Auteur/autrice : Ju

  • Vendredi 22 Juillet : Le Naukluft Mountain Zebra Park

    Vendredi 22 Juillet : Le Naukluft Mountain Zebra Park

    A l'aide !

     

     

     

    Nous quittons le plus tôt possible Helmeringhausen, qui n’est en fait que cette ferme-camping. Oui, en Namibie, c’est considéré comme une ville, que voulez-vous ? Et nous partons pour Haltatiote où nous devons trouver de l’argent. La chance n’est pas avec nous. Le seul distributeur automatique de la ville est cassé et la banque de la ville ne prend pas nos cartes bleues internationales. Nous devrons faire avec ce qu’il nous reste.

    Nous nous remettons en route pour Bullsport, en espérant y trouver une source d’argent, mais là encore, Bullsport n’est en fait qu’une ferme faisant chambre d’hôte… Tant pis !

    Les poches quasiment vide, nous partons rejoindre le parc national du Naukluft Mountain Zebra Park. L’entrée n’est pas payante, ça nous arrange bien. Il y a pas mal de randonnées à faire dans le coin, mais nous ferons la plus courte qui porte le doux nom d’Olive Trail. 11Km de prévu pour cet après-midi.

     

     

    Au creux de la rivière

     

     

    La balade commence par grimper le flanc du plateau, pour continuer dessus. C’est ici que nous ferons notre pause repas, en admirant le panorama. Puis, elle redescend en suivant le lit asséché de la rivière.
    Si la montée fut ardue, la descente également ! Les grands rochers n’avaient que peu de prises souvent et sans l’aide des garçons, nous, filles de petite taille aurions eu du mal à continuer toutes seules ! Sans parler que vers la fin de la balade, une descente à pic donnant sur de l’eau marécageuse justifiait l’utilisation de chaînes encastrées dans les parois verticales afin de poursuivre (et d’éviter de se retrouver coincés dans ce lit de pierres froides après le coucher du soleil).

     

     

    Vas-y Christophe !

     

     

    Des springboks, des damans des rochers et même des espèces de chamois nous accompagneront tout le long de la route.

    Nous arriverons au bout de cette balade après 5H de marche : 2H de montée, 3H de descente.

    Alors que nous quittons le parc, nous apercevons nos premiers zèbres, là-haut, sur le flanc de la montagne ainsi que des phacochères et des oryx.

    Le soleil se couche. Il est temps de trouver un endroit où dormir. Le premier que nous trouvons veut nous faire payer 15 euros par personne. Autant dire que l’on passe notre chemin. D’ailleurs en reprenant la route, nous verrons notre premier gros serpent, endormi sur le bitume.

     

     

    Serpent

     

     

    Heureusement, le deuxième camping est beaucoup plus abordable, pour 8 euros la nuit, nous aurons un confort tout compris : table, eau chaude…. Merci la retraite chrétienne ! Nous pourrons être en forme demain pour une nouvelle journée de marche !


  • Jeudi 21 Juillet : Le Fish River Canyon

    Jeudi 21 Juillet : Le Fish River Canyon

    Houba !!

     

     

     

    Quelle sensation étrange que de ne pas sentir le froid vous transpercer les os, ce matin ! On en profite même pour piquer une petite tête dans la piscine avant de partir… La troupe est de bonne humeur et parée pour de nouvelles aventures !

    Nous nous dirigeons vers le Fish River Canyon, joyau du Parc National. Bijou trop peu connu du reste du monde, il s’agit d’un énorme canyon : 116Km de longueur, 70Km de largeur. Il est tout à fait possible de le parcourir lors d’une randonnée de 85Km, soit 5 jours et 4 nuits, mais ce n’est pas ouvert à tout le monde, hey non. Il y a eu trop de morts dans le passé (et je ne dis pas ça pour faire peur, c’est vrai !). Maintenant, il faut présenter un certificat médical pour prouver sa bonne condition physique, et vous ne pouvez vous passer d’un guide.

     

     

    Le Fish River Canyon

     

     

    Ceci dit, comme nous, la plupart des personnes vont le contempler de toute sa hauteur (ça on a le droit sans présenter de papiers !). Il y a bon nombre de points de vue qui sillonnent la route et on peut aller de l’un à l’autre, à pieds, lors d’une tranquille balade. Bon, le chapeau est de rigueur, ça cogne par ici, et il n’y a pas un arbre ! On a une petite pensée pour ceux qui le parcourent dans le tréfonds du canyon : on doit pouvoir rajouter facilement 10°C voir plus !

