Catégorie : 2011 Afrique du Sud, Namibie & Botswana

  • Mercredi 10 Août : Bushcamp au Kruger

    Mercredi 10 Août : Bushcamp au Kruger

    Pauvre hyène !

     

     

     

    A 5 heures du matin, nous sommes déjà debout, et à 6H nous sommes parés pour les points d’eau !

    Malheureusement, nous serons affreusement déçus ce matin : le calme règne dans la savane. Pas un animal, pas un oiseau si ce n’est peut-être notre premier guib sylvatique caché dans les fourrés…
    Ferait-il trop froid, comme à Etosha ?

    Pourtant une telle journée est rare au Kruger qui fourmille habituellement d’activités animalières…

    Bon, au fur et à mesure de l’avancement de la journée, nous verrons quand même des hippopotames hors de l’eau (ce qui confirme peut-être la fraîcheur de la matinée !) et qui se met même à courir à une vitesse plutôt incroyable pour rejoindre son point d’eau. J’avais lu que oui, il ne fallait pas se fier à leur apparence de gros balourds, mais à tel point, on ne peut s’y attendre !

     

     

    Buffles

     

     

    Quelques buffles traversent la route, et nous verrons des girafes et des éléphants, qui eux, ont les défenses les plus impressionnantes de la région ! Deux lionnes trop lointaines ne retiendront pas notre attention (oui, on est un peu blasés des lionnes à 500 mètres cachées dans les herbes quand on en a vu à 2cm… !)

     

     

    Grandes défenses

     

     

    Le soir venu, nous nous enregistrons au camping Olifants qui n’est pas notre lieu de villégiature. Non, nous, ce soir, nous allons dans un petit bushcamp, très dur à avoir en réservation. Il paraît que ce sont des campings très sommaires, sans eau ni électricité, dans les vraies conditions pour observer et écouter les bruits de la faune sauvage. Il y a peu de places de campings, de ce fait, rien à voir avec les usines du Kruger en matière de camping.

    Bon, le camping de Balule est minimaliste selon les brochures, tout ça tout ça… On s’attend plus ou moins à avoir un semblant de camping sauvage. Mais en fait, y’a tout le confort : eau chaude (et baignoire), du gaz pour faire à manger, toilettes… Ne manque que l’électricité mais vu toutes les lampes à alcool qui traînent, ce n’est pas la lumière qui manque…

    Mais, à peine arrivés nous voyons tout de suite l’avantage de ce bushcamp : peu de places pour camper et toutes près des grilles. Et c’est bien impressionnant quand au loin on voit une énorme hyène rôder autour des grilles, autour de nos tentes, accompagnée de deux de ses petits, déjà de belle taille, mais on se rend bien compte qu’elle est bien plus jeune que l’autre (véritable monstre à côté !).

     

     

    Jeune Hyène

     

     

    Sam court après les hyènes qui pour s’en défaire font le tour des grilles encore et encore, ne voulant s’éloigner des potentielles odeurs de repas…
    Pour notre part, on se couchera en entendant leur rire étrange accompagné des gloussements rauques de quelques hippopotames…


  • Mardi 9 Août : Arrivée au Parc Kruger

    Mardi 9 Août : Arrivée au Parc Kruger

    Camping de Luxe !

     

     

     

    Réveil en fanfare, ce matin ! On engloutit à vive allure les 100 derniers kilomètres nous séparant du parc Kruger et ça y est ! Nous y voilà !

    Nous entrons par la Gate se situant tout au nord du parc, une zone que ni Sam ni moi ne connaissons.

     

     

    Majestueux Nyala !

     

     

    Après une route bien habitée par des singes, nous découvrons un paysage unique et merveilleux : des arbres immenses décorées de lianes s’élancent vers le ciel, les longues et larges rivières affluent et ce n’est pas sans émotion que nous sortons de la voiture pour observer nos tout premiers nyalas, sans compter les hippopotames et les crocodiles qui se prélassent dans les eaux…

     

     

    Bébé et Maman Hippos !

     

     

    Zèbres, babouins et vervets se promènent en nombre. Et on ajoute à ces observations des éléphants, des girafes et même des buffles !

    Mais la journée file à toute allure lorsqu’il est question d’observations d’animaux et nous devons déjà penser à rejoindre notre camping pour la nuit : Shingwedi.

     

     

    Kruger le soir

     

     

    Nous sommes revenus en Afrique du Sud, et nous sommes dans le Kruger Park, ça se sent : plaques électriques, eau chaude à volonté, baignoires à la place des douches… Il n’y a pas à dire, le camping est un beau luxe dans le coin !


  • Lundi 8 Août : Mapungubwe National Park

    Lundi 8 Août : Mapungubwe National Park

    Je peux pas nager !!

     

     

     

    Who ! Nous sommes prêts en un temps record ce matin, même si cela s’explique par le fait que nous n’ayons aucune tente à démonter.

