Catégorie : 2021 Islande

  • On y est !!

    On y est !!

    « Mesdames et Messieurs, nous allons arriver, il faudrait que vous partiez de vos cabines pour qu’on puisse nettoyer tout ça tout ça et qu’on parte de suite dans l’autre sens ! »

    Bon, c’est pas tout à fait ça, mais c’est en gros ce qu’on entend en Féroéen, en Allemand et un peu en anglais sur le bateau dès le petit matin. Enfin, nous, on avait prévu, donc on est sur le pont du bateau en train de manger nos tartines du matin, sous le soleil (frais), mais aux premières loges pour apercevoir les premiers contours de l’Islande.

    Le ciel est bleu, le soleil est vibrant et bientôt, nous apercevons les glaciers fièrement debout face à l’océan. Une certaine effervescence commence à se faire sentir sur le bateau tandis que le port de Seyðisfjörður se rapproche de nos yeux. Et avec lui, la liberté de vadrouiller partout à la découverte des moindres recoins de l’île. Dès que nous en avons l’autorisation, nous rejoignons notre véhicule tout en nous contorsionnant à qui mieux mieux en évitant de nous mettre quelques graisses dessus. Le chemin est plein d’obstacles et il y a vraiment peu d’espace entre chaque véhicule… !

    Le grand moment de tourner la clé du moteur arrive. Et ouf.. ! Celui-ci vrombit et nous démarrons, tournant et quittant le bateau, notre sésame vert comme quoi nous avons bien nos vaccins mise en avant pour qu’on puisse nous mettre sur la bonne file de sortie… et ça y est ! Nous voici sur le plancher des vaches islandais, le vent des vacances soufflant sur nos visages.

    Mais pour bien poursuivre le voyage, nous commençons par nous.. garer. Hey oui, quoi de mieux qu’un peu de rangement dans le 4×4 ? Hey oui, notre cabine est un peu encombrée des affaires du bateau, et nous voici à remettre chaque chose à sa place. C’est aussi le moment de se dégourdir un peu les jambes.

    Seyðisfjörður accueille des gros bateaux, mais au final, il s’agit d’un petit port. Néanmoins, il se caractérise par une jolie rue de pavés colorés menant à une jolie église. Nos yeux en prennent plein les mirettes et nous respirons à grands poumons, tout en observant nos comparses de traversée quitter la ville, commencer des emplettes ou prendre un café.

    Après ce petit tour, nous prenons la route pour quitter ce fjord. Mais assez vite, nous nous arrêtons car nos yeux ont aperçu sur le bord de la route une jolie cascade (et nous ne sommes pas les seuls à faire l’arrêt). Gufufoss fait de l’oeil à tous les nouveaux arrivants, leur offrant un peu des merveilles que l’Islande recèle. Le soleil est magnifique, les couleurs vertes se mélangeant au cours d’eau bleu fait vibrer la corde sensible de nos âmes.

    Allez, ce n’est pas tout ça, mais il faut quand même que l’on avance un peu. Wall-E, notre 4×4, commence à grimper la longue route montagnarde qui serpente et nous atteignons assez vite le haut du glacier. Le moogle est ravi, car dès le premier jour, le voici en train de marcher dans la neige. D’ailleurs, le vent se fait bien plus frais au contact de cette dernière !

    Nous redescendons de l’autre côté de la montagne afin d’atteindre la ville de Egilsstaðir, bien plus grande que notre premier port et à la croisée de plusieurs routes. De ce fait, on y trouve des supermarchés un tout petit peu plus grand qu’à Seyðisfjörður. Enfin, « supermarchés », c’est un peu un équivalent des franprix chez nous, sauf qu’ici, ça s’appelle Bonus ou Netto (et quelques autres aussi). Mais on va pouvoir prendre un peu de frais !

    Peu après, nous faisons une petite visite à l’office du tourisme. Enfin non, on va dire l’accueil du camping de la ville qui a décidé de remplir cette fonction en proposant des dépliants du coin.

