Catégorie : 2011 Afrique du Sud, Namibie & Botswana

  • Vendredi 5 Août : Croisière sur la rivière du parc Chobe

    Vendredi 5 Août : Croisière sur la rivière du parc Chobe

    Passage de frontière

     

     

     

    Adieu la Namibie, bonjour Botswana !

    Nous passons le poste frontière aujourd’hui, et si quitter la Namibie est très rapide, on tarde un peu à entrer au Botswana. La raison à cela ? Eh bien, les fruits et les légumes ne passent pas la frontière, mais nous avons droit de manger ces derniers sur place ! Voilà une orgie de tomates, d’oranges et de bananes pour commencer la journée (et dire que nous venions de faire les courses !).
    Enfin… Les produits frais n’ont pas le droit de passer la frontière… C’est vite dit : il nous a laissé le sac de pommes de terre (pourtant bien en évidence dans le coffre), les carottes, les pommes et la viande… Comme quoi hein… C’est plus une formalité qu’autre chose.
    Nous aussi, nous devons marcher sur une espèce de tapis imbibé de javel pour « désinfecter » nos chaussures. A quoi ça sert ? Normalement à ne pas importer de bactéries, mais comme nous remarchons sur les endroits infectés ou même nous remontons dans notre voiture où nos chaussures « sales » ont laissé leurs empreintes… Drôle de contrôle ! Surtout que les pneus de la voiture également doivent être désinfectés !

    Enfin, on a notre tampon et c’est le plus important !

     

     

    Eléphants qui traversent la route

     

     

    On traverse ainsi le parc de Chobe (c’est le moment de le visiter gratuitement pour ceux qui ont des 4×4 !) et c’est ainsi que sur la route, nous verrons nombre de singes, de zèbres et d’éléphants traversant la route avant de rejoindre la ville de Kasane où nous prenons de l’argent, et nous déposons notre tente dans un camping pour finir par se renseigner sur une boat cruise dans le parc Chobe. Allez, hop, inscriptions faites, départ à 15H, 220 larmes botswaniennes par personne (ce qui comprend les droits d’entrée dans le parc).

    Maintenant que les préparatifs de la journée sont prêts, on se pose au camping pour manger et se reposer avant l’heure fatidique.

    L’heure a sonné !! Nous embarquons sur des petits bateaux en compagnie d’un groupe d’Italiens et partons sur la rivière.

    C’est fou tout ce qu’on peut voir depuis l’eau plutôt qu’en voiture ! Des fois, de loin, on voit un 4×4 s’approcher, essayant d’apercevoir ce que nous, nous voyons en gros plan ! C’est-à-dire tous les animaux barbotant près des rives, ceux qui viennent boire ou tout simplement les oiseaux d’eau. Les éléphants s’arrosent à cœur joie tandis que les crocodiles se prélassent au soleil, la gueule grande ouverte histoire de réguler leur température intérieure.

     

     

    Crocodile avec une belle gueule

     

     

    Les hippopotames engloutissent leur repas non sans se chamailler parfois, tandis que nous voyons nos premiers kobs (des roseaux et à croissant). Pas de léopard venant boire au crépuscule, mais s’il y a une activité qu’il faut faire au parc Chobe, c’est bien celle-là, de préférence l’après-midi quand les animaux viennent boire dans une journée d’hiver réchauffée par le soleil.

     

     

    Hippo qui mange

     

     

    Les 3H passent si vite… On observe les différents martins-pêcheurs construire leur nid, dont l’espèce pygmée. Ils sont vraiment minuscules ! On dirait des colibris ! Et nous rentrons, yeux satisfaits, bien fatigués, nous émerveillant des phacochères qui circulent dans la ville à la recherche de nourritures, peu effarouchés par les humains qui les laissent faire en paix.