    Après avoir de nouveau remercié les personnes qui nous ont accueillis, nous poursuivons jusqu’au parc national du Limpopo, qui prend de plus en plus d’importance touristiquement parlant. J’ai nommé le Mapungubwe National Park.

    Ce parc, en plus d’être une réserve animale possédant quelques Big Five, est aussi un grand site archéologique. Et bien que le musée soit en reconstruction, il est possible de faire des randonnées à pieds, dans ce parc, pour aller à la rencontre des gravures témoins du passé.

    Pour notre part, nous arpentons les pistes en voiture. Les rochers rouges sont superbes, ainsi que la forêt automnale qui donne des tons orangés à l’environnement. On croisera zèbres, éléphants, girafes, oréotragues, éland du Cap, tout ceci en petit nombre certes, mais dans un cadre magnifique.

    Il est également possible à certains moments de descendre de voiture. Nous empruntons à un moment un chemin en bois sur pilotis, près des rives du fleuve, à travers des arbres de taille gigantesque pour observer la faune sauvage. Bien que nous ne verrons que quelques lapins et écureuils, le tour en vaut la chandelle !

     

     

    Notre copain écureuil

     

     

    Nous ferons une pause également au camping du parc pour apprécier le point de vue sur les frontières de trois pays : Afrique du Sud, Botswana et Mozambique se jouxtent à la manière de cours d’eau.

     

     

    Trois pays en un seul shoot !

     

     

    Le hasard a voulu que nous entrions dans ce parc lors d’un jour spécial : le tour de Tuli (en français dans le pays) est une course cycliste pour la bonne cause. En quatre jours, les candidats traversent les frontières, notamment le fleuve, portant leur vélo, et essayant d’éviter leurs habitants, les crocodiles. Les participants nous expliquent qu’ils aiment cette course pour l’adrénaline qu’elle propose. C’est vrai que ce n’est pas tous les jours que le défi de battre un lion à la course vous est proposé…

    Nous irons jusqu’à l’autre bout du parc pour voir quelques éléphants, même si nous devons quitter l’endroit assez tôt pour nous préparer au Kruger, notamment au niveau alimentaire. Ce sont nos dernières courses, on sent que la fin du séjour approche, même si on ne veut pas trop y penser.

    On profitera de la ville pour faire réparer un trou dans le pare-brise (fait par un gravier, sur une route goudronnée… c’est vraiment le monde à l’envers). Pas de Car-glass ici, et la réparation laisse une marque. On espère que ça ne se verra pas trop lors de la remise de la voiture…

    On reprend la route jusqu’à Tshipise, un des derniers campings avant le Kruger. Et quel camping ! En compagnie de singes vervets, on ira se baigner dans une piscine remplie d’eau thermale à 40°C, parfait pour se détendre d’une longue journée ! On comprend pourquoi les sud-africains passent leurs vacances entières dans des campings, ces derniers sont de véritables hôtels niveau prestations, si ce n’est qu’on couche dans sa tente ou sa voiture !


  • Dimanche 7 Août : L’accueil à la sud-africaine

    Dimanche 7 Août : L’accueil à la sud-africaine

    Solution de secours

     

     

     

    Comme le dirait la chanson : nous étions sur la route toute la sainte journée !

    Ceci dit, nous tentons de faire un détour pour visiter le Rhino Sanctuary, un parc national donc, qui protège farouchement ses rhinocéros. Malheureusement, nous apprenons sur place qu’il est impossible d’arpenter les pistes de ce parc avec un véhicule de tourisme et qu’il faut absolument un 4×4 ! Comme le louer n’est pas vraiment dans notre budget, nous abandonnons notre escapade…

    C’est bien ça le hic au Botswana ! Ce pays propose des lieux merveilleux, mais… il faut avoir absolument un 4×4, ce qui confirme ce que nous avions entendu : le Botswana se tourne définitivement vers le tourisme de luxe…

    Nous reprenons la route et disons adieu à ce pays où nous ne serons restés guère de temps pour dire bonjour de nouveau à l’Afrique du Sud !

    Cette fois-ci, nous n’avons aucun problème pour passer la frontière (ouf !), à part que nous disons adieu à notre bois. Rien de grave à priori, si ce n’est qu’il va falloir recuisiner à partir de nos bouteilles de gaz !

