Catégorie : 2022 Vers le Sud et l’Espagne !

  • Des roches, de l’érosion et du charbon

    Des roches, de l’érosion et du charbon

     

    Bonjour,

    On a visité une mine. On a fait deux explosions avec de la dynamite. Ca a fait un gros « boum ». Il y a du charbon qui est tombé. Il y avait aussi une pierre qui brillait.

    On a visité des maisons abandonnées. On est allé dans le désert. On n’a pas pu le visiter à pied. On a cherché des fossiles.

    J’ai aimé la visite de la mine.

     

     

    Lundi, nous avons fait la balade des « hoodoos ». On y trouve des formations rocheuses, ou plutôt boueuses ! Car, quand on s’appuyait dessus, il y avait plein de boue !

    Plus tard, nous avons fait une autre balade qui s’appelle la balade des maisons troglodytes. Comme le dit son nom, on y trouve des maisons dans la roche.

    Mardi, nous sommes allés dans le désert de Bardenas. On y trouve des rochers qui prenaient de drôles de formes avec l’érosion.

    Vendredi, nous avons visité une mine de charbon. On y minait du charbon en faisant exploser le plafond avec de la dynamite.

    Samedi, nous avons fait une balade dans un canyon rouge. Nous avons grimpé la crête du canyon. Sur la crête, nous avons trouvé plein de fossiles.

     

     

     

    Le temps passe si vite !

    Entre une certaine routine quotidienne qui s’installe et en même temps, nombre de découvertes qui s’enchaînent, les journées défilent à toute vitesse !

    L’Espagne est un pays riche de surprises ! Nous ne nous attendions pas à trouver autant de pistes, de possibilités de bivouacs ou des paysages de cet acabit, alors qu’on est juste à côté de la France !

    Entre les hoodoos, le désert de Bardenas ou encore le canyon rouge, sans parler des pistes sur lesquelles nous roulons aux teintes roses et ocres, on ne peut s’empêcher de penser aux USA, à Capitol Reef, Zion et bien d’autres parcs nationaux américains !

     

     

    Nous apprenons aussi par expérience que cette terre si joliment rouge peut devenir un sacré mélange de boue, glaise et colle dès que la pluie l’arrose ! Si au départ, lors de notre découverte des hoodoos, nous en étions ronchons, la deuxième fois, lors de notre vadrouille dans le canyon rouge, nous en riions ! D’ailleurs, je ne pensais pas que les hoodoos pouvaient être si meubles. Aux Etats-Unis, cela m’avait semblé être une roche sacrément dure. Ici, on se rend bien compte que la pluie la rend coulante et qu’elle s’évase au fur et à mesure des précipitations. Le terrain est un bon endroit pour à la fois constater, apprécier et mesurer le travail de l’érosion naturelle.

     

     

    Nous avons une semaine assez bonne au final pour le temps. Mieux que ce qui était prévu à la météo. On a pu ainsi grandement apprécié les maisons troglodytes d’Arguedas. Comme les fours étaient encore sur place, on s’apercevait que la vie dedans n’était pas si lointaine (les années 1960 en fait). Les enfants ont vraiment apprécié pouvoir s’y glisser, tels des petits lutins curieux d’un quotidien un peu mystérieux (à vrai dire, entre cette époque et celle de ma naissance, pour le petit, il n’y a pas trop de différences ! XD )

     

     

    En plus, ces maisons ne sont pas très loin du désert du Bardenas. Nous avons pu enchaîner en douceur le lendemain et un peu crapahuter, même si parfois, nous avions la surprise de voir la route coupée. En effet, il y a tout un espace pour une zone militaire, dont un champ de tir. C’est assez spécial au milieu d’un parc naturel, mais on a déjà vu d’autres choses étranges comme des champs au sommet du canyon rouge.

    Au moins, le désert est une chose très visuelle, et on peut le mettre en parallèle avec les formations de hoodoos, vu que les formes prises par les roches alentours sont elles-aussi le travail de l’érosion. Cela semble assez étrange de penser que peut-être, d’ici 20 ans, la forme la plus célèbre aura tout simplement changé de tête, que le champignon rocheux lui servant de chapeau aura probablement dégringolé pour de bon.

