Catégorie : 2022 Vers le Sud et l’Espagne !

  • Retour provisoire en France

    Retour provisoire en France

     

    On a vu des dolmens. On a visité beaucoup de villes médiévales. On a vu des cigognes et on a mangé des glaces. On a fait beaucoup de route, il y avait de la pluie. On est arrivé chez Dylan, on a fêté Pâques : on a eu plein de chocolats.

     

     

     

    Cette semaine, nous avons fêté l’anniversaire de quand Maman et Papa se sont mis ensemble. Nous avons aussi fêté l’anniversaire de Maman. C’était ses 37 ans. Pour le gâteau, nous avons acheté des petits choux à la crème.

    Dans une ville, nous avons vu un énorme et long aqueduc.

    Samedi, nous avons mangé le midi chez Tata L’N’. Le soir, nous avons dormi chez Dylan. On voulait leur faire la surprise, mais Tata nous pistait sur Polarsteps ! Le lendemain, nous avons trouvé des œufs au chocolat dans le jardin. C’était les cloches qui étaient passées. Mais on a attendu Kévin pour les distribuer.

     

     

    Pour des raisons pratiques, à présent, je reprendrai les textes que je publie sur Polarsteps, n’hésitez pas à nous suivre pour les avoir en direct ! (avec tout plein de photos aussi)

    Pour voir plus de photos, n’hésitez pas à vous rendre sur notre page Facebook et/ou Instagram !

     

    Lundi

    De la pluie dès le réveil ! On rajoute du vent, et les gouttes cinglent quasiment à l’horizontal !

    Ça ne nous avait pas du tout manqué !

    Pour le coup, les enfants préfèrent faire de la route dès ce matin (il paraît qu’il fait meilleur en Espagne… 🤨). On part à travers des petites routes de montagne. La région graniteuse est normalement très jolie. Mais entre le brouillard et la pluie, on ne peut pas le vérifier nous-mêmes !

    On traverse la frontière quelques kilomètres plus loin ! Et on avance d’une heure pour le coup ! Les estomacs des enfants sont donc revenus à l’heure ! Les autoroutes sont de nouveau gratuite, l’essence à moins de deux euros et la nourriture beaucoup moins chère, mais plus de pasteis de nata ! 😅

    On continue sur la route jusqu’à apercevoir au loin les murailles d’une ville moyenâgeuse, Ciudad de Rodrigo. Hop, sortie d’autoroute et on se gare non loin du centre-ville. On fait un petit tour sur le marché pour acheter du pain, et après les sandwiches, on parcourt à pied le vieux centre. Tout est pavé et il y a un nombre impressionnant d’églises (et même une cathédrale). Les drapeaux sont de sortie, car c’est la semaine sainte. Des programmes sont affichés, il y a pratiquement des fêtes tous les jours (sauf aujourd’hui !). En visitant une église, il y a même des scènes de la Passion du Christ et de son chemin de croix qui sont posées sur des portiques, destinés à parader dans les rues.

     

     

    Après ce petit tour, nous reprenons la route, il paraît qu’on doit faire le plein d’essence ! 😬

    Après notre balade, nous arrivons à Salamanque où nous faisons l’archi-plein d’essence pour Wall-E. Il en avait bien besoin ! Mais ça nous a évité de le faire au Portugal ! 💪

    Après ceci, on se trouve un parking en bordure de fleuve, et nous descendons pour visiter le centre-ville historique de cette cité classée Unesco.

    On traverse tout d’abord un grand pont datant de l’époque romaine qui mène tout droit vers les allées piétonnes. Pour le coup, c’est très agréable. Et puis, on en prend plein la vue !

    Entre les deux cathédrales, la grande place, les nombreuses églises, la bibliothèque, les universités et le couvent San Esteban, il y a de quoi faire ! Les façades sont admirablement sculptées, et les gens déambulent gaiement. Seule ombre au tableau : la pluie revient !

    On prend quand même quelques pâtisseries pour goûter ce soir et demain matin, ainsi que des glaces pour le 4h !

    Salamanque est par ailleurs une des villes universitaires les plus anciennes d’Europe ! Elle a donc une longue tradition derrière elle. C’était vraiment une découverte très agréable qui donne l’envie de flâner dans ses rues moyenâgeuses, vestiges d’un autre temps qui ne semble pas si lointain.

    Nous quittons la ville peu après rejoindre notre bivouac du soir. On fait un peu école, puis spaetzles pour le repas du soir !

     

     

    Mardi

    On se réveille avec le chant des oiseaux et un rayon de soleil !