    Au dernier point de vue, Sam ne peut s’empêcher de construire un nouvel Houba qui contemplera (à tout jamais ?) le panorama magnifique !

     

     

    Houba !

     

     

    Nous repartons après avoir passé la matinée près du canyon. Cet après-midi, nous ferons majoritairement de la route. On ne s’arrêtera que pour manger à côté d’un abri fait de terre, de briques, de métal et de planche, ayant la drôle de forme d’une termitière.

     

     

    La Termitière Humaine

     

     

    La nuit tombe. Nous atteignons Helmeringhausen. Quelle chance, il y a un camping dans ce village ! De plus, il est très peu cher et nous sommes installés comme des rois : 4 euros seulement par personne (soit 40 dollars namibiens). Nous avons droit à la pelouse pour installer nos tentes, et du bois à volonté pour le feu, une table, de l’eau chaude et même le chat de la maison qui nous rend visite (enfin qui quémande à manger !).

    Helmeringhausen, c’est aussi des chambres d’hôtes, un restaurant et… une ferme ! Les chèvres et les chevreaux sont nos voisins pour la nuit, ainsi qu’un gros cochon à qui l’on donne nos épluchures d’orange. Sans oublier que l’accueil est vraiment sympathique !


  • Mercredi 20 Juillet : Kookerboom et baignade !

    Mercredi 20 Juillet : Kookerboom et baignade !

    La piscine

     

     

     

    L’avantage du camping sauvage, c’est que le lever de camp est plus rapide : pas de douche, tout ça tout ça, de ce fait, avec le froid, il n’y en a pas beaucoup qui ose utiliser les bouteilles d’eau pour se laver la tête (en fait, il n’y en a qu’un, j’ai nommé : Sam !).
    Le petit déjeuner est vite mis en place, tandis que l’on pratique une petite intervention chirurgicale sur Christophe qui a eu la bonne idée d’avoir une épine plantée dans la paume de la main… Mmmm…Nous reprenons la route. La route en Namibie, ce sont surtout de grandes pistes vallonnées, où il n’y a personne tout simplement. On voit quelques animaux sauvages qui passent par-dessus ou par-dessous les barbelés : petites gazelles, ou grandes antilopes comme les oryx. Puis, devant ce manque de monde sur les routes, Sam s’est improvisé moniteur d’auto-école pour donner une première leçon de conduite pour Nadège.

    Piste sans accident !

     

     

    Rassurez-vous, il n’y aura eu aucun accident ! Keetmanshoop nous voilà !

    Lorsque nous approchons de la ville, nous voyons de drôles d’arbres apparaître dans le paysage qui portent le doux nom de kookerbooms. Ils sont même en train de fleurir ! Le tronc ressemble à un phare teinté d’ocre et d’orange tandis que ses branches poussent droit en éventail. Et ce n’est qu’au bout de ces dernières que l’on peut voir de toutes petites feuilles fines et pointues.
    Appréciez le spectacle, les kookerbooms ne poussent que dans cette région et pas ailleurs ! (Pourquoi ? Ca, on l’ignore, mais il existe même un parc national dans le coin pour les approcher)…

     

     

    Un kookerboom

     

     

    A Keetmanshoop, nous faisons le plein d’argent (eh oui, on change de monnaie !) au distributeur (d’ailleurs, tous les distributeurs à peu près sont très limités pour sortir de la monnaie, ce qui fait que niveau commission de la banque, on en fait rarement l’économie !), le plein de nourriture, et le plein d’essence avant de filer droit vers le parc national du Fish River Canyon (et nous avons acheté une petite bouteille d’huile moteur, au cas où !).

    Pour manger, ce sera sur le bord de la route, au pied d’un énorme barrage. Rochers, eau, oiseaux seront notre spectacle, tandis qu’au retour, Sam brandira fièrement notre premier serpent dans sa main : séché et aplati par les voitures !

    Nous entrons dans le parc, mais nous nous enfonçons jusqu’au camping de Ai-Ais. Apparemment, il serait situé juste à côté de sources d’eau chaude qui approvisionnent les douches, la piscine, et même un SPA ! Bon, l’entrée du SPA est payante, mais ce n’est pas le cas de la piscine !
    Sitôt installés, on file rejoindre cette dernière. Cruelle désillusion : ils injectent de l’eau froide dedans, ce qui fait qu’elle est bonne certes, mais pas aussi détendante que si elle avait 20° de plus ! On barbote dedans malgré tout, jusqu’à voir la nuit tombée, les étoiles au-dessus de nous…

     

     

    Patates à la viande hachée, façon Christophe

     

     

    Ce soir, douches bien chaudes avec patates à la viande hachée, accompagnées d’une bonne soupe à la tomate ! De plus, il ne fait pas bien froid, la nuit va être bonne…


  • Mardi 19 Juillet : Oups, une lionne !