     

     

    Enfin…

    Après cette intercade sauvage, voici une visite un peu plus civilisée avec Saragosse et sa magnifique basilique. L’extérieur est déjà fantastique, mais l’intérieur est une grande merveille. Il y a à regarder partout. Même si, je l’avoue, les enfants et moi, on était très intéressés par les grandes étoiles au sol qui permettaient de chauffer tout le bâtiment (il ne faisait pas très beau ce jour-là). Et après la visite religieuse, nous avons pris notre bain de foule dans le marché couvert. Il était très vivant, et d’une netteté impeccable.

     

     

    Mais bon, on préfère quand même les visites un peu plus sauvages, et nous partons bien vite retrouver nos pistes. Le temps sera malheureusement à la pluie, et pour pallier un peu la morosité ambiante, nous ferons une petite visite à la mine d’Escuchas. La région est très minière, et au final, lorsque les exploitations ont fermé, bon nombre des habitants sont partis. C’est malgré tout assez récent. Beaucoup d’adultes de la région avaient un père travaillant à la mine. Leur fermeture a complètement changé le terrain économique et la vie de ces petits villages.

    En tout cas, la visite de la mine a beaucoup intéressé les enfants. Nous avons eu la chance d’avoir une guide qui parlait un petit peu le français. Mais à entendre parler ainsi espagnol, on pouvait attraper un ou deux mots à l’oreille. Le reste allait un peu trop vite pour moi ! Et je n’ai jamais été une flèche pour parler à l’oral… Mais bon, malgré ça, le fait d’avoir le casque et une lampe dessus, de descendre par wagon dans les tréfonds de la mine, voir les mannequins habillés comme à l’époque et simuler les explosions pour le charbon, c’était très visuel et frappant pour les enfants !

     

     

    En reprenant la route, un peu par hasard, nous tombons dans une région riche en fossile de dinosaures ! Il y a pas mal d’empreintes dans le secteur, et beaucoup de reconstitution, que ce soit de dinosaures ou de faune préhistorique qui vivait dans le coin. D’ailleurs, cette propension aux fossiles, nous la retrouverons un peu plus loin dans le red canyon de Teruel. Si ce sont d’abord ls vautours qui ont attiré notre œil, bientôt, ils sont rivés sur le sol pour chercher des petites ammonites, parfois avec l’empreinte dans la roche associée !

     

     

    Mais comme je vous le disais plus tôt, le sol était particulièrement boueux et notre voisine de bivouac s’était embourbée alors que nous étions partis nous balader. Notre fabuleux Wall-E a ainsi pu réussir son premier sauvetage sans encombre ! Ce fut aussi l’occasion de bavarder et d’échanger sous le soleil, avant que chacun ne reprenne la route.

    Le soleil nous a gratifié d’un jour supplémentaire en ce beau dimanche et nous avons pu alors profiter des nombreuses pistes espagnoles, parcourant ce beau pays qui recèle de ces couleurs jaunes, ocres, roses et rouges, donnant déjà un aspect tellement plus ensoleillé à notre belle planète !

     

     


  • Aux portes de l’Espagne

    Aux portes de l’Espagne

    Pour des raisons pratiques, le blog fera office de résumés. En effet, il est plus difficile de le tenir à jour en direct, le réseau ne sera pas toujours là à l’instant T quand j’aurai le temps d’écrire. De même, je vais m’en servir pour mettre en ligne les petits résumés des enfants (il s’agit de leurs productions d’écrits).
    Pour nous suivre plus en direct, n’hésitez pas à télécharger l’application Polarsteps, c’est là où nous sommes les plus réactifs ! Elle a l’avantage de nous situer également sur une carte du monde !

    Sinon, évidemment, il y a Instagram et la page Facebook (mais, de même, elles ne sont pas forcément mises à jour tous les jours!)

     

    On a visité des grottes. On a vu des peintures, des sculptures et des gravures.

    J’ai aimé la Cité de l’Espace. On a fait des ateliers, on a vu un film 3D et des jeux.

    On a vu des nids de cigognes.

     

     

    Lundi, nous avons visité la dernière grotte sur notre trajet en France. Elle s’appelle la grotte de Font-de-Gaume. On y trouve surtout des peintures et quelques gravues

    Mardi, nous sommes allés à la Cité de l’Espace. On a fait là-bas des ateliers et des jeux. Aussi, nous avons vu des films et même un film 3D.

    Les jours suivants, nous avons fait des promenades dans des petits villages abandonnés.

