Catégorie : 2010 Islande

  • Islande, la vidéo !

    Pour clore définitivement le voyage en Islande et en commencer un nouveau, voici un petit condensé de ce que nous avons vu sur notre route…
    Bon étant donné que c’est ma première fois dans la prise de vidéos et de montage, soyez indulgents siouplaît XD

     

     

    Islande from poudredescampette on Vimeo.

     

     

    Ce fut une bonne expérience pour le coup, de voir à quel point les vidéos sont réduites dans un montage vidéo. On recommencera à l’occasion, et je prendrai un pied pour filmer. Mais bon, trois semaines de voyage réduites en 4 minutes de vidéo, ça laisse songeur…..

    J’espère qu’elle vous a plu !


  • Dimanche 8 Août : Un requin pour dire au revoir !

     

     

    Obligation de mettre le réveil aujourd’hui, pour être à l’heure dans nos rendez-vous matinaux.

    Nous débarrassons la voiture de toutes nos affaires et nous nous rendons dans la station N1 la plus proche pour lui rendre une belle allure, tout en lui remplissant le ventre d’essence. Nos efforts ont payé puisque nous ne paierons aucune commission lorsque nous la rendons à l’agence (malgré quelques bosses et rayures, mais apparemment, c’est passé inaperçu, et tant mieux !).

    Voilà, nous sommes redevenus piétons ! On profite d’être près du centre-ville pour nous balader.

    Sous le soleil, nous longeons The Pond, un grand lac où l’on peut voir mouettes et oies se battre les miettes de pain que leur lancent les petits islandais. On ira au City Hall pour voir une immense carte en trois dimensions de l’Islande. Nous refaisons notre voyage avec des yeux nostalgiques et prenons conscience parfois à quel point nous étions en altitude.

     

     

     

     

    Nous remontons vers le vieux port, et là… Sam me propose un énorme dilemme : un 2e tour de whale watching ? J’hésite, est-ce que ça vaut vraiment le coup ? On finira cependant par booker notre tour à 14H avec la compagnie Elding (on bénéficie de 10% de réduction tant qu’à faire !).

    En attendant l’heure fatidique, nous irons voir le marché aux puces local ouvert seulement le week-end. Morceaux de macareux, dégustation de requins et des pulls islandais un tout petit peu moins chers sont au rendez-vous ! Il y a de tout : livres, DVD, vieilles collections de cartes postales ou de timbres… Un vrai paradis pour qui cherche quelque chose sans savoir quoi !

    A présent, c’est au tour des baleines ! Le bateau est plus gros et les boissons sont en vente plutôt qu’offertes. Le tour est beaucoup moins familial mais il paraît qu’il est garanti de voir quelque chose….

    On observera des petits rorquals, les mêmes qu’à Husavik. Sur cette mer agitée, il n’est guère facile de les voir sortir de l’eau ou de les cadrer pour la photo. Les orques et les baleines à bosse sont parties, les macareux aussi. Rien de très excitant, Husavik est beaucoup mieux à tout point de vue…. Jusqu’au moment où un requin pèlerin (le plus gros des poissons), curieux de notre navire vienne nous dire bonjour ! La magie est de retour ! Il est énorme et nous avons pu l’observer durant un bon moment (jusqu’à ce qu’il s’en aille en fait). C’est une chance, car le requin-pèlerin est en voie de disparition et il est plutôt rare de les observer. Contrairement à certains de ses cousins, il n’est pas du tout dangereux ou agressif, et c’est un gros mangeur de.. plancton !

     

     

     

     

    Après ce tour, on se balade pour voir les restos du coin. Nous choisissons une gargote qui propose soupe de poissons (à la crevette) et brochettes de poissons (ainsi que de la baleine). On ne goûtera pas au mammifère (pas après les avoir observées !), mais on choisira du bon saumon et des coquilles Saint-Jacques. De quoi clore en beauté notre tour gustatif d’Islande !

     

     

     

     

     

    Nous rentrerons à pied au camping, on apercevra l’église de Reykjavik.

    Ca y est, nous faisons nos sacs, on donne nos dernières victuailles en les laissant dans la cuisine commune du camping, et on se couche… Dernière nuit en Islande…. Nous partirons dans la nuit par le bus menant à l’aéroport (inscriptions à la réception du camping).