    Mardi 19 Juillet : Oups, une lionne !

    Oups, une lionne !

     

     

     

    Hop, réveil aux aurores de nouveau ! On file sous la douche avant que tout le camp n’y aille et on met les bouchées doubles ensuite pour ranger au plus vite les tentes. On fait le plein (hey oui, ça consomme de rouler peu vite mais toute la journée !), on récupère notre bout de papier, et c’est parti ! Nous filons pour une nouvelle journée d’observation !

    Enfin, on ne filera pas très vite… à peine 2Km plus loin, il y a un énorme bouchon, des deux côtés de la route, dans le même sens… Mais… Pourquoi ???

    Pourquoi ? Oh, eh bien, il y a tout juste une troupe de lions qui a décidé de passer par là le temps de se mettre en chasse. Eux aussi sont des deux côtés, tout près, se déplaçant entre les véhicules selon leur gré, humant l’air de temps à autre histoire de se mettre d’accord sur la direction à suivre…

     

     

    Toi, tu n'es qu'un insecte !

     

     

    Oh, il y en a un à deux mètres ! Qu’il est beau ! Evidemment, le moteur est coupé, les vitres grandes ouvertes. Attends, je zoome pour faire un beau portrait de lui !
    « Regarde à droite ce qui arrive ?? » « Hein ?? » « Mais remonte ta fenêtre viiiiiite ! »

     

     

    Elle est passée près !

     

     

    Trop tard… Une lionne passe juste à côté de moi. C’est grand une lionne. Son dos arrive juste à ma fenêtre. Gloups ! Je ne fais pas ma maline quand la demoiselle me regarde dans les yeux, me comparant sans doute à un moindre insecte en poursuivant sa route… De toute façon, le moteur coupé, je ne pouvais guère la remonter ma fenêtre (l’inconvénient de la technologie, ahah !). Mais voilà. Dès qu’un lion se met en mouvement, on se rend compte de toute la puissance qu’il dégage et pourquoi il ne craint pas grand-chose. On dirait qu’il est enveloppé d’une aura de confiance en lui qui aveugle presque le spectateur. Après tout, ce sont de véritables machines à tuer. Quoi de plus naturel qu’ils aient confiance en eux au naturel ?

    La troupe de lions s’éloignent peu à peu, le bouchon se désagrège et nous pouvons poursuivre notre route.

    La tôle ondulée réveille partiellement le matin, et l’on se rend jusqu’à l’endroit de la veille où nous avons vu la famille de girafes. Cette fois-ci, elles sont accompagnées de quelques springboks et mangent paisiblement. Un bébé se penche pour brouter l’herbe et ce n’est qu’un temps de réaction plus tard que je comprends : il est trop petit pour atteindre comme ses parents les feuilles des arbres !

     

     

    Obligé de brouter !

     

     

    Puis, d’un coup, les herbivores s’immobilisent et regardent dans la même direction ! Il y a quelque chose, c’est certain ! Mais quoi ? Il y a encore trop de voitures garées sur le côté, et impossible de bien observer. Ah ! Tant pis ! On continue la route.

    Et là, nous assisterons à une chose peu commune : un accouplement d’autruches !
    On voyait le mâle courir jusqu’à s’arrêter à une dizaine de mètres de deux femelles. Il se pose par terre, et il commence à se balancer en agitant les ailes de droite et de gauche. Mais… qu’’est-ce qu’il fait ? On comprend au moment où il repart, devient tout frétillant devant une femelle qui s’assoit à son tour et qu’il lui grimpe dessus. Et… il repart pour faire sa valse sur elle qui reste bien tranquille, presque à bailler. Eh beh ! Quelle journée surprenante !

     

     

    Le mâle s'excite tout seul !

     

     

    Alors que l’on s’arrête sur une aire de pique-nique, les ennuis commencent… Le capot de la voiture goutte. Pourquoi ça goutte ? Qu’est-ce qu’elle a Encore cette voiture ? Elle va nous faire des misères tout le voyage ?
    Ce qui goutte, c’est de l’huile moteur, aïe ! Quand on ouvre le capot, surprise, il n’y a plus de bouchon sur le compartiment d’huile moteur ! Il faut savoir (ce qu’on ne savait pas évidemment) que lorsqu’on roule sur de la tôle vraiment ondulée, les vibrations font se dévisser les bouchons à vis (ça arrive même aux 4×4 hein). Bon, donc, nous, ce n’est pas une simple bouteille d’eau qui a choisi de se dévisser, non, évidemment, il fallait que ce soit le bouchon de l’huile moteur !