    Sur la route, nous avons vu des cigognes sur des bâtiments et sur d’anciennes lignes électriques.

     

    Incroyable de se dire que cette semaine, nous avons fait pas moins de trois pays, avec tous les temps et toutes les saisons !

    Le début de la semaine fut tout aussi riche que la fin de la précédente. La grotte de Font-de-Gaume s’est offerte à nous, comme un dernier cadeau en cette belle matinée. C’était très émouvant de voir ces peintures ancestrales si bien conservées après tant de siècles et de millénaires. On aura vu notre première empreinte de main.

    C’est quand même surprenant de voir par dessus ces fantastiques peintures des graffitis d’une autre époque. Sur ces murs s’enchevêtrent les marques du temps. En un sens, cette grotte est le témoin de générations et générations, qui se sont ignorées puis reconnues. Ces quelques parois minérales sont un peu le tableau vivant de ces femmes et de ses hommes, les faisant ainsi vibrer tel des battements de coeur. Nous avons eu tellement de chance de ne l’avoir que pour nous !

     

     

    Nous faisons le grand saut dans le temps dès le lendemain pour aller à la Cité de l’Espace de Toulouse. C’est une visite marquante pour les loulous car, à la maison, ils suivent les traces de leur père et s’intéressent beaucoup aux fusées, à l’ISS, et aux constellations. Leurs connaissances sur le sujet vont bien au-delà des miennes ! De visiter la station Mir ou de toucher aux différents simulateurs pour voir ce que ça fait d’être dans l’espace, la journée sera énormément riche ! Bon, je pense que l’atelier le plus marquant fut le tout premier, simulant l’atmosphère martienne et réalisant différentes expériences grâce à la glace carbonique. Je ne sais ce qu’ils retireront de tout ça. Même moi, j’avais le cerveau en compote à la fin de la journée ! Mais j’imagine que c’était un peu le Disneyland des futurs petits astronautes !

     

     

    On a profité de notre passage pour dire coucou aux cousins, c’était l’occasion ! Surtout avant d’attaquer l’Andorre !

    Et là, on commence le dépaysement !

    A force de grimper le long de l’Ariège, les neiges se font plus présentes dans les Pyrénées, jusqu’au point culminant une fois en Andorre : du brouillard et des chutes de neige ! On passe d’un timide début de printemps à un hiver du plus bel effet !

     

     

    Pour le coup, je ne suis pas sûre que l’Andorre soit une de nos meilleures destinations (hormis pour faire le plein d’essence). Il y a beaucoup de voitures, les grands immeubles se pressent le long de l’unique route. Et même si on prend le temps de se balader les pieds dans la neige dans un lieu où il n’y a pas grand monde, admirant les petites chutes d’eau verglacées, le contraste avec cet amoncellement de magasins et de maximisation totale nous rendent un peu oppressés. Même si nous trouverons finalement notre pièce pour réparer les toilettes de Wall-E.

     

     

    C’est avec un soulagement certain que nous entrons en Espagne. Et à peine la frontière passée, d’un coup, tout s’éclaircit ! De vastes étendues s’ouvrent à nous, les bâtiments deviennent clairsemés et bas. On respire.

     

     

    La neige a disparu, et le jaune devient dominant. Et pourtant ce n’est pas tout. On vogue dans les quatre saisons au fur et à mesure de notre route. Les arbres peuvent être dépouillés, en fleurs, avec les feuilles oranges ou vertes. La terre est ocre, rouge ou rose. Nous avons un patchwork de dégradés sur fond de montagnes enneigées.

     

     

    En plus de ça, nous commençons par des pistes traversant nombre de villages abandonnés partiellement ou complètement, certains tombant en ruines. Nous ne sommes pas dans la région la plus peuplée de l’Espagne, le soleil nous accueille et dès le départ, la Nature nous offre son spectacle : bal de vautours fauve, puis HLM de cigognes tout en repaissant nos yeux des amandiers en fleurs. Les pierres des maisons se fondent dans le décor, que ce soit par la couleur ou parce qu’elles sont collées aux rochers. Bref, l’Espagne s’ouvre à nous, et on espère découvrir ses petites merveilles !