    Aujourd’hui, cela fait 13 ans qu’on est ensemble Sam et moi ! On le fête au petit déjeuner avec les pâtisseries d’hier !👩‍❤️‍👨

    Les garçons ne souhaitent pas faire école ce matin (mais on changera peut-être ça, avec la route, ça devient compliqué de faire ça l’après-midi/soir), on reprend donc la route.

    Comme le GPS a fait des siennes, on revient sur Salamanque. On en profite pour faire quelques courses au… Leclerc ! Bon, ce n’est pas forcement un très bon choix car ce sont les produits français… mais un peu plus cher par rapport aux Mercadonas qu’on a pu faire sur la route (mais il y a plus de produits vu que c’est un Grand Leclerc).

    Après une heure de route, on s’arrête sur le Mirador de la ville d’Avila pour manger et admirer la grande muraille. Comme il y a un chemin piéton pour se rendre dans la vieille ville, on y va !

    C’est très joli. Là, il y a des églises en granit, même une cathédrale. C’est aussi plus petit que Salamanque et donc pas la même activité. Mais au moins, on se dégourdit les jambes en observant encore nos amies les cigognes !

    Nous poursuivons la route jusqu’à Segovia. Il s’agit également d’une bille fortifiée avec plein d’églises en granit mais surtout un très grand aqueduc en plein milieu de la vieille ville ! C’est pittoresque au moins !😅

     

     

    Bon… on a tenté de trouver une glace pour le goûter mais c’était trop cher pour une toute petite boule (en plus, ce n’était pas artisanale mais des Cartes d’or 😅)

    Tant pis pour notre glace. On aura fait malgré tout 8 kilomètres cumulés dans ces petites villes !

    On trouve notre bivouac du jour à 18h30. C’est parti pour un petit tour d’école… dur dur le soir !

    Mercredi

    Après le réveil, on attaque cette fois-ci directement l’école afin d’être sûrs que ce soit chose faite !

    Les têtes bien remplies, on se dirige non loin de là vers Pedraza, un petit village médiéval au sommet d’une colline.

    On tente le passage de la Porte, ça passe tout juste avec Wall-E ! Ouf ! On suit les petites rues à sens unique et pas très larges jusqu’à déboucher sur le grand parking du château. La petite ville se visite à pied et elle est fort mignonne ! Entre la grand place avec ses colonnes de guingois, les grosses poutres en bois, les ruelles pavées, voyage dans le temps garanti ! Il n’y a plus qu’à organiser des médiévales ici, le décor est plus vrai que nature ! 🧝

    Il y a également pas mal de cigognes ici. On en a vu en train de nous survoler et même avoir quelques prises de bec entre elles !😅

    On y trouve notre pain du midi (et un pain aux noix) et on se pose pour manger. Programme de l’après-midi : 300 km de route ! 😶

    Alors qu’on traverse une région où toutes les villes commencent par « San Esteban de… », on arrive face à un gros rocher orange auquel s’accrochent plein de petites maisons dont certaines sont troglodytes.

     

     

    L’appareil photo de Sam le démange alors on fait une petite pause pour gravir la colline. On traverse pour se faire la vieille partie troglodyte où l’on voit encore les anciens fours sur le pas de la porte. On arrive ainsi jusqu’aux ruines de l’ancien château (il ne reste qu’un pan et la porte).

    Nous descendons par la suite en faisant le tour des églises (toujours plusieurs) qui ont de jolies colonnades gravées pour finir par la partie médiévale avec les grosses poutres en bois foncé. C’est un charmant petit village à n’en pas douter.

     

     

    La pause est finie, nous reprenons la route !

    On continuera jusqu’aux alentours du désert de Bardenas, bouclant notre tour d’Espagne !

    Jeudi

    Ce matin, réveil tout doux avec le chant des oiseaux. Il fait frais mais il y a un peu de soleil. On prend la route et malheureusement, le temps se couvre.

    On fera un petit arrêt au Leclerc pour acheter deux trois choses… il paraît que c’est mon anniversaire alors on choisit quelques pâtisseries. Les garçons et moi jetons notre dévolu sur des petits choux à la chantilly. Les Espagnols adorent la chantilly alors on va y goûter ! 😋

    Retour à la route. On se rapproche des Pyrénées. On passe par Ronceveaux, rendue célèbre car Roland, le neveu de Charlemagne, mourut dans le défilé non loin. Le temps se gâte. Le plan, c’était de se trouver un petit coin tranquille au soleil pour souffler les bougies et faire école ensuite. On prend une piste qui surplombe le fameux défilé et… purée de pois complète (avec un vent froid🥶). C’est également par là que passe le chemin de Compostelle, alors on n’est pas seuls ! Et on a rarement vu autant de grands randonneurs ! 🥴

    Finalement, on ne fera que la pause midi. Jarod aura quand même eu le temps de jouer avec la neige (Oui il y en avait ! 😆).