    Nous y découvrons donc une des légendes locales, qui va quand même marquer une grosse partie du voyage des garçons. Il s’agit de l’histoire du Ver de Lagarfljót. Le Lögurinn ou Lagarfljót (quand on le double avec le cours d’eau qui le traverse), est un grand lac de la région Est de l’Islande. En fait, il est même pas très loin de Egilsstaðir. Il est dit qu’il y a bien longtemps, une fille du village avait trouvé une broche d’or. Celle-ci avait entendu dire que si on enfermait un objet précieux avec une limace dans une boîte, la richesse serait au rendez-vous, donc, c’est ce qu’elle fit. Elle posa la boîte et revint quelques jours plus tard. Or, ce ne fut pas l’or qui se mit à grossir, mais bien la limace qui commença à devenir monstrueuse. Prise de peur, la fille jeta la boîte avec la broche et la limace dans le lac.

    L’histoire ne s’arrête pas là : la limace (ou le Ver.. ou le Serpent… ou le Dragon en gros) continua à grossir, prenant toute la place de l’énorme lac et il commença à manger les habitants du coin. Désespérés, ces derniers firent appel au Peuple Caché, les priant de leur venir en aide, ce qu’ils firent. Une bataille acharnée commença, et au final, le Peuple Caché ne réussit pas à vaincre le Ver, mais néanmoins, ils purent l’entraver. Ainsi, la tête et la queue sont clouées au fond du lac. Le Ver ne peut donc plus se nourrir des humains du coin, ouf ! Mais de temps en temps, on peut apercevoir quelques parties de son dos remonter à la surface !

    Ce récit trotte dans la tête des garçons, tandis que nous remontons vers le nord puis à l’est, vers une enclave du nom de Hafnarhólmi. On le sait, il s’agira d’un aller-retour, mais nous allons alors à la rencontre d’une colonie de macareux ! La route est longue mais en vaut la peine.

    Que dire de ce ballet volant, où ces petits oiseaux au bec coloré ne cessent d’aller et venir, cherchant des petits poissons pour nourrir leur progéniture. De plus, ils ne sont guère peureux, car malgré le monde, ils ne se cachent absolument pas et profitent eux aussi de la belle journée. Heureusement, il y a quelques règles sur place à respecter pour leur bien-être, car même s’ils ne sont guère farouches et enchantent tous les photographes, il faut faire calme et silence, et ne pas passer par-dessus les barrières. Nous les observons pendant deux bonnes heures avant de partir dans l’autre sens, afin de trouver un endroit où se poser.

    La soirée avance, et nous commençons à nous rendre bien compte que le soleil n’est plus très près de se coucher, les journées sont fort longues et permettent ainsi d’en profiter un maximum. Même si nous l’apprendrons bien vite, le vent se lève malgré tout vers 18H, un tantinet plus fort, un tantinet plus froid. Nous fûmes fort productifs durant ces premières heures en Islande et nous pouvons donc dormir sur nos deux oreilles pour récupérer du début de notre périple !


  • Du bateau… !

    Du bateau… !

    Le grand jour est arrivé !

    En effet, c’est aujourd’hui que nous prenons le bateau qui nous mènera au début de notre « vraie » destination. Nous sommes tout proches et encore assez éloignés de l’Islande, et peut-être qu’au fond de nous, nous avons l’impression que le véritable voyage commence vraiment.

    Nous avons mis le réveil à 6H car nous avons plein de choses à faire ce matin avant d’embarquer. Eh oui, comme on a traîné hier soir, pas le temps de faire la grasse matinée. Surtout qu’avec l’impression de chaleur que nous avons eu cette nuit, ce ne fut pas de tout repos. Dormir sur une plage a certains inconvénients parfois : 90% d’humidité dans l’air !