  • Premiers pas en Dordogne

    Premiers pas en Dordogne

    Pour des raisons pratiques, le blog fera office de résumés. En effet, il est plus difficile de le tenir à jour en direct, le réseau ne sera pas toujours là à l’instant T quand j’aurai le temps d’écrire. De même, je vais m’en servir pour mettre en ligne les petits résumés des enfants (il s’agit de leurs productions d’écrits).
    Pour nous suivre plus en direct, n’hésitez pas à télécharger l’application Polarsteps, c’est là où nous sommes les plus réactifs ! Elle a l’avantage de nous situer également sur une carte du monde !

    Sinon, évidemment, il y a Instagram et la page Facebook (mais, de même, elles ne sont pas forcément mises à jour tous les jours!)

     

     

    On a fait une grotte de Lascaux. Puis, on a fait de la route et on s’est arrêté pour dormir. Il fait froid ce matin. J’ai bien aimé le lion des cavernes.

     

     

    Samedi, on a visité la grotte de Lascaux. On y trouve des peintures et des gravures. J’ai bien aimé les chevaux d’un jaune orange sur les plafonds de la grotte.

    Dimanche, on a visité deux petites grottes. La première, elle s’appelle l’Abri du Cap Blanc. On y trouve de grandes sculptures.

    Avant la deuxième, on devait faire notre résumé de la semaine. C’est là que je me suis dit dans ma tête : « Je déteste les dimanches ! ».

    La deuxième s’appelle la grotte des Combarelles. On y trouve des gravures. J’ai bien aimé le lion des cavernes et le renne qui boit.

     

     

    Hop, nous voici partis vers le sud de la France.

    Ca commence bien les petits ennuis : le moteur du système SOG de nos toilettes (qui permet une ventilation – donc pas d’odeurs dans le 4×4 – mais également une décomposition naturelle plus rapide et sans produit chimique – plus écolo donc!) est tombé en panne ! Evidemment, ce n’est pas le système le plus fréquent et maintenant que nous sommes nomades, c’est beaucoup plus difficile de commander sur internet tout en comptant les délais, mais à priori, ouf, il y a un magasin en Andorre (où l’on passera donc prochainement) qui en a en stock ! Une petite semaine à tenir en faisant bon gré mal gré des odeurs pas toujours ragoûtantes de l’engrais naturel que nous produisons (heureusement, ce n’est que lorsqu’on ouvre la caissette, pas tout le temps!).

    La première leçon des enfants se passe plutôt bien, même si on ressent de la fatigue après 1H30 de travail, ma foi, assez logique. Évidemment, Esteban va à reculons pour le français mais se jette sur la division posée sans même que je ne lui demande. Quant à Jarod, pas de problème pour la lecture, par contre, ça commence à râler quand on passe à l’écriture, évidemment !

    Mais bon, on profite de nos visites en villes moyenâgeuses pour réviser un peu les arts roman et gothiques pour voir les différences qui existent entre les deux et pourquoi l’un a supplanté l’autre au fil du temps.

    A n’en pas douter que nous sommes heureux également de l’avènement des réseaux sociaux. Oui, ça peut être perçu par certains comme un fil à la patte, mais quel soulagement aussi de se dire qu’on est en contact permanent avec les êtres qui nous sont chers, qui peuvent nous suivre, et qu’ils sont tout prêts de nous d’une certaine manière.

     

     

    On poursuit notre redécouverte du Moyen-Âge avec le Châlucet, une belle place fortifiée du XIIème siècle très bien conservée. Incroyable mais vrai, nous sommes seuls sur le site, un vrai régal, même si les garçons sont quand même grognons ce matin. Auraient-ils donc trop lu hier soir ? Mine de rien, ils commencent à s’égayer à mesure que le soleil réchauffe les anoraks !

     

    Mais le temps fort de la semaine est sans le moindre doute la visite de la Grotte de Lascaux, enfin de sa très belle réplique, Lascaux IV. Magnifique ! Les peintures sont un régal, et la guide fort intéressante. De plus, la visite est tout confort, grâce au casque audio qui permet de porter la voix de la guide sans effort dans nos oreilles. J’ai tout particulièrement aimé la mise en situation avant d’entrer dans la grotte. Un écran nous montre la caméra en direct sur le site de Lascaux, puis, l’écran se transforme pour montrer le paysage d’il y a 20 000 ans, ainsi que la faune et la flore, très différentes toutes les deux, à cette lointaine époque. A n’en pas douter, cela parle aux très jeunes yeux et tous les enfants qui étaient dans notre groupe étaient intéressés !

