Ah, la pluie nous accompagne ce matin, et ne nous lâchera pas.
C’est peut-être pour qu’on n’ait aucun regret à partir ? Bien qu’on ait encore pas mal de route à faire avant d’atteindre le port, on décide quand même de faire un détour et de prendre la route côtière. Bon, même si on ne verra pas grand chose du panorama au vu des lourds nuages sur la mer…
On fait quelques arrêts : les colonnes de basalte de Hofsós (surtout célèbre pour sa piscine surplombant la mer), puis dans la petite ville de Siglufjördur qui a un beau port de pêche (des caisses et des caisses, mais tout ce poisson est destiné à l’exportation !).
On fera une halte ensuite dans la deuxième plus grande ville du pays, à savoir Akureyri. Il faut bien faire les courses quand même et reprendre de l’essence (et c’est ici que l’essence la moins chère de l’Islande se trouve !). On en profite pour se balader un peu dans le centre-ville, montant jusqu’à son église, et admirant ses feux rouges en forme de cœur, pour mettre du baume aux habitants en plein hiver. On devrait faire pareil à tous les feux rouges d’ailleurs ! S’arrêter devient un geste d’amour pour tous !
Pour continuer notre chemin, au lieu de prendre un tunnel payant (et rapide forcément), on décide d’emprunter l’ancienne piste, réservée aux 4×4. Il faut dire qu’elle n’est plus très entretenue et que des morceaux enjambant les gués se sont effondrés. Par contre, quel dommage qu’avec la bruine et le brouillard, on ne voit rien du paysage ! (ou peut-être que c’était pour éviter que Sam ne s’arrête trop souvent pour faire des photos !).
Ca y est, nous sommes revenus à Myvatn ! La boucle est bouclée comme on dit. On traverse la route tout en s’émerveillant de nos souvenirs récents. Tout semble d’un coup familier ! On repasse devant le lac, puis les cratères , et on fait quand même un stop à la douche chaude qui coule perpétuellement pour en profiter !
Et après cette longue journée de route, nous revoilà à dormir dans notre cratère du début. Demain, il faut qu’on arrive à Seydisfjordur.