    Enfin, nous n’avons guère le temps de nous appesantir sur le sable qui colle à la peau ou non. Le bateau ne décolle qu’à 11H, mais il faut être à l’embarcadère bien avant, vers 9H. Et il y a certaines choses à penser et ne rien oublier. Comme bonne stratégie, nous commençons par tout préparer et ensuite seulement déjeuner. Cela nous laisse le temps de nous poser et de réfléchir à tout ce que nous avons fait ou pas fait. Il ne faut rien laisser au hasard : nous n’avons pas envie de devoir acheter la nourriture sur le bateau. Nourriture pour deux jours (et un peu plus si retard), ok. Vêtements de rechange, pyjamas et trousse de toilettes, ok. Les coupe-vents, ok. De quoi s’occuper à bord, ok. Et le tout, mis avec nous, car nous savons que nous ne pourrons pas accéder à la cellule une fois notre véhicule chargé sur le bateau !

    Nous sommes prêts à l’heure, et même un peu en avance, car les guichets d’enregistrement ne sont pas encore ouverts. Peu à peu, des files de 4×4 aménagés, avec cellule ou sans, commencent à remplir les lignes d’attente. Incroyable ! Il y en a pour tous les goûts ! Des petits, des moyens et des très gros ! Autant dire que si vous voulez avoir une idée de quel 4×4 il vous faut pour un tel voyage, il n’y a qu’à se promener dans le coin ! Au moins, d’observer tout ce monde permet de patienter et ça y est, la file avance !

    Au guichet, on contrôle nos pass sanitaires, ce qui nous permettra de ne pas avoir à faire le test PCR (il y a une file spéciale peu après), on nous donne nos clés de cabine et nous patientons encore avant d’accéder au bateau.Voilà notre véhicule parqué au maximum devant et derrière, nous récupérons nos sacs et grimpons sur le pont principal.

    Nous connaissons ce bateau. C’est un plus. Nous l’avions déjà pris pour aller aux Iles Féroé il y a quelques années. A l’époque, nous étions dans les dortoirs (qui ne fermaient pas) et devions trimballer quasiment tous nos sacs par sécurité. A présent, les dortoirs sont fermés, et nous avons dû prendre une cabine privative, qui est donc verrouillée. Et… quel choc en entrant dans celle-ci ! Les lits sont plus grands, ils ont des draps et des couettes, il y a de l’espace, des armoires… ! Il y a même une télé ! (oui bon, on s’en fiche comme on ne l’allume pas). Et chose importante : des prises électriques, youpi ! On peut recharger nos PC sans crainte !

    Nous laissons nos vivres dans notre cabine et faisons le tour du bateau, que ce soit ponts intérieurs, ponts extérieurs, et wha, quel beau resto panoramique ils ont fait là-haut ! C’est le bon endroit où s’installer si on veut essayer d’observer baleines et dauphins sans les inconvénients du vent !

    Ca y est ! Nous quittons le Danemark sous le soleil. Le bateau s’envole vers les Iles Féroé tout d’abord, puis ce sera au tour de notre Islande. Nous avons de la chance pour le moment, la mer est calme, le bateau ne bouge pas, et le temps passe, rythmé par les coupures repas, un jeu de société par-ci, une balade sur les ponts par là.

    Nous pourrons voir nos premiers macareux lorsque nous passons non loin des îles Shetland, et plusieurs groupes de dauphins durant la matinée du deuxième jour. Et aussi un jet de baleine, mais alors, loin sur l’horizon… !

    Le soir, nous observons depuis nos ponts l’arrivée aux Iles Féroé. Quelle sensation étrange de reconnaître à ce point Torshavn, cette petite capitale que nous avons sillonné en long, en large et en travers il y a quelques années. Je ne pensais pas la reconnaître à ce point, mais si ! De se dire qu’il faut quitter le port, aller sur la droite et continuer non loin pour arriver au camping de la capitale, de se rappeler avoir vagabondé dans les petites rues pavées, de se rappeler de cette place remplie de fish’n’chips lors du jour de la fête nationale…. Si loin et si vifs à la fois ces souvenirs !