     

     

    Une très belle découverte et surtout, cela rend la Préhistoire bien plus proche et réelle que dans les livres !

    Nous continuerons nos découvertes préhistoriques avec l’Abri de Cap Blanc, abritant de magnifiques sculptures sur paroi (méritant son titre d’art pariétal pour le coup!) et de la grotte des Combarelles, qui est une vraie mine de gravures.

    Les sculptures sont de toute beauté, et à les contempler, on se sent proches de ceux les ayant gravé d’une manière ou d’une autre. Je suis toujours sous le choc de ces détails si pointilleux. A vrai dire, j’en remets en question toute ma pratique du dessin !

    Les gravures ne sont pas en reste au final, les tracés sont fascinants et magiques. Il y a de quoi à remettre en cause le numérique ou notre appétit à ingurgiter les flambées de nouveaux contenus alors qu’on resterait des heures à regarder ne serait-ce qu’une de ces productions !

    A l’Abri, Pascal, notre guide, est d’une générosité sans pareil. En plus d’avoir le luxe d’une visite privée (car personne d’autre dans notre groupe), il nous fait aussi une démonstration de ce que pourrait être la musique préhistorique, avec des instruments reconstruits selon les critères de l’époque et des connaissances. Magique ! Il nous offre par ailleurs une guimbarde végétale, qui voyagera avec nous. Sam a intérêt de s’entraîner ! Encore merci pour cet accueil chaleureux et très instructif ! (en plus, pour les enfants, il anime des contes préhistoriques dans l’abri même ! De quoi faire entrer les enfants dans la préhistoire beaucoup plus facilement!)

    Ainsi, petit à petit se dessine notre nouvelle routine : entre découvertes, vie ensemble, apprentissages scolaires et le temps du voyage.


  • Au revoir et derniers préparatifs

    Au revoir et derniers préparatifs

    L’approche des vacances de février était un peu spéciale pour les garçons. A la fois, ils avaient hâte d’être en vacances et en même temps, ils savaient qu’ils disaient au revoir aux copains et à l’école pour un bon bout de temps.

    Il y eut beaucoup d’émotions. Malgré tout, pour fêter un peu ce nouveau départ, ils ont invité des copains pour une pyjama party. Au moins, ils ont passé un peu plus de temps avec leurs meilleurs amis.

    Le lendemain sonnait vraiment comme un dernier jour. Pas facile, facile !

     

     

    Et puis, on a enchaîné par la suite la mise en carton. De voir l’appartement se vider au fur et à mesure, notre vie mise en boîte et stocker dans un box, j’avoue que moi-même, ce ne fut pas simple à gérer. Autant l’accepter. Cet entre-deux de départ imminent est le plus malaisant. On n’est pas encore dans l’action, il y a plein de dernières petites choses à faire au dernier moment, de l’administratif et autre, rien de bien réjouissant…. En plus, il faut aller vite si on veut partir au plus vite !

    Incroyable mais vrai, cela a fini par se faire un jeudi matin, avec un beau soleil, comme pour nous dire au revoir. La maison a été briquée à fond en espérant qu’elle trouve des occupants sympathiques le temps de notre voyage.

     

     

    Je n’ose imaginer comme cela doit être difficile pour ceux qui vendent en plus leur maison. Nous, on sait qu’elle sera là à notre retour, avec nos affaires. Alors, on se dit que ce n’est qu’un au revoir provisoire. De se dire là, comme ça, qu’on part pour trois ans avec un autre mode de vie, il y a quand même un peu de stress qui joue et s’installe…

    En plus, je me mets la pression toute seule pour les apprentissages des enfants. Alors qu’ils apprennent très bien ! Il y a aussi l’appréhension qui joue : arriverons-nous à tout caser dans la journée ? Fera-t-on bien correctement l’école ? L’avenir nous le dira !

     

     

    Enfin, ça y est ! Nous voici partis sur les routes ! Direction le sud de la France puis l’Espagne, car nous ne sommes pas fous, un voyage où il faut traverser l’océan et aller sur un nouveau continent mérite bien qu’on fasse attention à ne rien oublier et surtout vérifier que tout fonctionne bien, que ce soit les apprentissages, le mode de vie, et Wall-E !