    La nuit va bientôt tomber et nous cherchons un camping. Selon les cartes, il n’y en a pas trop mal sur la route, mais l’affaire est plus ardue que nous ne pensions…

    Le premier, l’entrée est complètement barricadée de barbelées ! Aucune sonnette, aucune personne en approche. Excusez-moi, mais… est-il bien ouvert ?
    Le deuxième… La pancarte est bien en évidence, on voit des voitures au loin… Mais… impossible de rentrer : pas moins de six cadenas attachent des chaînes pour bien fermer le portail. On essaie de téléphoner aux numéros inscrits sur la pancarte, personne ne répond…

    Un peu dépités, on essaie de trouver un endroit pour faire du camping sauvage. Là, également, c’est impossible : clôtures électrifiées des deux côtés de la route. On commence à se dire qu’il est fort probable que nous dormions dans la voiture ce soir…

    En désespoir de cause, nous empruntons le chemin d’une lodge dont le portail est encore ouvert : la Marula Lodge. Sam va plaider notre cause : s’ils pouvaient nous prêter un bout de pelouse pour la nuit pour monter notre tente, ce serait vraiment sympa.

    Bizarrement, si les campings n’ont pas l’air très accueillants comme ça… Les Sud-Africains sont vraiment très gentils. Du moins, le patron de Marula Lodge. Il nous prend en pitié, déclarant qu’il fait vraiment trop froid pour faire du camping, nous prêtera un cabanon, à l’œil, avec 4 lits, douche et WC, avec juste le pourboire du personnel à payer (soit 100 rands, soit moins cher qu’un camping pour 4 personnes). C’est vraiment royal, on ne s’attendait pas à tant !

    On profite vraiment de ces matelas qui nous semblent vraiment une bénédiction des dieux, de manger à l’abri du vent, et de pouvoir faire un munchkin confortablement installés avant de s’endormir paisiblement…


  • Samedi 6 Août : Le Pan de Nata

    Samedi 6 Août : Le Pan de Nata

    Elephant qui mange

     

     

     

    Drôle de nuit ! Un peu angoissante, même si toutefois reposante. En pleine nuit, nous nous sommes réveillés en entendant un éléphant manger les feuilles de l’arbre sous lequel nous avions levé notre tente. Il était tout prêt. On l’entendait mâcher, se déplacer… Sans compter les barrissements ! On se demandait toutefois s’il allait nous écraser, mais aucun de nous n’a eu le courage de vérifier vraiment à quelle distance il était de peur de le surprendre et qu’il écrase réellement notre tente !

    Mis à part ça, les installations du camping sont vraiment très moyennes : dès que quelqu’un vient faire sa vaisselle, le jet des douches n’est plus qu’un pipi de chat tout froid ! Sans compter qu’il n’y a aucune porte pour séparer les douches et l’extérieur. On se demande pourquoi ils séparent hommes et femmes dans ces cas-là puisque nous sommes libres d’aller regarder comment ça se passe de l’autre côté…

    Bref, heureusement, nous ne restons pas dans le coin et nous nous dirigeons vers le sud, vers Nata.

    Après une longue route désastreuse (du goudron plein de nids de poule, de trous divers et variés, les pires !), on s’arrête dans la ville pour se choisir un repas du midi ! Saucisses de koudou avec une espèce de purée de maïs pour les garçons, et viande hachée pour les filles qui se révélera immondément salée ! Immangeable ! Même pour moi (et c’est pas peu dire !). Enfin, on peut peut-être expliquer cela par le fait que les habitants ont toujours vécu de l’exploitation du sel, chose rare dans la région, grâce à un salar non loin de là.

    Nous allons jusqu’au Nata Sanctuary, un camping où on peut installer nos tentes sans souci. Il s’agit également d’un parc national où s’étend un immense pan blanc. Si dans notre guide on nous présentait la chose comme une balade de 7Km aller, puis 7Km retour, sachez qu’il est possible d’aller au cœur de ce pan en voiture !
    Bien nous en a pris de choisir cette option, car les explications de l’hôtesse pour se rendre au pan ne sont pas claires du tout, et il n’y a aucune indication pour s’y rendre ! On a dû en faire des allers et retours au milieu de nulle part avant de finalement arriver à la plateforme d’où on peut observer le soleil couchant.

     

     

    Troupeau de vaches au loin

     

     

    Enfin, avant que le soleil ne se couche, nous avons quelques heures, et nous décidons de nous promener au bord du lac salé. Nous irons saluer un troupeau de vaches accompagné d’un gnou solitaire avant de faire demi-tour (on en profite pour ramasser du bois). Et comme nous sommes seuls, on décide de s’installer sur la plateforme pour jouer au Munchkin en attendant le crépuscule.

    C’est d’ailleurs pile à ce moment-là qu’on se fait envahir par une horde de 4×4 !

    Heureusement, malgré tout, on arrivera à profiter des splendides lueurs violettes que prend le lac, des flamands roses volant devant l’astre brûlant…

     

     

    Soleil couchant sur le Pan

     

     

    La nuit s’installe et on revient sur notre campement, déjà installé. On se précipite sur les douches, car celles-ci sont solaires, et on sait que tous les 4×4 vont venir s’installer dans le coin et pomper l’eau chaude ! Nous, en tout cas, nous serons propres, à bonne température, avant de se faire une bonne flambée pour le repas. On repartira même pour un munchkin avant d’aller se coucher !