     

     

    Minis Martins-Pêcheurs

     

     

    Mauvaise surprise en rentrant au camping : l’endroit est bondé ! Heureusement, des éléphants viennent manger juste à côté de nous, ce qui nous offre un beau spectacle durant notre propre repas. Il faut savoir que le mot d’ordre au Botswana est « Pas de frontière pour les éléphants ! ». Ces derniers peuvent circuler n’importe où, et je ne suis pas sûre que ce soit le mince fil barbelé qui peut les arrêter le cas échéant…. Enfin, la journée fut longue, il est temps de dormir pour de nouvelles aventures demain matin !


  • Jeudi 4 Août : Bwata Bwata National Park

    Jeudi 4 Août : Bwata Bwata National Park

    On le plume ?

     

     

     

    Ce que nous n’avions pu faire la veille, nous le faisons ce matin. En route pour le Bwata Bwata National Park !

    Modeste, il n’a guère la taille de l’Estosha National Park, et son infrastructure est beaucoup moins bonne que ce dernier. Notre véhicule de tourisme n’est pas capable de faire toutes les pistes et nous sommes cantonnés à faire une boucle.

    Enfin, une boucle… Celle-ci est en travaux et les déviations ne sont possibles à faire qu’en 4×4, donc nous ferons des allers et retours.

     

     

    Hippopotame

     

     

    Nous observerons nombre de phacochères, des zèbres, des koudous, des girafes, mais aussi des singes qui se battent, des crocodiles au loin, et des hippopotames en train de manger ! Sans parler des énormes baobabs.

     

     

    Phacochère

     

     

    Sam écrase par mégarde un serpent sur la route et manque de marcher sur deux autres (oui car on peut sortir de la voiture dans ce parc). Il nous a fait une belle frayeur : on croyait qu’un hippopotame allait nous charger !

     

     

    Serpent écrasé

     

     

    Après cette sympathique excursion, nous repartons sur les routes. Un oiseau mort sur le bas côté et que font les garçons ? Ils décident de le plumer (je tiens à préciser que les plumes turquoises sont toujours à la maison et que vraiment, qu’est-ce qu’on peut en faire ?).

    On achètera quelques souvenirs par la même occasion dans une des échoppes qui longent le goudron. On y trouvera une sculpture de bousier incroyable, un véritable coup de foudre pour mon compagnon !

     

     

    Zambèze

     

     

    Finalement, on s’installera dans le camping de la ville de Katima Mulilo. Barbecue et poulet aux cornichons pour Nadou ! La nuit au bord du Zambèze a des bruits locaux : les hippopotames s’ébroueront non loin de nous…. C’est aussi notre dernière nuit en Namibie…


  • Mercredi 3 Août : Popa… Poop-a… ?

    Mercredi 3 Août : Popa… Poop-a… ?

    Poop A Falls

     

     

     

    La petite maison dans la prairie

     

     

    Que de route aujourd’hui ! Après avoir fait le plein de courses comme on pouvait (il n’y avait pas grand-chose dans le coin), on fera encore un peu de route pour atteindre le parc de Bwata-Bwata mais il sera bien trop tard pour en arpenter les pistes.

     

     

    Oiseau Local

     

     

    On ira donc à un camping près de la rivière. Pour s’y rendre, c’est un peu le parcours du combattant. D’ailleurs il est étonnant qu’un tel camping n’améliore pas la route qui y mène, car au vu du sable, des trous et autres joies des pistes, il est étonnant qu’on y soit arrivés !

    Enfin, le camping en lui-même propose nombre de pancartes rigolotes, des toilettes pleines d’humour avec jeux de mots à l’appui, notamment les « poop-a-falls » en référence aux Popa Falls non loin de là (bon, on en fait pas le même usage !). Les chutes du caca sont perchées en haut d’une tour de guet qui vous propose de regarder le paysage devant vous, voir les bus de touristes qui passent pendant que vous faites vos petites affaires…

     

     

    Toilettes locales !

     

     

    Les garçons profitent de la piscine dans la rivière pour nager avec les crocodiles, et nous les filles, on profite des douches sous le ciel nocturne en écoutant les hippopotames ou épier les petites souris qui ne cessent de nous dévisager !

