• Aux portes de l’Espagne

    Aux portes de l’Espagne

    Pour des raisons pratiques, le blog fera office de résumés. En effet, il est plus difficile de le tenir à jour en direct, le réseau ne sera pas toujours là à l’instant T quand j’aurai le temps d’écrire. De même, je vais m’en servir pour mettre en ligne les petits résumés des enfants (il s’agit de leurs productions d’écrits).
    Pour nous suivre plus en direct, n’hésitez pas à télécharger l’application Polarsteps, c’est là où nous sommes les plus réactifs ! Elle a l’avantage de nous situer également sur une carte du monde !

    Sinon, évidemment, il y a Instagram et la page Facebook (mais, de même, elles ne sont pas forcément mises à jour tous les jours!)

     

    On a visité des grottes. On a vu des peintures, des sculptures et des gravures.

    J’ai aimé la Cité de l’Espace. On a fait des ateliers, on a vu un film 3D et des jeux.

    On a vu des nids de cigognes.

     

     

    Lundi, nous avons visité la dernière grotte sur notre trajet en France. Elle s’appelle la grotte de Font-de-Gaume. On y trouve surtout des peintures et quelques gravues

    Mardi, nous sommes allés à la Cité de l’Espace. On a fait là-bas des ateliers et des jeux. Aussi, nous avons vu des films et même un film 3D.

    Les jours suivants, nous avons fait des promenades dans des petits villages abandonnés.

    Sur la route, nous avons vu des cigognes sur des bâtiments et sur d’anciennes lignes électriques.

     

    Incroyable de se dire que cette semaine, nous avons fait pas moins de trois pays, avec tous les temps et toutes les saisons !

    Le début de la semaine fut tout aussi riche que la fin de la précédente. La grotte de Font-de-Gaume s’est offerte à nous, comme un dernier cadeau en cette belle matinée. C’était très émouvant de voir ces peintures ancestrales si bien conservées après tant de siècles et de millénaires. On aura vu notre première empreinte de main.

    C’est quand même surprenant de voir par dessus ces fantastiques peintures des graffitis d’une autre époque. Sur ces murs s’enchevêtrent les marques du temps. En un sens, cette grotte est le témoin de générations et générations, qui se sont ignorées puis reconnues. Ces quelques parois minérales sont un peu le tableau vivant de ces femmes et de ses hommes, les faisant ainsi vibrer tel des battements de coeur. Nous avons eu tellement de chance de ne l’avoir que pour nous !

     

     

    Nous faisons le grand saut dans le temps dès le lendemain pour aller à la Cité de l’Espace de Toulouse. C’est une visite marquante pour les loulous car, à la maison, ils suivent les traces de leur père et s’intéressent beaucoup aux fusées, à l’ISS, et aux constellations. Leurs connaissances sur le sujet vont bien au-delà des miennes ! De visiter la station Mir ou de toucher aux différents simulateurs pour voir ce que ça fait d’être dans l’espace, la journée sera énormément riche ! Bon, je pense que l’atelier le plus marquant fut le tout premier, simulant l’atmosphère martienne et réalisant différentes expériences grâce à la glace carbonique. Je ne sais ce qu’ils retireront de tout ça. Même moi, j’avais le cerveau en compote à la fin de la journée ! Mais j’imagine que c’était un peu le Disneyland des futurs petits astronautes !

     

     

    On a profité de notre passage pour dire coucou aux cousins, c’était l’occasion ! Surtout avant d’attaquer l’Andorre !

    Et là, on commence le dépaysement !

    A force de grimper le long de l’Ariège, les neiges se font plus présentes dans les Pyrénées, jusqu’au point culminant une fois en Andorre : du brouillard et des chutes de neige ! On passe d’un timide début de printemps à un hiver du plus bel effet !

     

     

    Pour le coup, je ne suis pas sûre que l’Andorre soit une de nos meilleures destinations (hormis pour faire le plein d’essence). Il y a beaucoup de voitures, les grands immeubles se pressent le long de l’unique route. Et même si on prend le temps de se balader les pieds dans la neige dans un lieu où il n’y a pas grand monde, admirant les petites chutes d’eau verglacées, le contraste avec cet amoncellement de magasins et de maximisation totale nous rendent un peu oppressés. Même si nous trouverons finalement notre pièce pour réparer les toilettes de Wall-E.

     

     

    C’est avec un soulagement certain que nous entrons en Espagne. Et à peine la frontière passée, d’un coup, tout s’éclaircit ! De vastes étendues s’ouvrent à nous, les bâtiments deviennent clairsemés et bas. On respire.

     

     

    La neige a disparu, et le jaune devient dominant. Et pourtant ce n’est pas tout. On vogue dans les quatre saisons au fur et à mesure de notre route. Les arbres peuvent être dépouillés, en fleurs, avec les feuilles oranges ou vertes. La terre est ocre, rouge ou rose. Nous avons un patchwork de dégradés sur fond de montagnes enneigées.

     

     

    En plus de ça, nous commençons par des pistes traversant nombre de villages abandonnés partiellement ou complètement, certains tombant en ruines. Nous ne sommes pas dans la région la plus peuplée de l’Espagne, le soleil nous accueille et dès le départ, la Nature nous offre son spectacle : bal de vautours fauve, puis HLM de cigognes tout en repaissant nos yeux des amandiers en fleurs. Les pierres des maisons se fondent dans le décor, que ce soit par la couleur ou parce qu’elles sont collées aux rochers. Bref, l’Espagne s’ouvre à nous, et on espère découvrir ses petites merveilles !