    Malheureusement, la mer se gâte peu après notre départ. Le bateau commence à bien s’agiter, et dans la soirée, notre pauvre chocobo en fera les frais (pas de chance pour lui, c’est lui qui est le plus sujet au mal des transports – que ce soit en voiture – ou en bateau !). Malgré les sirops, son repas ne restera pas dans son estomac. Malgré tout, il réussit à s’endormir (on a toujours moins le mal de mer allongé). Durant le reste de la nuit, nous voici bercés par les hautes vagues, roulant un peu sur nos matelas, et nous n’aurons aucun accident à déplorer (mais avoir emporter des sacs à vomi sur le bateau fut une bonne idée, car je n’en ai pas vu dessus !).

    Notre arrivée se fera demain matin, en espérant que tout le monde puisse récupérer comme il se doit !


  • De la plage et du sable

    De la plage et du sable

    Le réveil sur la plage est serein.

    A présent que l’on est vraiment au Danemark, nous avons laissé le stress de la route derrière nous, vu que le port où nous embarquons demain n’est vraiment plus très loin.

    On prend le petit déjeuner en regardant la mer, buvant nos dernières gouttes de lait avec un chocolat chaud ! En rangeant, on fait le point sur les choses qu’il reste à faire : refaire le plein d’eau, vider les eaux noires, faire le plein d’essence…

    D’ailleurs, en parlant du plein d’eau… Cela fait longtemps que l’on est sur le réservoir 3. En effet, on essayait de calculer combien de temps on restait sur celui-ci, afin de savoir à peu près de combien de jours d’eau nous disposions. A cet effet, on avait fermé les manettes des réservoirs 1 et 2 (dont le niveau peut être consulté). Eh bien, devinez quoi ? On a fait tout l’inverse : on a fermé le réservoir 3 et ouvert les réservoirs 1 et 2 !

    Bon, ben, tant pis pour nos calculs… On sait qu’à la place, on a deux réservoirs à remplir !

    Remettons-nous en route malgré tout ! Sam s’amuse à prendre les petites routes, voir les pistes (majestueuses) du Danemark pour rouler près de la belle côté toujours sous le soleil radieux. Après quelques temps, nous nous arrêtons sur une plage beaucoup plus sableuse que celle de la veille à Draby Strad. Il ne faut pas beaucoup de temps aux garçons pour décider que ce serait chouette d’aller se baigner ! Les voici donc tous dans l’eau et on étire la baignade jusqu’à l’heure du repas, où après un bon pique-nique, il serait temps de se dé-saler pour retourner dans la voiture.

    Histoire de prolonger le plaisir, Sam reprend de nouveau les petits chemins, afin de profiter du paysage, du temps magnifique pour faire des photos. On aperçoit même un serpent sur le chemin ! Cela change un peu des vaches !

    Au final, il faut retourner sur l’autoroute, direction Hirtshals, où notre bateau nous attend. C’est sur une des aires d’autoroute où nous ferons les petites choses de maintenance du 4×4. Il y en a plusieurs gratuites, pas forcément toutes aussi pratiques, mais nous trouverons notre bonheur.

    Hop, on reprend l’autoroute, et nous irons jusqu’à la ville portuaire pour faire le plein d’essence au « Bonus » en plein centre-ville, bien nous en a pris car, apparemment, nous l’apprendrons plus tard, les grosses stations en périphérie de la ville sont fréquemment prises d’assauts par tous ceux prenant le bateau, et elles étaient… vides ! En tout cas, nous n’aurons pas eu ce genre de soucis.

    Enfin.. ! Plein d’eau fait, plein d’essence fait, vidage des toilettes fait ! Nous voici fin prêts pour le lendemain et l’Islande !

    Pour le bivouac du soir, nous avons le choix entre un nouveau spot non loin de là, ou de reprendre celui qu’on avait utilisé il y a trois ans de ça lorsque nous sommes partis pour les îles Féroé. Bon, on essaie la nouveauté !

    En route pour une petite demie-heure vers une immense plage de sable. Si immense que… les véhicules roulent sur le sable durant peut-être quelques kilomètres avant de choisir de se garer où ils le souhaitent presque les pneus dans la mer, et profiter du bruit des vagues ou au choix des conducteurs de se baigner, faire un peu de yoga, du kite ou juste de la bronzette.