    Adieu l’Islande, bonjour la France !

    A quand le prochain voyage ?


  • Samedi 7 Août : Retour à Reykjavik

     

     

    Il a plu toute la nuit ! Mais miraculeusement, une accalmie nous a laissé le temps de ranger la tente ce matin !

    Sur la route, nous découvrons un peu par hasard Deildartunguhirer, petit lieu où est extraite l’eau qui chauffe tout Akranes ! L’eau sort bouillante, et il y a plein de serres dans le coin. Il y a même quelques tomates islandaises à acheter ! Pour à peine 200 couronnes ! Une aubaine, une affaire ! On encourage les cultures locales, enfin !

     

     

     

     

    Au prochain arrêt, nous essaierons d’aller voir la cascade de Glymur. En fait, une balade s’impose, la dame est cachée aux regards de la route. Mais c’est charmant ! Au programme : crapahutage en hauteur, équilibre sur des rondins…. Tout cela est superbe, et on finit par une belle récompense : la voilà en face de nous la cascade la plus haute d’Europe !

     

     

     

     

    Reykjavik nous attend. On commence ce retour à la capitale par la visite du Saga Museum dans l’ancien réservoir géothermique de la ville. Le musée ressemble un peu à notre Grévin, les scènes saisissantes de réalisme racontent l’histoire des sagas islandaises, c’est-à-dire, l’histoire des origines de ce pays. De plus, nous avons droit à un audioguide en français très bien fait.

     

     

     

     

    On peut également monter tout en haut du bâtiment pour admirer le panorama de Reykjavik, belle vision ! D’ailleurs, on peut voir aussi des geysers artificiels. C’est une idée sympa même si ça ne vaut pas les vrais !

    On se rend dans le centre-ville où on tombe en plein dans la gay-pride ! Nous n’arrivons qu’à la fin, dommage, mais il y a foule et tout le monde est de sortie ! Ca ressemble un peu à une fête nationale ! Où tout simplement que les Islandais prennent le moindre prétexte pour faire la fête ! Nous faisons un peu de shopping dans le vieux centre et une balade sur l’ancien port pour voir ce que les agences de whale watching proposent. C’est beaucoup plus cher qu’à Husavik !

    Nous retournons à notre premier camping (le seul de Reykjavik de toute façon) pour planter notre tente pour les deux dernières nuits. Demain, nous avons un programme assez chargé !


  • Vendredi 6 Août : Surtshellir

     

     

     

    Avant de redescendre complètement sur Reykjavik, on s’enfonce un petit peu vers le centre.

    Nous dépassons Reykholt et nous arrêtons aux chutes de Hraunfossar (la Chute des Enfants) et de Barnafoss. Les cascades sont superbes malgré leur histoire tragique. Dommage que le lieu soit si fréquenté ! Nous avions perdu l’habitude de voir des bus entiers de touristes.

     

     

     

     

    La région est riche en coins géothermiques pour approcher la cave de Vidgelmir. Nous y rencontrons un couple d’Italiens souhaitant également la visiter, car pour la voir celle-ci, il faut absolument y aller avec un guide. Nous allons ensemble prendre des renseignements à la ferme d’à côté pour voir si c’est possible de le faire et à quel prix.

    La guesthouse est vide, mais finalement, nous rencontrerons les organisateurs le chemin du retour. Le prochain départ est à 16H pour 2000 couronnes islandaises par personne. Mouais… Cela ne convainc personne….

    A la place, nous choisissons de tenter la piste F578, menant jusqu’à Surtshellir, un tunnel de lave dont la visite est gratuite et libre ! Nous y arriverons avec une voiture de tourisme sans soucis (normalement, les pistes « F » sont interdites aux simples voitures, surtout celles de location comme la notre).

    Les trous d’entrée (en fait, les plafonds effondrés) sont impressionnants ! Ce sont des bouches énormes. Et dire que nous avons roulé sur un sol creux… Bon, la maladroite en moi ne manque guère de se cogner la tête (une sorte de rituel pour toute sortie cataphile dirons-nous) et cherchons à faire toutes les entrées.