    Bon, j’exagère, le bouchon n’est pas perdu, il s’est coincé dans les méandres du moteur, ce qui fait qu’on peut revisser. On n’a pas perdu tant que ça d’huile, du moins, la voiture ne râle pas. On espère tenir jusqu’au camp de Mata-Mata (en roulant très doucement) et aviser là-bas (si on peut acheter de l’huile ou non, tout ça…). Un conducteur nous dit que la ville la plus proche sera sans doute Keetmanshoop en Namibie… Bon, on verra. Chaque chose en son temps : le bouchon est retrouvé, le moteur partiellement nettoyé. Ca aurait pu être plus grave !

    Bon, pendant ce temps, Nadou et moi parlons avec des Français rencontrés sur l’aire. Ils nous apprennent que ce que regardaient les girafes tout à l’heure, c’était deux guépards et un léopard. Oui, tout ça ! On les a manqués. Ils venaient s’abreuver au point d’eau. Ils nous apprennent que l’endroit a l’air d’être leur territoire puisque ça fait plusieurs fois qu’ils les voient traîner dans le coin.

    Ceci ajouté aux ennuis du moteur font que nous allons faire demi-tour, histoire de jeter un coup d’œil, si on a la chance par exemple, de voir ces fauves. Bon, le léopard, à moins qu’il ne soit dans l’arbre, on en doute… Mais pourquoi pas les guépards après tout ? Ce sont des félins qui n’ont pas la chance d’avoir une vision nocturne et toutes leurs activités se font de jour.

    En fait, on fera chou blanc pour le léopard, pour les deux guépards, mais nous aurons la chance d’observer une hyène avec ses deux petits ! Et dire que pour un peu on les loupait ! Et pourtant, la hyène adulte est couchée juste au bord de la route, dans les arbres. Ce n’est que lorsqu’un petit sort de la tanière que l’on comprendra de quel animal il s’agit !

     

     

    Maman hyène et ses petits

     

     

    Le camp de Mata-Mata nous ouvre ses portes à nouveau. C’est aussi le poste frontière pour passer en Namibie qui est la suite de notre trajet. C’est un passage vraiment tranquille. Peu de monde, relax… Il faut juste savoir que vous payez une taxe pour l’utilisation des routes, et que là-aussi, on n’importe pas de bois.
    Il faut aussi avancer sa montre d’une heure. Bon c’est minime comme décalage horaire. Mais il faut tout de même faire attention, le soleil ne met pas très longtemps à se coucher.

     

     

    Welcome to Namibia !

     

     

    On poursuit sur la route, tout en sachant pertinemment qu’il y a trop de distance pour atteindre un camping avant la nuit. Mais on prendra notre temps, car on aperçoit sur le bord un énorme tapir ! Et cette fois-ci on peut descendre ! Le pauvre, lui qui avait juste commencé son terrier se rue dedans pour s’y camoufler un maximum, continuant à le creuser le plus vite possible. On n’en verra que la queue de ce tapir, avec de temps à autre une pelleté de terre qui nous arrive dessus !

     

     

    Vous ne verrez que ma queue !

     

     

    On cherche un endroit paisible pour monter le camp, ce qui n’est guère chose aisée : toutes les terres du sud de la Namibie sont privatisées, et qui dit privatisées dit barbelés au bord de la route… On trouvera finalement un bas côté un peu plus large pour installer nos tentes (enfin, sauf Nadège qui décide de dormir dans la voiture). On fait même un feu pour nous réchauffer en mangeant des pâtes. On arrive même à faire une partie de cartes (Service Compris) avant de dormir ! Les sacs de couchage sont près, quel plaisir de s’enfoncer dedans après une telle journée !


  • Lundi 18 Juillet : Les herbivores sont au rendez-vous

    Lundi 18 Juillet : Les herbivores sont au rendez-vous

    Tableau de Chasse

     

     

     

    Lorsqu’on est dans un parc national, pour en profiter un maximum, il faut se mettre au diapason des animaux. Et les animaux, surtout les félins… sont matinaux. Le parc ouvre ses portes à 7H30, de ce fait, à 6H tout le monde est déjà debout en train de prendre sa douche ou de ranger sa tente.

    Ce matin (comme presque tous les matins du séjour), il fait froid. Et le froid perce nos polaires, même lorsqu’on s’active un maximum. On ne connaîtra la température qu’au lever du jour, une fois dans la voiture, parés pour l’aventure…

     

     

    Il fait froid !

