds jusqu’au port de Porto pour nous renseigner sur les offres des bateaux. D’ailleurs, le stand du Goéland est bien sympathique et prend vraiment le temps de nous expliquer ce qu’ils font.

     

     

    coeur

     

     

    Bon, apparemment, le temps n’est pas pour nous : la mer est agitée et de ce fait, ils refusent de nous louer un bateau à la journée. A la place, on prend rendez-vous pour le lendemain pour une visite des lieux par la mer. Beaucoup de bateaux ne voulaient pas prendre le risque d’amener un bébé à bord aussi… Pourtant, dans son porte-bébé, le Bout’Chou ne bouge pas d’un pouce !

     

     

    plagepecheur

     

     

    Au final, nous allons sur la plage de galets de Porto pour un temps de détente, puis nous prenons notre repas du soir sur la plage de Ficajola, un ancien village de pêcheurs, presque déserte…. Le soir tombe, il est temps de rentrer pour une bonne nuit de sommeil


  • Vendredi 27 Juillet : Vallée de la Restonica

    Vendredi 27 Juillet : Vallée de la Restonica

    Nous nous levons très tôt ce matin, vers 5H45, car nous partons en randonnée (et pas une petite !).

    La vallée de la Restonica nous attend et la route qui y mène est tortueuse et peu large. Il vaut donc mieux partir tôt pour ne pas rencontrer trop de véhicules allant dans le sens inverse (!) car la rencontre donne des frayeurs… De plus, il n’y a pas beaucoup de places sur le parking qui se trouve au départ de la balade… Bon, on paie 5€ la journée pour laisser notre voiture, mais nous avons au moins la chance d’avoir une place. Ainsi, nous ne faisons pas partie de ceux qui se gare le long de la route sinueuse en contrebas et pas si large que ça (de quoi donner du fil à retordre aux croisements !).

    Finalement, nous débutons la randonnée dans la matinée, suivant le long fil de touristes, tel un chemin de fourmis. Nous allons tous au même endroit, la première étape, le Lac de Melu. Au bout d’un moment, le chemin se scinde en deux, et un peu au hasard, notamment au regard du monde alentours, nous prenons celui de gauche, beaucoup moins fréquenté. Bien nous en a pris, car finalement, c’est le plus simple pour la grimpette ! De l’autre côté du flan de la vallée, nous voyons les pauvres randonneurs se donner des vertiges en grimpant à des échelles tant le chemin est escarpé !

     

     

    melu

     

     

    Ah, nous voici au lac de Melu…. Une vaste plaine avec quelques buissons donnant de l’ombre, de l’air frais malgré le soleil, de l’herbe moelleuse…. C’est parfait pour une pause. Pour ma part, je m’arrête ici avec le Bout’Chou, installant sa tente anti-UV, et m’y installant par la même occasion pour une sieste bien méritée (allez, à mon corps défendant, je n’étais pas encore entièrement remise de mon accouchement, sans nuit complète, mère allaitante… un tas d’excuses pour dire que je n’étais pas au meilleur de ma forme !), avec Sylvain, Dylan et Kévin (non je ne suis pas seule !).

     

     

    capitello

     

     

    Quant à Sam et Mariama, ils poursuivent jusqu’au lac suivant, le lac Capitello. Pour l’atteindre, il faut compter 45 bonnes minutes de grimpette. Mariama s’y arrête, tandis que Sam poursuit pour faire un bout du mythique GR20 !

     

     

    gr20

     

     

    Nous attendons tranquillement au niveau du premier lac qu’ils redescendent, puis c’est tout ensemble que nous mangeons et nous reposons. Sam en profitera par ailleurs pour se jeter du lac en se jetant d’une corniche le surplombant (!).

     

     

    camp

     

     

    Puis, nous reprenons tranquillement le trajet du retour, en passant cette fois-ci par les échelles. Autant vous dire que mon coeur de jeune mère manquait de s’arrêter à chaque pas de Sam qui avait le Bout’Chou dans le porte-bébé. Je n’avais qu’une peur : qu’il tombe !