    Hop, les enfants en profitent pour s’ébattre dans les petites vagues si peu profondes qu’ils en sont rassurés. C’est le moment de s’éclabousser et de jouer les crocodiles, surtout qu’on peut rincer ces enfants à l’eau douce lorsqu’ils en ont eu assez. Bon, l’inconvénient, c’est que le sable commence à pas mal s’inviter à l’intérieur de notre habitacle et reste coller aux pieds. Mais on verra ça plus tard, car pour le moment, nous sommes rejoints par Jules (Billy the Def) et Manuelle qui prennent le bateau pour l’Islande en même temps que nous !

    Apéro et papotage sont au rendez-vous ce soir, et c’est l’occasion de parler des différents plans pour l’été. La soirée est très désagréable et les couleurs magnifiques sur cette plage sans obstacles.

    Bon, ce n’est pas tout ça, mais il va falloir s’occuper de ce sable collant aux pieds ! Une véritable organisation se met en place entre nettoyage de l’intérieur et nettoyage des pieds de chacun dans une petite bassine afin d’éviter d’emporter avec nous trop de sable du Danemark, et surtout pas dans les lits !

    On s’endort, bien fatigués par cette journée, sans oublier de mettre une alarme pour le réveil le lendemain !

     


  • Repos danois

    Repos danois

    Pour ce réveil matinal, sachant que nous ne sommes pas tous seuls sur l’emplacement, nous essayons d’être discrets pour ranger, se nettoyer et petit déjeuner. Si nous avons réussi notre mission ? Je pense qu’on peut mieux faire ! Mais c’est l’apprentissage d’une vie la discrétion… !

    Bon, ceci dit, nous sommes partis, en mettant à charger à l’arrière nos PC pour la première fois du séjour ! On profite un peu car on sait qu’on roule encore. Mais pas trop non plus ! Il paraît que c’est dimanche pour nous aussi, et qu’il fait un soleil radieux.

    On se dirige vers la côté, vers un endroit appelé Fuglso Vig, non loin de Knebel. On arrive vers la côte, sur une plage accessible aux ruminants et où plusieurs vans et camping-cars se trouvent déjà. Les Danois profitent de leur week-end. On se pose pour le repas du midi, et deux courageux vont même faire trempette.

    Au final, nous ne reprendrons pas la route pour le reste de l’après-midi. A la place, nous nous baladerons tranquillement le long de la côte et dans les collines, dérouillant nos muscles endormis après tous ces longs trajets. Nous marchons en appréciant les embruns de la mer, appréciant la sérénité des vaches et rêvassant devant les coquelicots s’agitant sous la petite brise.

    De retour au 4×4, nous prenons le temps : sieste pour certains, jeux et dessins pour d’autres. Nous terminons cette journée en calculant ce qu’il nous faut manger en priorité et que l’on ne pourra ramener en Islande. C’est donc ainsi que nous décidons de faire des crêpes salées et sucrées pour ce soir ! Un repas de rois en voyage !


  • Bonjour Danemark !

    Bonjour Danemark !

    On se réveille tôt (presqu’aux aurores!) mais pourtant, nous ne décollerons pas avant 9H40. Après tout, on n’est pas pressés : on a surtout beaucoup de route encore aujourd’hui, alors autant prendre le temps de se doucher et de petit déjeuner comme il faut !

    Une dernière vérification avant de partir, et nous voici de nouveau sur les routes (l’Islande, ça se mérite!).

    Ceci dit, nous avons un parfait timing, car dans les champs environnants, nous apercevons nombre de chevreuils et encore quelques groupes de cigognes ! De quoi bien démarrer la journée !

    Et puis, bon, soyons gourmands ! En traversant le village, on apercevra le fameux bretzel indiquant qu’il y a une boulangerie. Nous nous arrêtons et faisons le plein de petits pains allemands (avec plein de graines différentes, que ce soit de courge ou… autre chose!) ainsi que de mini-pains bretzel !