     

     

    Nous récupérons le papier tant convoité tamponné à l’accueil un peu avant le véritable 7H30 et… let’s go !

    Nous roulons lentement, pour être à la fois attentifs à la route mais aussi aux bêtes qui s’éveillent… Malheureusement, ce matin est plutôt pauvre…. Même les springboks se font rares, c’est dire ! De ce fait, c’est plutôt la chasse aux oiseaux qui prend le pas, et Sam et Christophe s’en donne à cœur joie. Au moindre piou-piou coloré, on s’arrête et les deux hommes le mitraillent comme il se doit.

    Au fur et à mesure que l’air se réchauffe, les bêtes sortent elles aussi. Du moins, les herbivores. L’heure de chasse est passée. On commencera à apercevoir nombre de springboks, mais également nombre d’oryx, de gnous et des chacals.

    Sam devient tout fou dès sa première rencontre avec une autruche ! Il s’extasie devant ces gros oiseaux préhistoriques, tout chauves, et dès que nous en voyons une, ce sera le même refrain : il faut absolument photographier Celle-Là ! Voir faire la course avec elle !

     

     

    L'Autruche

     

     

    Même si nous ne voyons pas de félins, on ne peut que s’extasier devant les steenboks, ces toutes petites gazelles qui passent complètement inaperçues si on roule trop vite, car en plus d’être Très petites, elles se cachent également dans les fourrés (qui ont la même couleur que son pelage, c’est bête hein ?).

    Les oryx eux aussi sont en nombre, et on en voit un courir en même temps qu’on roule jusqu’à ce qu’ils déboulent juste devant nous pour nous couper la route ! Prudence, les animaux n’ont aucun sens des priorités ni du code de la route, et restent imprévisibles !

     

     

    Un Oryx

     

     

    Nous nous arrêtons peu après sur une aire de pique-nique pour manger et profiter du soleil et du ciel bleu pour étendre les sacs de couchage et les serviettes, humides de la nuit. On mange sous le regard d’écureuils fouisseurs. Ils ne vivent pas du tout dans les arbres, comme les nôtres, mais dans des terriers qu’ils creusent des fois sur la route même. Ils utilisent même leur queue comme parasol ! Ingénieux l’écureuil !

     

     

    Sacs de couchage au séchage !

     

     

    Le repas englouti, il est l’heure de prendre la direction du camp de Mata-Mata.

    Sur le chemin, de nouvelles autruches viennent faire du charme à Sam, tandis que les oryx me font de l’œil. Cette antilope est vraiment splendide ! Les springboks pigmentent de blanc le paysage avant que l’on s’arrête sur une aire pour vérifier le chemin sur une carte.

    Un chacal traîne dans le coin, à la recherche de restes, même si bien sûr il est interdit de nourrir les animaux. Comme les aires sont ouvertes, libres à eux de venir se servir de ce qui n’est pas dans les poubelles. Ca leur facilite certes la vie, mais éthiquement, c’est très mauvais pour eux, et pour nous aussi. Certains animaux comprennent que l’homme pourvoit à la nourriture facilement et deviennent donc agressifs pour qu’il fasse tomber plus vite la pitance ! Faites bien attention donc de ne rien laisser traîner et de ne pas succomber à ces grands yeux…

     

     

    Un chacal qui mange

     

     

    Nous roulons toujours aussi doucement, le soir approche. Mais… mais… évidemment, c’est à ce moment-là qu’une famille de girafes décident de passer tout près de notre voiture, voire de nous couper la route ! Impossible de ne pas s’arrêter pour les observer, les prendre en photo et autres… Le soleil se couche… Sam se met à foncer pour essayer d’être à l’heure au camp de Mata-Mata.

     

     

    Girafe au soleil couchant

     

     

    A cette heure-ci, la vie s’active. Les otocyons fouillent le sol à la recherche d’insectes à manger. On sent que les félins vont commencer à sortir, tandis que le soleil rouge donne au ciel des couleurs magnifiques.

     

     

    Coucher du Soleil

     

     

    Pfiou ! 18H05, on est au camp ! Mais Sam n’évitera pas la réprimande (orale seulement, ouf !) et voilà que sur notre beau papier est marqué que nous sommes 8 minutes en retard ! Ca ne plaisante pas et la dame n’était absolument pas contente !

    Enfin… C’est dans la pénombre et au milieu des trous que nous installerons nos tentes. Nadège et Christophe ont sorti la couverture de survie et nous avons passé notre couverture polaire à Nadou. Chaque nuit est un test, voyons voir s’ils seront congelés au réveil !