    La descente fut assez longue mais tranquille, et quel bonheur ce fut que de boire de l’eau fraîche à l’arrivée de la voiture ! Le retour fut longuet sur la route à cause de toutes ces voitures garées sur le bas-côté et les touristes tardifs qui ne s’étaient pas renseignés sur la faisabilité de la randonnée et pensaient juste avoir un point de vue sur le lac, venant à contresens…
    D’ailleurs, par pitié, si vous envisagez de faire cette randonnée, n’y allez pas en tongue avec une petite bouteille de 50cL à la main. C’est le meilleur moyen de se blesser et de faire un malaise. On ne peut pas aller jusque là en véhicule, donc les secours devront prendre le même chemin que vous, alors soyez responsables.. J’en ai trop vu y aller, inconscients, en partant à 17H du parking pour aller jusqu’au lac….

    Bon, enfin, nous voici rentrés au camping et Bout’Chou prend un bon bain, histoire de lui enlever la chaleur de la journée !


  • Jeudi 26 Juillet : Corte

    Jeudi 26 Juillet : Corte

    Hop, après le petit déjeuner, nous remballons le camp. Et je dois dire que je ne suis pas fâchée de dire adieu à ce camping qui ne m’a pas laissée un souvenir des plus agréables !

     

     

    corte

     

     

    Nous prenons la route pour Corte et à notre arrivée, nous nous installons au camping Les Aliveta qui se situe près d’une rivière. Rivière permettant de se baigner par temps de forte chaleur comme c’est le cas aujourd’hui ! L’après-midi est donc rafraichissant et ce n’est que le soir, quand la chaleur tombe, qu’on pense à se balader un peu dans cette jolie ville.

     

     

    piscines

     

     

    A Corte, il y a beaucoup de choses à voir, et le tout a un charme indescriptible. Nous commençons par grimper tout en haut pour voir une vue magnifique de la ville au Belvédère. Puis nous allons jusqu’à la Citadelle. Malheureusement, les remparts ne sont pas accessibles et nous nous consolons par une bonne glace artisanale, tout en admirant ces murs couverts d’impact de balles. C’est « amusant » comme ces témoins de drames passés deviennent l’attraction principale pour les touristes.

     

     

    mur_balles

     

     

    En tout cas, la petite grimpette jusqu’au coeur de Corte en vaut la peine, et si un jour, vous passez par là, j’espère que vous apprécierez la visite autant que moi !


  • Mercredi 25 Juillet : La Tour de Santa Maria

    Mercredi 25 Juillet : La Tour de Santa Maria

    Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, nous partons pour une randonnée de 7Km (aller et retour).
    Nous nous rendons jusqu’à la Tour de Santa Maria, en passant par le sentier des douaniers.

     

     

    santa-maria_en_vue

     

     

    Il vaut mieux partir évidemment assez tôt, car il fait très vite très chaud, et je regrette de ne pas avoir de chapeau. Heureusement, Bout’Chou est paré : installé dans le porte-bébé, sa température est réglée sur celle de son père. Il a le chapeau sur la tête, mais aussi un cheche passé autour du porte-bébé pour que ses jambes soient couvertes tout en étant à l’air (le cheche est vraiment le truc indispensable à emmener en voyage quand on a des enfants en bas-âge – sisi !) et de plus, il n’est habillé que d’une barboteuse (l’habit de l’été par excellence !).
    Nous arrivons pour le repas au pied de la tour et nous décidons de nous installer sur un rocher entouré d’eau de mer (qui apporte une certaine fraîcheur). Après quelques sauts, nous mettons notre petit camp en place ! Sur un rocher, il n’y a guère d’ombre, de ce fait, je déplie l’abri solaire/tente de Bout’Chou pour l’installer. Comme nous sommes au milieu de l’eau, il y a quand même un petit vent pour aérer l’intérieur, tout en prodiguant un peu d’ombre pour que le Bout’Chou ne rôtisse pas !
    Repas et baignades sont au rendez-vous et après avoir bien batifolé dans l’eau, nous sortons et nous repartons pour rejoindre le camping pour le repas du soir !