     

     

     

     

    Finalement, on tombera sur un morceau de tunnel beaucoup moins fréquenté, froid de glace et sombre comme la nuit, de quoi faire ressortir toutes les peurs claustrophobes… On entend les gouttes d’eau tomber et la lave prend de drôles de formes sous l’érosion.

     

     

     

     

    Sam poursuivra plus et entrera dans un tunnel de lave parfaitement formé.

    Après quelques temps de crapahutage, nous quittons les tunnels, nos cartons remplis de cailloux divers et variés ayant attiré l’œil de Sam….
    On s’arrêtera non loin de là pour installer notre camp, enfin… quand la pluie arrêtera de tomber pour nous permettre de monter la tente !!


  • Jeudi 5 Août : Cratères et orgues

     

     

     

     

    Le réveil se fait au soleil !
    Dire que l’on se couchait complètement gelés il y a quelques temps, et à présent, on se balade en T-Shirt à cause de la chaleur…. Si chaud d’ailleurs que Sam prend un bain dans le cours d’eau d’à côté avant de reprendre la route !Nous retournons dans le parc national en nous arrêtant au Laugarbrekka, un « monument naturel ». C’est une sorte de cratère avec un lac à l’intérieur. En quoi est-ce un monument plus que les autres beautés du coin ? Mystère…
     

     

    On s’arrête ensuite à Arnastapi, un petit porte perché sur des orgues basaltiques. On profite de la tranquille balade le long des falaises, en embêtant quelques sternes arctiques et en admirant les arches creusées par la mer.

     

     

     

     

    Puis, nous prenons une piste pour nous mener tout près du glacier, visitant la Sönghellir, petite grotte où l’on peut entendre le chant des Nains selon la légende. Elle nous dit également que c’est ici que Baldur tenait conseil. Peu de choses à voir, la caverne est minuscule, si ce n’est les graffitis parcourant les murs. On peut dire qu’ils sont historiques, certains ayant plus de 60 ans !

    Nous continuerons sur la piste et nous nous arrêterons pour aller toucher la glace du Snaefellsjökull qui ne montre guère son capuchon enneigé aujourd’hui.

     

     

     

     

     

    Puis, plus loin, on grimpera sur le Sjonarholl, un vieux cratère donnant une belle vue sur la région. Encore plus loin, on marchera jusqu’à la cascade de Snekkjufoss. Il ne faut pas avoir le vertige pour aller l’admirer, mais le chemin pour s’y rendre est plutôt facile.

    Ca y est, nous repartons maintenant vers le sud, reprenant la route vers Reykjavik… Mais cela n’empêche pas Sam de faire un dernier arrêt pour grimper (tout seul cette fois-ci !) sur un cratère à demi effondré du nom de Ytri-Raudamelur.

     

     

     

     

    Il est temps de trouver un camp, nous faisant renoncer à la grimpette sur l’Eldborg. Ce sera peut-être la première fois que nous mettrons autant de temps à trouver un endroit. Enfin, le camp n’est certes pas l’idéal, mais nous l’avons trouvé, ce qui reste l’essentiel…. La région devient de plus en plus peuplé, c’est peut-être pour ça… ?


  • Mercredi 4 Août : Le parc du Snaefellsjökull

     

     

     

     

    Ouf ! Le temps n’est pas au beau ce matin, mais au moins, la pluie ne nous trempe plus ! Cette nuit, nous n’avons pas cessé d’entendre les canards, amusant ! Nous quittons notre camp en mettant le chauffage à fond, pour faire sécher nos chaussures et nous rejoignons Budardalur où nous nettoyons la voiture (si boueuse que l’on ne voyait plus la plaque d’immatriculation !), jetons nos poubelles et faisons les courses !
    Quel retour à la civilisation ! C’est comme si nous avions pris une grande bouffée d’air frais !
    Nous voici prêts à poursuivre notre périple !A présent, nous entrons dans la péninsule de Snaefellsnes.Nous déjeunons tout d’abord à Stykkisholmur, la grande ville de la région. Evidemment, c’est un port ! Il ne faut pas manquer de grimper sur la butte pour admirer le panorama de la ville, au soleil. Tout en haut, il y a un phare miniature islandais, amusant !

