• Gerduberg et Eldborg

    Gerduberg et Eldborg

    On débute la journée en se dirigeant vers les falaises du Gerduberg.

    On les aperçoit de loin, car d’un coup, les colonnes de basalte bien alignées surgissent de la plaine. Normalement, on ne devait faire qu’un petit stop, mais finalement, la balade est égayée par du picorage de myrtilles qui poussent au pied de la falaise. On longe ainsi tout le long pour finalement grimper en haut et redescendre un peu plus bas. C’est amusant en un sens car les colonnes font l’effet de marche d’escalier pour un géant, car une fois en haut, le plateau est vraiment tout plat !

    Après ce petit aller-retour, nous nous arrêtons près d’un camping qui est également le point de départ d’une randonnée de 7Km (aller et retour) pour se rendre au sommet de l’Eldborg, un volcan qui remplit toutes les caractéristiques du beau cratère. La journée est belle, la balade assez simple, vu que la plupart du temps, nous suivons un sentier sans difficulté réelle. Ce n’est qu’au pied de l’Eldborg qu’il faut se mettre à la grimpette !

    Nous mangeons tranquillement sur les hauteurs, faisant voler le drone et profitant des rayons du soleil.

    Nous retrouvons Wall-E pour nous rendre à la plage de Ytri-Tunga, réputée pour ses colonies de phoques.

    Pourtant, en arrivant, une terrible odeur assaillent nos narines, ainsi qu’une masse énorme et informe. Ce ne sont pas des phoques non, mais bel et bien le cadavre d’une baleine échouée ! Elle se décompose lentement sur la plage et vu la taille (grosse mais pas si énorme que ça pour une baleine), on se dit qu’il doit s’agir d’une minke. L’odeur pique vraiment le nez, mais la curiosité est trop grande et nous faisons le tour pour observer le corps.

    Après cela, nous poursuivons le long du sable pour voir finalement les fameux phoques qui se prélassent sur les rochers. On traverse pied nu un ruisseau de mer pour aller les observer de plus près en laissant la garde de nos chaussures à Esteban qui ne voulait pas s’approcher plus. On prend notre temps et…. on n’avait pas vérifié si la marée était montante ou descendante ! Résultat, Esteban sauve nos chaussures ! L’eau m’arrivait à peine aux chevilles à l’aller et voilà qu’au retour elle rase mes fesses ! Jarod ira sur les épaules de son père et en ressortira tout sec de l’aventure !

    Le temps de remettre les baskets, les phoques nagent déjà dans le bras de mer que nous venons de traverser. Plus loin, on les voit taper l’eau avec leur queue. Le coup est puissant et le bruit intimidant ! Personne n’a envie de se faire assommer par un phoque !

    Nous prenons largement le temps pour marcher le long de l’océan, le vent faisant heureusement sécher à toute allure les pantalons mouillés, avant de reprendre la route à la recherche d’une piste pour se poser.

    Finalement, après un petit passage de gué, nous trouverons notre bonheur… un endroit où nous avions dormi il y a onze ans de ça !

    Mais ce n’est pas la plus grande surprise : en descendant, Esteban entendant un pneu siffler. Pas de doute, le pneu a un trou !

    Ni une, ni deux, Sam s’attèle à changer le pneu et découvre le responsable : un gros vilain tout petit clou ! Et quitte à être les mains dans la graisse, Sam continue à faire de l’entretien, tandis que les enfants font des courses de pierres ponces avec le ruisseau à côté !