    On va chercher le soleil en France !

    On passe la frontière en traversant un village. Le cours d’eau faisant office de frontière officielle, un côté du village est français et l’autre espagnol ! C’est original !

    On redescend et au fur et à mesure, les nuages gris s’en vont et le soleil brille. Nous atteignons un lac avec des pêcheurs (seulement de loisirs car obligatoire de remettre le poisson dans l’eau sans le blesser !). On s’installe un chouïa plus loin et on installe la table. Il y a quand même trop de vent pour allumer les bougies mais on se régale des petits choux et de fraises !😆

    Après devoirs au soleil et soirée tranquille ! Nous remontons doucement au nord-ouest de la France !

     

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    Vendredi

    Journée route aujourd’hui mais nécessaire (les kilomètres ne se font pas tout seuls !).

    On fera une petite pause pique-nique à mi-chemin en banlieue d’un petit village et on profite des tables fixes pour faire école. C’est tellement mieux sous le ciel bleu !

    Puis, petit tour pour chercher de l’huile de boîte de vitesse pour Wall-E qui va bientôt avoir droit à sa révision !

    On roule et on tombe dans des bouchons ! Ça faisait longtemps ! N’oublions pas que nous sommes le jour de départ de la deuxième zone !

    On se pose à un joli point de vue sur la rivière et les champs alentours (même si on n’est pas tout seul). Ça sent le colza !

     

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    Samedi

    Ce matin, on se réveille avec un grand soleil ! On fait école après le petit déjeuner car c’est journée famille aujourd’hui !

    En effet, on s’arrête à Poitiers le midi et l’après-midi pour voir Tata L’N’, Bubu et le cousin Christophe ! On profite bien du jardin sous le soleil et le temps passe vite !

    Le soir, on décide de faire une surprise à Mariama et on va les rejoindre chez eux alors qu’ils rentrent tout juste de vacances ! 🤣

    Ce sera l’occasion de passer une bonne soirée et de ne pas être en retard pour les cloches ! 😇

     

    Et la suite… ?

    Et oui, pour quelques semaines, nous serons dans nos familles en France (en bougeant). En effet, avant de prendre le bateau pour le Canada, nous avons un peu de travail : révision pour Wall-E et grand nettoyage, dernières petites choses à faire dans notre appartement avant qu’il ne soit mis en location, et voir comment on s’organise entre le bateau et l’avion !

     

     


  • Petit détour au Portugal

    Petit détour au Portugal

     

    On a visité les trois bateaux de Christophe Colomb. On a tourné une roue pour avoir de l’eau. On a joué sur la plage. On a vus des trous dans la falaise. On a mangé des pasteis de nata. On a vu des renards. On a donné à manger à une renarde handicapée. On lui a donné un œuf et du pain.

     

     

    Dimanche dernier, nous avons visité les trois caravelles sur lesquelles Christophe Colomb a navigué pour découvrir les Amériques. Cette semaine, nous avons mangé plein de pasteis de nata. C’est un petit gâteau portugais à la crème. Nous sommes allés à plusieurs plages et avons vu des falaises. Samedi, nous avons vu des renards. Le soir, on leur a donné à manger.

     

     

     

     

    Lundi

    On se réveille tranquillement ce matin, au milieu des pins et des petits oiseaux. Le temps est nuageux. On décide de faire école ce matin.

    Et pendant que les enfants font école, Sam essaie de réparer la pompe à eau qui continue à faire des siennes (pas très pratique sous la douche quand il n’y a plus d’eau qui sort – ou quand on fait la vaisselle).

    Le temps des leçons, le verdict est sans appel : impossible de réparer… Il va falloir trouver un magasin qui ait ce genre d’articles en stock… Pas facile de chercher à la frontière Espagne-Portugal dans les deux langues (parce que Maps préfère les recherches dans la langue du pays). Mais finalement, on trouve un magasin d’accessoires de camping-car pas très loin (qui fait aussi réparation mais il a des pièces détachées).

    Bon, ils n’ont pas exactement la même pompe, mais ils ont l’ancien modèle qui a servi aussi au 4×4.  On va tenter notre chance même s’ils le vendent un peu plus cher que sur internet. L’autre alternative étant de commander en trouvant un endroit où le faire livrer… ça aurait pu prendre 5 jours sans pompe à eau… Comment dire ? Comme le 4×4 a des réservoirs, nous ne sommes pas partis avec les gros bidons d’eau, et ça semble un peu compliqué avec les enfants, surtout qu’on n’a plus d’eau en stock non plus. On va tenter cette solution !

