Alors, c’est bien beau de partir en Islande, mais tout d’abord, il faut y arriver !
Nous partons le jeudi 8 juillet de notre chez-nous direction le nord-est !
Quelques missions nous attendent afin de partir sereinement : changer l’eau des réservoirs, car mine de rien, elle patiente depuis plus de deux mois déjà, et ça nous permet de rincer le réservoir d’eau grise également. Nous nous arrêtons pour se faire dans un petit village et nous en profitons pour prendre du pain pour notre pique-nique du midi (profitons-en tant qu’il y en a ! Pour le coup, nous ne sommes pas très pressés de passer au pain de mie…. ).
A peine les garçons sont-ils attachés à leur siège-auto qu’ils se ruent sur les surprises laissées par Mamie Viou : manga Pokemon et cahier d’activités Super Mario n’ont qu’à bien se tenir ! Le temps est au beau et un petit sentiment de liberté et d’insouciance commence à voler au-dessus de nos têtes. Adieu l’école, adieu le travail, adieu les inquiétudes de la situation sanitaire ! On respire !
On roule, on roule à travers la campagne française, évitant les grosses autoroutes en direction de la Belgique. Nous passerons notre midi au milieu des vignes en Champagne. C’est l’occasion de faire nos premiers pas (enfin moi surtout!) avec le drone. Un tout petit joujou, mais sympathique comme tout pour faire de magnifiques prises de vue. Serait-ce le début de la fin de la recherche du meilleur point de vue en hauteur pour faire une photo de la vallée ? Peut-être… Mais en tout cas, plus besoin de pied pour la photo de famille et nous allons pouvoir varier les angles de vue !
Après cette pause bien méritée, nous quittons la France. La frontière est devant nous. Il y a comme une petite appréhension le temps de la passer et puis… Rien… ! Pas de contrôle de pass sanitaire, nada ! Un goût du monde d’avant s’offre à nous !
Nous poursuivons encore quelques temps et nous traversons La Roche-en-Ardennes. Les ruines du vieux château apparaissent dès l’entrée de la ville aux allures typiques belges : maisons en briques rouges et pour couronner le tout une jolie place, des boulangeries et des friteries. On ne tergiverse pas trop pour décider de faire une pause dans ce joli centre-ville.
Et même si on arrive trop tard pour visiter le château, il n’en demeure pas moins que de juste se promener dans les allées piétonnes, rythmées par les accordéons des musiciens. Il y a comme un air de fête ou tout simplement d’été. On en profite pour faire les gourmands ou pour devenir des vacanciers comme il se doit : crêpes (pas de gaufre au chocolat!) et glaces pour le quatre-heures !
Finalement, il faisait faim, et ce n’est pas le petit embrun qui tombe sur nos têtes qui nous empêchera de savourer !
On reprend la route pour rejoindre notre bivouac du soir : un champ perdu au milieu de nulle part non loin de là. On aura l’occasion d’apercevoir un chevreuil qui s’aventurera à l’orée de la forêt.
C’est le moment de reprendre les habitudes de voyage avec les petits gestes du quotidien : cuisine et vaisselle revisitées. Nous nous moulons à l’intérieur de notre véhicule, le cocon prend forme. Par ci, par là, la mécanique commence à être bien huilée, que ce soit pour l’installation des lits, ou savoir où poser ses vêtements !
C’est aussi le soir que nous nous apercevons d’un oubli majeur et bien malheureux : les doudous sont restés à la maison. Bon, déjà, on se dit qu’on ne les a pas oubliés quelque part sur la route, s’ils nous attendent sagement à la maison, tout va bien ! Et puis, les garçons ont des oreillers-peluches, cela atténue un petit peu leur malheur…
Demain nous attend une autre journée de route bien chargée avec sûrement d’autres aventures !
Et Lumen dans tout ça ?
Elle savoure les gaufres belges bien sûr !