     

     

     

     

    On se rend ensuite au petit port de Olafsvik, réputé pour son whale watching. On se renseigne, et on apprend qu’ils ne le font plus ! Tous sont allés auprès d’une ville plus importante et ne le pratiquent plus à partir de ce port. Pourtant, dans nos guides, c’était le meilleur rapport qualité-prix : plus de temps en mer et plus de chances d’en voir ! Vraiment dommage !

    Allez, nous poursuivons pour entrer dans le parc national Snaefellsjökull, abritant le volcan du même nom, celui-là même qui a servi de point de départ pour le Voyage au Centre de la Terre de Monsieur Jules Verne !
    La région est également riche de petits cratères en tout genre, coulées de lave, plage et récifs qui enchantent les regards.

    Nous commençons par la plage de Skardsvik, plage dorée envahie de laves refroidies par la mer. Le sable résultant de ce mélange est tricolore !

    Ensuite, nous partons vers Ondverdarnes où un phare nous accueille. Une famille française est déjà sur place et regarde quelque chose aux jumelles. Il semblerait que ce soit des orques qui s’éloignent peu à peu de la côte ! On a beau faire et se mettre sur la pointe des pieds, nous ne verrons aucun aileron, mais on se baladera dans les ruines alentours. Un ancien village se trouvait là, et nous visitons, sautant par-dessus les failles explosées avant de quitter le lieu.

    Par la suite, nous grimperons sur un cratère vieux de 3 à 4000 ans du nom de Saxholar. La vue donne sur de nombreux autres cratères, mais autant dire que celui sur lequel nous marchons tombe en poussière…

    Les nuages se poussent peu à peu, et nous pouvons apercevoir le sommet du Snaefellsjökull tout enneigé !

     

     

     

     

    Allez, on se gare tout près de Djùpalonssandur, une plage de galet, où l’Epine, bateau français, s’est échoué (enfin, ce n’est pas le seul, il existe une carte montrant tous les échouages avec les dates !). Un sentier part de la plage pour aller sur celle de Dritvik, un ancien village de pêcheurs et un des plus actifs de la région il y a quelques temps.

    En voyant les quelques débris, la petite taille du lieu, difficile d’imaginer la foule de pêcheurs qui pouvaient se trouver là ! Sans compter que ce n’est pas aussi simple que ça d’y accéder ! Et pourtant, jusqu’à 600 pêcheurs embarquaient là ! Difficile d’y croire…

    Au retour, sur la plage précédente, nous trouvons les pierres-étalon ! Ces dernières permettaient aux marins de savoir qui était le plus fort ! Ou tout simplement savoir si tel jeune homme était capable de le devenir ! 4 pierres font le tout. La plus petite pesant 23 Kg et la plus lourde… 154 Kg ! Hey oui, ils avaient des bras plutôt costauds ces pêcheurs islandais ! Si on arrivait à soulever la pierre de 54 Kg, on pouvait embarquer. Sam réussit le test avec succès ce qui ne sera pas mon cas ! Ceci dit, il entre dans la classe des « demi-portions », pas plus ! Bon, d’accord, moi, je suis dans la classe des minables avec 23 Kg à mon actif seulement…

     

     

     

     

    Vers la fin de la journée, nous découvrons un tunnel de lave. L’entrée est fermée et payante, mais on peut néanmoins explorer les quelques 5 premiers mètres du trou béant juste à côté !

     

     

     

     

    Dernier arrêt au phare de Malarrif avant de sortir du parc. Nous trouvons un endroit où camper riche en myrtilles sauvages. De quoi agrémenter le repas d’un peu de fruits !


  • Mardi 3 Août : Journée sous la pluie

     

     

     

     

    Ce matin, nous repartons voir les macareux avant de partir… Mais… impossible de les voir ! Il y a tellement de vent et de pluie finalement que les oiseaux ont décidé de rester bien au chaud dans leur tunnel, ou bien en pleine mer… Ils ont bien raison !

    Nous faisons vite de même : on retourne bien au chaud dans la voiture ! Nous quittons les falaises de Latrabjarg et longeons la côte sud de la péninsule. Nous profitons de la pluie pour faire de la route.

    Nous finissons la journée les pieds trempés et transis de froid. On campera près d’une église près des côtes de Fellströrd en essayant de nous réchauffer malgré tout !