    Après notre achat, il est près de 14h, et on n’a plus rien à manger non plus (on fait tout d’un coup ). Donc, arrêt courses au Mercadona (finalement, nous ne les ferons pas au Portugal, notre plan initial pour voir ce qu’il y a en magasin). Petit arrêt pour le pique-nique et c’est reparti !

    Avant de passer la frontière, on fait le plein pas cher dans une station espagnole. En plus, comme en France, on a la bonne surprise de voir qu’ils font une remise de 20 centimes par litre ! Chouette !

    Et… direction le Portugal via un grand pont ! Surprise aussi : c’est payant !

    Maintenant, toutes les autoroutes le sont au Portugal, mais il y en a deux différentes. On tombe sur le péage électronique… Alors, après quelques recherches, on insère la carte bancaire qui associe la carte avec l’immatriculation et ça ponctionne directement sur le compte bancaire (et cette « adhésion » forcée est valable un mois). Par contre, on ne sait toujours pas combien on a payé pour notre tronçon d’autoroute… Normalement, le prix est indiqué à côté du panneau qui annonce le péage, mais on n’a rien vu !

    Ça va être la surprise sur le compte bancaire !

    À noter qu’à présent, il pleut ! La pluie ne nous manquait pas, mais apparemment, nous, on lui manquait.

    Bon, faut avoir de l’eau pour ce soir. On essaie de trouver un endroit qui soit gratuit (parce qu’il n’y a pas de petites économies). On trouve une pompe traditionnelle sur un vieux puits. Sam a quelques souvenirs, enfant, où il a dû tourner le même type de roue étant enfant, peut-être est-il déjà venu ici ? Ce serait amusant !

    Alors, on remplit au seau nos réservoirs du 4×4 (enfin, il y en a un qui ne veut pas se remplir manuellement, c’est mieux de savoir ça avant…) et aussi, au cas où, notre poche à eau de 10L, si la nouvelle pompe ne va pas ou ne fonctionne pas.. Bref, le plan B !

    À noter que nous sommes repassés à l’heure d’hiver d’après nos téléphones ! Aïe ! Va falloir se recaler pour se décaler de nouveau ensuite !

    Nous trouvons un endroit où bivouaquer au milieu des champs de roses trémières (en tout cas, ça y ressemble) et on attaque la mise en place de la nouvelle pompe à eau (toujours sous la pluie, ça ne serait pas drôle sinon ).

    Heureusement, c’est une réussite !

    On se demande ce que sera la prochaine panne (le chauffage à tout hasard ? ce serait chouette, s’il tombe en panne, qu’il le fasse juste avant qu’on arrive en Vendée ou Bretagne, et avant le départ pour le Canada…).

    En tout cas, nous avons valider qu’amener une perceuse dans le matériel de bricolage, c’est utile ! Elle a donc bien gagné sa place dans Wall-E !

    Bon, le programme a été donc un peu chamboulé par rapport à ce qu’il devait être mais tant pis ! De toute façon avec la pluie, pas trop de beaux panoramas à prendre en photo ! (Et c’est annoncé aussi pluvieux demain tant qu’à faire !)

    La mésaventure se termine bien, c’est tout ce qui compte ! On a de l’eau et à manger !

    Mardi

    Hier soir, Esteban ne se sentait pas très bien. Mal de tête, il n’a pas beaucoup mangé et par la suite a rendu tout son repas.

    Bon, il s’est très vite mis au lit et on a pu décidé où se mettrait un enfant malade. Les deux garçons ont donc dormi ensemble car Jarod ne voulait pas être dans le lit de son frère.

    Bon, ce matin, ça va beaucoup mieux ! Heureusement ! Selon la météo, le gros de la pluie sera cet après-midi, alors on décide de profiter de l’à-peu-près beau pour nous rendre sur la côte sud du Portugal, alias la côte d’Azur portugaise !

    En chemin, on prend les fameuses pâtisseries portugaises pour notre dessert de ce midi ! Ici, c’est chouette, ils parlent anglais et/ou français (avant l’espagnol !).

     

     

    On arrive aux falaises avec un magnifique temps (où est la pluie prévue ? ). Les vagues sont terribles aussi ! On fait attention. En plus de ça, on n’est jamais à l’abri de brusques chutes de pierre venant de la falaise, que ce soit en haut ou en bas, car l’érosion est assez intense (et quand on voit les vagues, on comprend bien !).