     

     

    Viande et Polenta

     

     

    Rumsteak et polenta au menu de ce soir, avec un chien du camping qui vient faire le tour pour attraper quelques restes, sous les gloussements des chevaux de rivière…


  • Mardi 2 Août : La Dikdik Drive

    Mardi 2 Août : La Dikdik Drive

    Choco...

     

     

     

    Mmm… Si Sam et moi avons dormi comme des loirs, ce n’est pas le cas de Christophe qui aurait entendu des cris étranges, des bruits de pas autour de la tente toute la nuit. Sûrement une bête en train de rôder. Après tout, vu le trou impressionnant que l’on avait vu dans les grillages, les animaux peuvent entrer dans le camping comme ça leur chante !

    On remballe les tentes après une douche chaude pour les filles, froide pour les garçons et nous prenons la route pour notre dernière journée au parc d’Etosha.

    Comme on nous avait dit qu’on y avait vu des léopards la veille, nous nous postons au point d’eau de Chudob ce matin. Nous écrirons nos cartes postales en attendant de voir quelques animaux venir s’y abreuver. Mais pour nos yeux se déplaceront seulement une cinquantaine de zèbres et une hyène. Dépités, nous reprenons la route.

     

     

    Hyène matinale

     

     

    Un peu plus loin, Sam percutera un oiseau (qui était le modèle de Zazu dans le Roi Lion). Il s’arrêtera pour voir quels dégâts il a infligé au pauvre volatile. L’oiseau semble juste sonné. Sam le dépose dans l’herbe non loin pour lui éviter de se prendre une deuxième voiture. L’oiseau ne décolle toujours pas, enfin il a quand même pris un sacré coup sur la tête. On le laisse, nous repasserons voir un peu plus tard s’il ne s’est toujours pas envolé. Pour le coup, le calao a été baptisé Choco. Allez savoir pourquoi, car il n’est ni marron et n’aime pas non plus le chocolat !

    Après deux heures infructueuses, nous nous en allons faire la Dikdik Drive, une route à travers les fourrés, pas très longue. Pour une fois, le tour porte bien son nom, car nous aurons la chance de voir une Damara Dikdik ! Il s’agit d’une toute petite minuscule antilope qui est très rare. Rare en nombre, et rare de l’observer car elle sait bien se cacher la coquine ! On la reconnaît grâce à sa houppette sur la tête que ne possède pas la Suni (autre toute petite antilope).

     

     

    La Dikdik dans les fourrés

     

     

    Nous faisons le tour des points d’eau. On aperçoit quelques éléphants, girafes, zèbres, grosses antilopes diverses et variées, ainsi qu’une famille de phacochères et des vautours. Toujours pas de léopard !

     

     

    Un ptit verre avant de partir ?

     

     

    Nous repartons, non sans faire un détour pour voir si notre ami Choco se remet de son choc… En tout cas, il n’est plus là… Donc… Soit il s’est envolé, soit il s’est fait manger ! L’histoire ne nous le dira pas ! Sam croit dur comme fer à sa potentielle guérison, laissons-le ainsi, histoire qu’il n’en ait pas trop sur la conscience !

    Finalement, nous sortons du parc sans voir grand-chose de plus. Nous faisons un peu de route et atteignons la Bande de Caprivi, au Nord-Est de la Namibie.

    Nous trouverons un camping perdu au milieu de nulle part aux allures de petite maison dans la prairie. Pas de voisin, le propriétaire laisse une boîte à disposition pour payer sa nuit. Il a laissé également du bois, que nous utilisons pour faire chauffer le ballon d’eau chaude de la douche et de la vaisselle. Camping royal s’il en est, éclairé aux bougies, mais tellement plus agréable que ce que nous avons vécu dans les campings du parc : enfin la paix, et pas de tente voisine à moins de dix pas !


  • Lundi 1er Août : Lionceaux au crépuscule !

    Lundi 1er Août : Lionceaux au crépuscule !