     

     

    santa_maria

     

     

    C’est l’heure du bain pour le Bout’Chou ! Mariama et Sylvain ont emmené dans leur voiture une baignoire pour lui, mais évidemment, le temps de la remplir d’eau chaude, celle-ci est déjà devenu froide…. Pourtant, il est indispensable de rincer le TitLoup de tout ce sel et de cette transpiration. Pourtant, ça n’a pas l’air de le gêner, mais il faut dire qu’il adore faire trempette. Peu de temps après, il vomit tout ce qu’il avait ingurgité et ni une ni deux, nous téléphonons à son grand-père médecin qui nous précise qu’il s’agit sûrement d’un coup de froid. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir tant que le Bout’Chou réclame et boit au sein. Le lait maternel s’occupera de lui prodiguer les bons anticorps tout en le maintenant nourri et hydraté (c’est magique et pratique en voyage !).

     

     

    au_repos

     

     

    Après cette petite inquiétude, tout le monde va se coucher pour bien se reposer. Demain, on lève le camp !


  • Mardi 24 Juillet : La baie de Tamarone

    Mardi 24 Juillet : La baie de Tamarone

    On se lève tôt et nous démontons le camp. Chaque famille est bien rodée, même si c’est nouveau pour nous de nous occuper d’un Bout’Chou en même temps. Certes, on ne peut pas vraiment le laisser par terre (à cause des guêpes principalement), et ça n’est pas vraiment son truc, mais le nombre est pour nous ! Il suffit de le passer de bras en bras, les grands Kevin et Dylan étant là pour lui faire passer le temps. De plus, le siège-auto en transat provisoire n’est pas trop mal non plus ! Mais bon, comme Bout’Chou va passer du temps dedans, on évite un maximum de le mettre dedans…

     

     

    ile_rousse

     

     

    Nous prenons la direction du Cap Corse. Nous passons par Nonza, une petite ville (village ?) réputée pour son église Sainte-Julie fort jolie. Malheureusement, c’est bondé ! La route sinueuse et le nombre de touristes ont raison de notre volonté de nous arrêter, ainsi que le peu d’emplacements où se garer (en fait, inexistant). Il y avait normalement une plage de galets noirs également, mais pour la même raison, nous avons passer notre chemin.

    Nous poursuivons un peu plus loin jusqu’à Marinella. Il n’y avait personne, il y avait de la place… C’était parfait pour une pause déjeuner ! Sam en a même profité pour piquer une tête.

     

     

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    Nous reprenons de nouveau le chemin et nous passons devant une tour levesque, dans les petites choses à voir.

    Finalement, nous arrivons à bon port et posons les tentes au caloing de Macinaggio, non loin de la Baie de Tamarone.
    Concernant le camping, le bilan est assez mitigé. Le propriétaire n’a rien voulu entendre sur le fait que le Bout’Chou n’avait que quatre mois ! Il l’a fait payer au même prix qu’un enfant de six ans, alors qu’il n’y a aucune installation pour petits enfants de prévu (si encore il y avait un endroit où langer, mais même pas !) De plus, l’eau chaude est rare, et le peu de chaud qu’il y avait refroidissait dans la seconde ! Le service est vraiment moyen pour le prix payé !

    Enfin… Dans la soirée, nous marchons jusqu’à la plage de Tamarone qui est supposée être une plage de sable blanc très fin. Malheureusement, c’est une année à algues et ces dernières envahissent entièrement la plage, sèchent et offrent un chemin plutôt mou sur lequel marcher (mais rien de visqueux je vous rassure, ça ressemble plus à des copeaux de bois).