Catégorie : 2010 Islande

  • Mercredi 4 Août : Le parc du Snaefellsjökull

    Mercredi 4 Août : Le parc du Snaefellsjökull

     

     

     

     

    Ouf ! Le temps n’est pas au beau ce matin, mais au moins, la pluie ne nous trempe plus ! Cette nuit, nous n’avons pas cessé d’entendre les canards, amusant ! Nous quittons notre camp en mettant le chauffage à fond, pour faire sécher nos chaussures et nous rejoignons Budardalur où nous nettoyons la voiture (si boueuse que l’on ne voyait plus la plaque d’immatriculation !), jetons nos poubelles et faisons les courses !
    Quel retour à la civilisation ! C’est comme si nous avions pris une grande bouffée d’air frais !
    Nous voici prêts à poursuivre notre périple !A présent, nous entrons dans la péninsule de Snaefellsnes.Nous déjeunons tout d’abord à Stykkisholmur, la grande ville de la région. Evidemment, c’est un port ! Il ne faut pas manquer de grimper sur la butte pour admirer le panorama de la ville, au soleil. Tout en haut, il y a un phare miniature islandais, amusant !

     

     

     

     

    On se rend ensuite au petit port de Olafsvik, réputé pour son whale watching. On se renseigne, et on apprend qu’ils ne le font plus ! Tous sont allés auprès d’une ville plus importante et ne le pratiquent plus à partir de ce port. Pourtant, dans nos guides, c’était le meilleur rapport qualité-prix : plus de temps en mer et plus de chances d’en voir ! Vraiment dommage !

    Allez, nous poursuivons pour entrer dans le parc national Snaefellsjökull, abritant le volcan du même nom, celui-là même qui a servi de point de départ pour le Voyage au Centre de la Terre de Monsieur Jules Verne !
    La région est également riche de petits cratères en tout genre, coulées de lave, plage et récifs qui enchantent les regards.

    Nous commençons par la plage de Skardsvik, plage dorée envahie de laves refroidies par la mer. Le sable résultant de ce mélange est tricolore !

    Ensuite, nous partons vers Ondverdarnes où un phare nous accueille. Une famille française est déjà sur place et regarde quelque chose aux jumelles. Il semblerait que ce soit des orques qui s’éloignent peu à peu de la côte ! On a beau faire et se mettre sur la pointe des pieds, nous ne verrons aucun aileron, mais on se baladera dans les ruines alentours. Un ancien village se trouvait là, et nous visitons, sautant par-dessus les failles explosées avant de quitter le lieu.

    Par la suite, nous grimperons sur un cratère vieux de 3 à 4000 ans du nom de Saxholar. La vue donne sur de nombreux autres cratères, mais autant dire que celui sur lequel nous marchons tombe en poussière…

    Les nuages se poussent peu à peu, et nous pouvons apercevoir le sommet du Snaefellsjökull tout enneigé !

     

     

     

     

    Allez, on se gare tout près de Djùpalonssandur, une plage de galet, où l’Epine, bateau français, s’est échoué (enfin, ce n’est pas le seul, il existe une carte montrant tous les échouages avec les dates !). Un sentier part de la plage pour aller sur celle de Dritvik, un ancien village de pêcheurs et un des plus actifs de la région il y a quelques temps.

    En voyant les quelques débris, la petite taille du lieu, difficile d’imaginer la foule de pêcheurs qui pouvaient se trouver là ! Sans compter que ce n’est pas aussi simple que ça d’y accéder ! Et pourtant, jusqu’à 600 pêcheurs embarquaient là ! Difficile d’y croire…

    Au retour, sur la plage précédente, nous trouvons les pierres-étalon ! Ces dernières permettaient aux marins de savoir qui était le plus fort ! Ou tout simplement savoir si tel jeune homme était capable de le devenir ! 4 pierres font le tout. La plus petite pesant 23 Kg et la plus lourde… 154 Kg ! Hey oui, ils avaient des bras plutôt costauds ces pêcheurs islandais ! Si on arrivait à soulever la pierre de 54 Kg, on pouvait embarquer. Sam réussit le test avec succès ce qui ne sera pas mon cas ! Ceci dit, il entre dans la classe des « demi-portions », pas plus ! Bon, d’accord, moi, je suis dans la classe des minables avec 23 Kg à mon actif seulement…

     

     

     

     

    Vers la fin de la journée, nous découvrons un tunnel de lave. L’entrée est fermée et payante, mais on peut néanmoins explorer les quelques 5 premiers mètres du trou béant juste à côté !

     

     

     

     

    Dernier arrêt au phare de Malarrif avant de sortir du parc. Nous trouvons un endroit où camper riche en myrtilles sauvages. De quoi agrémenter le repas d’un peu de fruits !