  • Lundi 2 Août : A l’ouest de l’Europe

     

     

     

     

    Aujourd’hui, nous terminons notre « Djùp » en entrant dans Isafjordur, la capitale de cette partie de l’Islande. Il s’agit (comme beaucoup de villes islandaises en fait) d’un port et on espérait y faire quelques courses.
    Sauf qu’aujourd’hui, en Islande, c’est férié ! Tout est fermé, mis à part peut-être la minuscule station-service du coin. La ville est comme morte, et on ne croise que les passagers du Boréal, qui se promènent lors d’une escale !
    Pas grand-chose à voir, alors nous poursuivons notre voyage…On repart vers Thingvellir, puis vers les chutes de Dynjandi.
    Il s’agit d’une énorme chute d’eau d’une centaine de mètres qui s’éparpillent ensuite en une dizaine de chutes plus petites, et nous nous baladons à son pied sous la fine pluie qui nous suivra toute la journée…
     

     

    Plus au sud, on s’arrêtera au fin fond du fjord Reykjarfjördur où nous attend une piscine d’eau chaude complètement gratuite. Ce qui est pour le moins rigolo, c’est qu’on ne rencontre personne dans les villes ou sur la route, et là, sur ce minuscule point sur la carte, on a l’impression qu’il y a foule ! Bon, que des touristes, certes, mais cela n’empêche pas de rencontrer quelques âmes qui vivent, ce qui fait du bien !

    On fait trempouille et on repart, en prenant dans nos bagages une jeune Française qui faisait du stop pour rentrer sur Bildudalur. Elève infirmière, elle profite de ses vacances pour faire le tour du Canada puis de l’Islande.

    Nous la laissons à son auberge de jeunesse avant de repartir vers notre but de la journée : Latrabjarg !

    La route est magnifique et déserte. Nous découvrons des plages de sable doré et une mer turquoise digne des Caraïbes. Quel dommage que le temps ne rende pas justice à ce paysage de rêve !

     

     

     

     

    Mais ça y est ! Nous avons atteint le point le plus à l’ouest de l’Europe ! Latrabjarg ! Et ses nichées de macareux !
    Nous sommes sur une énorme falaise où le camping est interdit (les autorités ont peur que les tentes s’envolent avec les personnes dedans, tellement le vent peut être fort) et les macareux sont au rendez-vous. On peut s’en approcher très près sans que ces petites bêtes n’aient peur ! C’est tout simplement incroyable, on pourrait tout simplement les attraper à la main !

     

     

     

     

    Mais le soir est déjà là, et puisque nous ne pouvons camper sur la falaise même, nous voici repartis pour aller… juste derrière cette dernière ! Hey oui…. Les autorités islandaises ont même mis des toilettes et un lavabo dans ce « camping » gratuit pour que les gens viennent dormir en sécurité. Nous sommes tout près d’un ancien village de pêcheurs et profitons du doux ressac de la mer pour fermer nos yeux…


  • Dimanche 1er Août : Isafjardardjùp

     

     

     

     

    Un soleil lumineux nous accueille sous un ciel bleu magnifique.

    Nous prenons la route, descendant dans le nuage pour le coup, longeant les fjords jusqu’à la ville de Holmavik. Petite pause café avec envoi des cartes postales (enfin !) dans cette ville assez déserte en ce dimanche. On repartira d’ailleurs sans faire le plein de viandes…

    Notre destination : Drangness. Il s’agit d’un tout petit village mais qui a un avantage : il propose des hot pots gratuits face à l’océan ! Autant dire que l’on en profite !

     

     

     

     

    On barbotera deux heures avant de s’attaquer au fameux « Djùp ». Il s’agit de la longue route bordant l’immense fjord Isafjardardjùp, 80 km et bordé de fjords plus petits…
    Très long à faire, mais magnifique : cygnes, phoques et canards sont au rendez-vous le long des rivages. On aperçoit même le glacier Drangajökull de l’autre côté du rivage. Il restera notre compagnon de voyage. Sublime !