    Maintenant, le plus dur commence ! Nous avons le choix soit de passer par Hambourg (avec son lot de bouchons et de travaux et de circulation en accordéon), soit de prendre le ferry (plus court en terme de kilomètres, mais beaucoup d’attente). Bon, le choix est fait : prendre le moins stressant, à savoir le ferry ! C’est long d’attendre, mais en attendant, nous ne sommes pas en train de rouler et d’épuiser la concentration à éviter d’éviter un accident.

    Et encore, dans ce sens-là, ça va : nous n’aurons attendu qu’une heure et demie pour une traversée d’une demie-heure, soit deux heures d’attente au total.

    Et en sortant du bac, c’est l’heure de pique-niquer !

    On va se garer un peu plus loin pour manger nos petits pains en regardant l’Elbe s’écouler lentement, accompagnée de bateaux et autres canards.

    La frontière avec le Danemark n’est plus si loin et c’est le moment d’être stratégique ! On y passera donc quelques jours, mais pour éviter de faire du change, nous faisons le plein de denrées fraîches pour la durée de notre séjour là-bas ainsi que pour le bateau (sur lequel nous passerons pas moins de 48H… ).

    On commence par faire le plein d’essence et…. On se rend compte qu’on avait oublié de fermer le toit de la cellule après la pause pique-nique ! Heureusement, pas de dégâts ! Mais voici un nouveau point à ajouter à la check-list de chaque départ !

    Après cette désagréable découverte, nous allons tout de même chez Lidl (eh vi, c’est allemand!) et prenons au passage quatre bretzels supplémentaires en plus de toutes nos réserves (nous sommes gourmands, hey oui!).

    Voici, ça y est, nous sommes parés ! A nous, poste-frontière !

    Et nous le passons fingers in the nose !

    Bon, contrairement aux pays précédents, il y a bien quelqu’un qui vérifie si nous avons notre pass sanitaire, si les noms sont bien en accord avec notre carte d’identité, et aucun souci pour les enfants (j’aime les pays nordiques qui aiment les enfants et pensent à leur bien-être!). Nous sommes donc rentrés facilement et nous accueillons à bras ouverts les routes danoises.

    Au fur et à mesure de nos voyages vers le nord, ce pays est toujours une étape reposante et apaisante. Les vastes plaines dorées s’étendent devant nous accompagnées de quelques arbres verts et au fond de la toile, le beau bleu de la mer avec un ciel d’azur s’étendent à perte de vue. Peut-être que ce mélange de couleurs vives est un repos autant pour les yeux que le coeur. En tout cas, nous avons appris à bien apprécier le temps qu’on y est à chaque fois, et c’est avec plaisir que nous nous y retrouvons une nouvelle fois.

    Nous parcourons quelques kilomètres pour finalement nous poser sur un terrain-parking-bivouac (avec quand même l’eau potable gratuite), non loin de la mer. Et nous partons nous dégourdir les jambes, faire un tour près de l’eau et respirer l’iode à plein poumon. Nous marcherons jusqu’à un autre endroit de bivouac, tout à fait exceptionnel. Si exceptionnel qu’on se demande pourquoi n’y a t il personne et si nous ne pouvons pas nous y garer pour la nuit ?

    Notre réponse arrive quelques mètres plus loin, à l’entrée, où les tentes et les camping-cars sont interdits. Et le plus beau dans tout ça ? C’est que tout le monde respecte la règle ! Nous ne serons pas ceux qui enfreindront la loi et restons sagement à notre premier bivouac, même si nous y sommes plus nombreux (en même temps, c’est un samedi radieux, les gens ont bien raison de profiter de leur week-end pour faire un petit tour à la mer!).

    Nous profiterons d’une belle soirée dehors, au calme, pendant que les enfants s’égaieront à faire un foot dans le chemin herbeux d’à-côté !

    Et Lumen ?

    Elle aussi, elle profite des paysages en regardant passer les oies sauvages !