  • Mardi 3 Août : Journée sous la pluie

    Mardi 3 Août : Journée sous la pluie

     

     

     

     

    Ce matin, nous repartons voir les macareux avant de partir… Mais… impossible de les voir ! Il y a tellement de vent et de pluie finalement que les oiseaux ont décidé de rester bien au chaud dans leur tunnel, ou bien en pleine mer… Ils ont bien raison !

    Nous faisons vite de même : on retourne bien au chaud dans la voiture ! Nous quittons les falaises de Latrabjarg et longeons la côte sud de la péninsule. Nous profitons de la pluie pour faire de la route.

    Nous finissons la journée les pieds trempés et transis de froid. On campera près d’une église près des côtes de Fellströrd en essayant de nous réchauffer malgré tout !


  • Lundi 2 Août : A l’ouest de l’Europe

    Lundi 2 Août : A l’ouest de l’Europe

     

     

     

     

    Aujourd’hui, nous terminons notre « Djùp » en entrant dans Isafjordur, la capitale de cette partie de l’Islande. Il s’agit (comme beaucoup de villes islandaises en fait) d’un port et on espérait y faire quelques courses.
    Sauf qu’aujourd’hui, en Islande, c’est férié ! Tout est fermé, mis à part peut-être la minuscule station-service du coin. La ville est comme morte, et on ne croise que les passagers du Boréal, qui se promènent lors d’une escale !
    Pas grand-chose à voir, alors nous poursuivons notre voyage…On repart vers Thingvellir, puis vers les chutes de Dynjandi.
    Il s’agit d’une énorme chute d’eau d’une centaine de mètres qui s’éparpillent ensuite en une dizaine de chutes plus petites, et nous nous baladons à son pied sous la fine pluie qui nous suivra toute la journée…
     

     

    Plus au sud, on s’arrêtera au fin fond du fjord Reykjarfjördur où nous attend une piscine d’eau chaude complètement gratuite. Ce qui est pour le moins rigolo, c’est qu’on ne rencontre personne dans les villes ou sur la route, et là, sur ce minuscule point sur la carte, on a l’impression qu’il y a foule ! Bon, que des touristes, certes, mais cela n’empêche pas de rencontrer quelques âmes qui vivent, ce qui fait du bien !

    On fait trempouille et on repart, en prenant dans nos bagages une jeune Française qui faisait du stop pour rentrer sur Bildudalur. Elève infirmière, elle profite de ses vacances pour faire le tour du Canada puis de l’Islande.

    Nous la laissons à son auberge de jeunesse avant de repartir vers notre but de la journée : Latrabjarg !

    La route est magnifique et déserte. Nous découvrons des plages de sable doré et une mer turquoise digne des Caraïbes. Quel dommage que le temps ne rende pas justice à ce paysage de rêve !

     

     

     

     

    Mais ça y est ! Nous avons atteint le point le plus à l’ouest de l’Europe ! Latrabjarg ! Et ses nichées de macareux !
    Nous sommes sur une énorme falaise où le camping est interdit (les autorités ont peur que les tentes s’envolent avec les personnes dedans, tellement le vent peut être fort) et les macareux sont au rendez-vous. On peut s’en approcher très près sans que ces petites bêtes n’aient peur ! C’est tout simplement incroyable, on pourrait tout simplement les attraper à la main !

     

     

     

     

    Mais le soir est déjà là, et puisque nous ne pouvons camper sur la falaise même, nous voici repartis pour aller… juste derrière cette dernière ! Hey oui…. Les autorités islandaises ont même mis des toilettes et un lavabo dans ce « camping » gratuit pour que les gens viennent dormir en sécurité. Nous sommes tout près d’un ancien village de pêcheurs et profitons du doux ressac de la mer pour fermer nos yeux…


  • Dimanche 1er Août : Isafjardardjùp

    Dimanche 1er Août : Isafjardardjùp

     

     

     

     

    Un soleil lumineux nous accueille sous un ciel bleu magnifique.

    Nous prenons la route, descendant dans le nuage pour le coup, longeant les fjords jusqu’à la ville de Holmavik. Petite pause café avec envoi des cartes postales (enfin !) dans cette ville assez déserte en ce dimanche. On repartira d’ailleurs sans faire le plein de viandes…

    Notre destination : Drangness. Il s’agit d’un tout petit village mais qui a un avantage : il propose des hot pots gratuits face à l’océan ! Autant dire que l’on en profite !