     

     

     

     

    Notre camping de la nuit se trouvera à Sudavik. On aura de la place et on profitera avec délice de la douche chaude. On fera aussi une petite balade dans ce calme village de pêcheurs, regardant les bateaux et les quelques cormorans du port. D’ailleurs, Sam nous cuisinera les moules qu’il a récupérées sur une plage sur le chemin : quelle surprise, elles sont pleines de petites perles !
    Propres et le ventre plein, on ne peut que profiter de la nuit sans aucun souci !


  • Samedi 31 Juillet : Phoques, sternes et baleines…

     

     

     

     

    Dès le matin, nous continuons à longer les côtes, toujours dans la même optique : nous espérons voir des phoques, mais hélas, pour le moment, sans succès !

    On s’arrêtera, voyant plusieurs voitures au stop, en se demandant pourquoi tant de monde ? Aucun animal à l’horizon, non ! Il s’agit juste d’un rocher ayant la forme d’un dinosaure, nommé Hvitserkur. Il est assez célèbre en Islande, et apparemment, c’est une attraction touristique à part entière. Je dois être assez blasée pour ne pas me rendre compte de son intérêt…

    Bon, au final, on part assez vite vers Illugastadir. Il s’agit d’un lieu où sternes arctiques et phoques foisonnent. Et pour une fois, on peut dire que c’est vrai. Après quelques dix minutes de marche, on s’approche de la mer, quelques personnes sont déjà assises là, observant à l’horizon les fameux boudins… Bien décidés à capturer la bête !
    Autant vous dire qu’un bon zoom est nécessaire, car il est pratiquement impossible d’approcher ces bêtes à moins de 50 mètres et pour le coup, nous avons quelques centaines litres d’eau qui nous séparent. On verra un ou deux de ces mammifères s’approcher, jouant dans les flots… et ça, ça vaut bien l’attente à les observer !!

     

     

     

     

    Au retour, notre aventurier décide de s’approcher des nids des sternes arctiques… Mal lui a pris, ni une ni deux, ces oiseaux l’attaquent ! Mais, il y a une astuce si vous voulez marcher parmi ces centaines d’êtres volants qui vous donnent une petite idée de ce que c’est de vivre « Les Oiseaux » d’Hitchcock : il vous suffit de prendre un bâton et de le brandir au-dessus de vous. Elles n’attaquent que le point le plus élevé de votre être. De quoi vous laisser un petit mètre de marge !

     

     

     

     

    Nous poursuivons notre recherche de phoques, espérant toujours les voir au plus près. Le deuxième arrêt se fera à Svalbard. Personne ne s’y trouve et quelle joie de découvrir nos mammifères du jour ! On les observera un long moment, jusqu’à ce que d’autres touristes alertés par notre voiture se joignent à nous. L’endroit désert il y a peu devient vite bondé !

    Nous quitterons la péninsule et reprenons la route 1 pour remonter ensuite le long de la 61 vers la grande péninsule de Vestfirdir.
    Aucune raison de se presser, nous regardons le long de la route sous le soleil et à notre grande surprise : il y en a ! Et plein !
    L’endroit est assez éloigné, mais en marchant un petit peu, on pourra sans doute s’en approcher à pieds. On se demande si on a le droit d’être ici ou non. Et finalement, les côtes islandaises ne sont pas si faciles d’accès si les sentiers balisés ne sont pas là !

     

     

     

     

    Mais notre marche sera récompensée, on pourra s’approcher à pieds sans forcément avoir un bras de mer entre nous, même si les phoques nous regardent avec appréhension et qu’ils disparaissent dans l’eau dès que nous sommes un peu trop près. On les voit alors nous observer depuis la mer, vérifiant si nous sommes partis ou non.

     

     

     

     

    Une autre découverte : des os de baleine sur le rivage, tellement vieux qu’ils sont recouverts de mousse. On apprendra plus tard qu’ils sont à présent très rares, car dès qu’une baleine s’échoue ou autre, son squelette est complètement détruit lui-aussi, et les Islandais recherchent intensément ces morceaux. Il faudrait qu’ils regardent de plus près leur plage (certes il y a un peu de marche mais bon…). Dommage que nous devons les laisser sur place, ils ne passeraient pas le poids de l’avion !

     

     

     

     

    Nous rentrons satisfaits de notre promenade, et nous planterons notre tente dans les nuages.