    Fonce Christophe !!

     

     

     

    Nous changeons de camping aujourd’hui. Nous reprenons donc notre habitude de démonter les tentes après une bonne douche chaude (oui il vaut mieux la prendre le matin, le soir, il ne reste que de l’eau froide vu tout le monde qui y passe…).

    Cette fois-ci, nous n’attendons pas au point d’eau à pieds, et prenons directement la route pour retourner à l’endroit où se reposaient les lions la veille. Les félins sont partis (c’était fort probable) et de nouveau, nous ne rencontrerons pas grand-chose durant deux bonnes heures.

     

     

    Bébé éléphant tout petit

     

     

    Jusqu’au moment où on tombe sur la route sur un troupeau d’éléphants qui comprend un minuscule bébé absolument trognon. On dirait qu’il a à peine quelques jours !

     

     

    Bubale Roux

     

     

    Et puis, alors qu’au loin on essaie de savoir s’il s’agit ou non d’un bubale roux, Christophe nous crie de s’arrêter vite ! Là, au loin, il a aperçu une lionne !

     

     

    La lionne au zèbre

     

     

    Il a de bons yeux, car il s’agit non moins de quatre lionnes, bien éloignées, qui sont en train de manger un défunt zèbre. On peut les voir de temps à autre échanger leur place car on suppose qu’elles gardent les lionceaux plus loin sous un arbre.
    Malheureusement, il est assez frustrant de constater que nos zooms ne sont pas assez puissants pour faire de bonnes photos.

    Nous repartons cette fois-ci au camping Okaukuejo avec dans la tête d’installer nos tentes quand tout le monde est encore sur les routes et de nous y poser pour manger notre repas de midi et faire évidemment le plein d’essence.

    Manque de bol, alors que l’on s’arrête pour voir les cartes postales, on s’aperçoit au retour que notre pneu a crevé ! En fait, alors que nous faisions le plein à la station d’essence, un morceau de métal s’est fiché dedans.
    On arrive à trouver quelqu’un qui peut le réparer sur place avec une espèce de pâte que le type enfonce dans le pneu au niveau du trou, et ça fonctionne, ouf !

     

     

    Notre réparateur

     

     

    Les cartes postales dans nos poches, le pneu réparé, on repart et faisons le tour des points d’eau des environs jusqu’à nous poser au point d’eau Chudob. Il paraît que c’est un bon endroit pour voir des léopards. Plusieurs personnes en ont vu là-bas.

    Et là, dans les fourrés, on aperçoit un lion avec sa lionne bien cachée ! On l’observe un bon moment, puis nous repartons, la journée touchant à sa fin, l’heure de fermeture du campement approchant.
    Et là, sur la route, déboulent pas moins de neuf lionceaux !

     

     

    Les lionceaux

     

     

    Ils jouent avec les bouses d’éléphants, sans grande crainte des véhicules environnants sous la bonne garde de trois lionnes (probablement la troupe du lion aperçu non loin).
    Le spectacle est magnifique et on s’extasie. On s’attarde un peu, même sous la menace de l’amende, le soleil déclinant vite, c’est maintenant ou jamais qu’on peut les prendre en photo (et malheureusement le moment ne dure pas longtemps).

    Nous devons partir. Nous ne sommes pas loin du campement, et nous faisons bien attention à ne pas être les derniers qui ferment la marche. Christophe au volant fonce comme jamais sur les pistes et on a peur à plusieurs reprises de se prendre un trou !

    Ouf ! On arrive à rejoindre la gate avant sa fermeture et ce ne sera pas ce soir qu’on se fera gronder de nouveau.
    Le camping est à présent plein à craquer. Heureusement que nous avions pris notre emplacement sur les coups de midi (c’est donc une technique que je recommande). Nous faisons un tour au point d’eau du camping sans grand succès, mais le spectacle des lionceaux reste bien vivant sous nos yeux, se demandant combien de personnes ont eu la chance de voir ce spectacle magique d’aussi près…