     

     

     

     

    On barbotera deux heures avant de s’attaquer au fameux « Djùp ». Il s’agit de la longue route bordant l’immense fjord Isafjardardjùp, 80 km et bordé de fjords plus petits…
    Très long à faire, mais magnifique : cygnes, phoques et canards sont au rendez-vous le long des rivages. On aperçoit même le glacier Drangajökull de l’autre côté du rivage. Il restera notre compagnon de voyage. Sublime !

     

     

     

     

    Notre camping de la nuit se trouvera à Sudavik. On aura de la place et on profitera avec délice de la douche chaude. On fera aussi une petite balade dans ce calme village de pêcheurs, regardant les bateaux et les quelques cormorans du port. D’ailleurs, Sam nous cuisinera les moules qu’il a récupérées sur une plage sur le chemin : quelle surprise, elles sont pleines de petites perles !
    Propres et le ventre plein, on ne peut que profiter de la nuit sans aucun souci !


  • Samedi 31 Juillet : Phoques, sternes et baleines…

    Samedi 31 Juillet : Phoques, sternes et baleines…

     

     

     

     

    Dès le matin, nous continuons à longer les côtes, toujours dans la même optique : nous espérons voir des phoques, mais hélas, pour le moment, sans succès !

    On s’arrêtera, voyant plusieurs voitures au stop, en se demandant pourquoi tant de monde ? Aucun animal à l’horizon, non ! Il s’agit juste d’un rocher ayant la forme d’un dinosaure, nommé Hvitserkur. Il est assez célèbre en Islande, et apparemment, c’est une attraction touristique à part entière. Je dois être assez blasée pour ne pas me rendre compte de son intérêt…

    Bon, au final, on part assez vite vers Illugastadir. Il s’agit d’un lieu où sternes arctiques et phoques foisonnent. Et pour une fois, on peut dire que c’est vrai. Après quelques dix minutes de marche, on s’approche de la mer, quelques personnes sont déjà assises là, observant à l’horizon les fameux boudins… Bien décidés à capturer la bête !
    Autant vous dire qu’un bon zoom est nécessaire, car il est pratiquement impossible d’approcher ces bêtes à moins de 50 mètres et pour le coup, nous avons quelques centaines litres d’eau qui nous séparent. On verra un ou deux de ces mammifères s’approcher, jouant dans les flots… et ça, ça vaut bien l’attente à les observer !!

     

     

     

     

    Au retour, notre aventurier décide de s’approcher des nids des sternes arctiques… Mal lui a pris, ni une ni deux, ces oiseaux l’attaquent ! Mais, il y a une astuce si vous voulez marcher parmi ces centaines d’êtres volants qui vous donnent une petite idée de ce que c’est de vivre « Les Oiseaux » d’Hitchcock : il vous suffit de prendre un bâton et de le brandir au-dessus de vous. Elles n’attaquent que le point le plus élevé de votre être. De quoi vous laisser un petit mètre de marge !

     

     

     

     

    Nous poursuivons notre recherche de phoques, espérant toujours les voir au plus près. Le deuxième arrêt se fera à Svalbard. Personne ne s’y trouve et quelle joie de découvrir nos mammifères du jour ! On les observera un long moment, jusqu’à ce que d’autres touristes alertés par notre voiture se joignent à nous. L’endroit désert il y a peu devient vite bondé !

    Nous quitterons la péninsule et reprenons la route 1 pour remonter ensuite le long de la 61 vers la grande péninsule de Vestfirdir.
    Aucune raison de se presser, nous regardons le long de la route sous le soleil et à notre grande surprise : il y en a ! Et plein !
    L’endroit est assez éloigné, mais en marchant un petit peu, on pourra sans doute s’en approcher à pieds. On se demande si on a le droit d’être ici ou non. Et finalement, les côtes islandaises ne sont pas si faciles d’accès si les sentiers balisés ne sont pas là !

     

     

     

     

    Mais notre marche sera récompensée, on pourra s’approcher à pieds sans forcément avoir un bras de mer entre nous, même si les phoques nous regardent avec appréhension et qu’ils disparaissent dans l’eau dès que nous sommes un peu trop près. On les voit alors nous observer depuis la mer, vérifiant si nous sommes partis ou non.

     

     

     

     

    Une autre découverte : des os de baleine sur le rivage, tellement vieux qu’ils sont recouverts de mousse. On apprendra plus tard qu’ils sont à présent très rares, car dès qu’une baleine s’échoue ou autre, son squelette est complètement détruit lui-aussi, et les Islandais recherchent intensément ces morceaux. Il faudrait qu’ils regardent de plus près leur plage (certes il y a un peu de marche mais bon…). Dommage que nous devons les laisser sur place, ils ne passeraient pas le poids de l’avion !

     

     

     

     

    Nous rentrons satisfaits de notre promenade, et nous planterons notre tente dans les nuages.