    On se promène et on mange notre pique-nique sur la plage ! On savoure bien nos desserts pour le coup !

    Après notre repas, Sam nous fait part d’un super bivouac où on ferait école là-bas.

    Pas de problème, on y va !

    Sauf que la « route » normale est interdite aux camping-cars. Alors Wall-E n’en est pas un, mais… on ne sait pas si un policier passant par là aura le même jugement, car ils sont promptes aux amendes (on a eu quelques retours).

    On tente en passant par une autre route mais pour le coup, elle se transforme en quelque-chose d’impraticable même pour un 4×4… peut-être en motocross…

    Après plusieurs essais et d’observation de cartes satellites et de tests en marche à pied, on décide d’abandonner. On décide de se poser au milieu de la garrigue (au moins, on est tout seuls !) et d’aller à pied jusqu’à la mer et aux falaises (mais après l’école).

    Sam en profite pour changer le filtre à air de Wall-E.

    Et après le goûter, c’est parti pour voir la côte à quelques kilomètres de là ! Elle est fabuleuse !

     

     

    On commence par une plage magnifique. Les vagues sont monstrueuses, mais le décor sculpté est de toute merveille.

    En remontant le long des falaises, on aperçoit des arches. Rien de mieux que d’avoir le drone pour voir au mieux… quitte à se faire attaquer par les mouettes !

     

     

    On aura bien marché. Le soleil est sur son couchant quand on rentre au 4×4. Douche et tortilla pour la soirée !

    Mercredi

    Ça y est, le soleil est vraiment de retour pour quelques jours !

    Ce matin, on a décidé de faire école après manger pour se balader encore près de la côte.

    On longe donc les falaises. Le spectacle est spectaculaire au soleil. L’eau est d’un bleu azur et limpide. Les plages, tout au pied de ses falaises semblent paradisiaques. Au fur et à mesure de la matinée, il y a de plus en plus de monde (peut-être que ce sera à prendre en compte pour savoir quand faire école). Et évidemment, on grogne après les énormes complexes hôteliers qui sont vraiment tout près de la côte, mangeant les chemins pédestres.

     

     

    Bon, il y a aussi de nombreuses très belles villas…un jour, quand on gagnera au loto !

    Nous quittons la petite ville après avoir acheté du pain pour ce midi et des pasteis de nata comme dessert. Nous partons manger sur un autre côté des falaises, toujours aussi belles. On a sorti les lunettes de soleil ! Et les pasteis de nata sont une tuerie : la crème fond dans la bouche… heureusement, on en a pour le petit déjeuner demain matin !

     

     

    Après notre repas, nous reprenons la route. On décide de trouver d’abord le bivouac et ensuite de faire école (parce que sur la côte, les parkings ne vendaient pas du rêve, avec les bruits de travaux).

    On roule pendant une heure mais pas pour faire beaucoup de kilomètres : les petites routes sont montagneuses. Il y a des lacets, de sacrées côtes et donc de sacrées descentes.

    Et là, on découvre d’immenses exploitations d’eucalyptus ! (Mais pas de koalas ). Parfois, les arbres ont été coupés et la montagne ne ressemble plus à rien, la terre est rouge et dépouillée. On se dit qu’en cas de pluie, ça doit être propice aux glissements de terrain, ou en tout cas, à une grosse érosion…

    On se pose au milieu de jeunes eucalyptus. Les enfants ont le temps de travailler puis de jouer. On profite du soleil avant le repas du soir, au son des aboiements des chiens qui communiquent à longue distance !

    Jeudi

    Ce matin, pas de beau soleil dans le ciel. La couche nuageuse est trop épaisse pour qu’il puisse la percer. Jarod tient à partager le nid qu’il a construit hier soir et ce matin.

    On part sur la route en essayant de récupérer les pistes côtières qui traversent un parc national. Dur dur si on ne veut pas prendre de route interdite aux camping-cars… de plus, okay, interdiction de dormir dans le parc national, on comprend… mais quand on traverse des champs et des serres, on se demande où est le parc national…

    Au détour d’une route, en cherchant l’entrée, on tombe sur un champs, rempli d’animaux…. comme des bisons ! Des buffles d’Afrique, des lamas, des zèbres et des bouquetins ! Original ! À priori, ils appartiennent à un particulier.

    On finit par trouver une entrée pour la piste côtière. Elle n’est pas bien large et à plusieurs reprises, les buissons raclent les parois de Wall-E. Sans parler des trous et des cailloux. Etrange qu’ils n’interdisent pas les véhicules « normaux » également. On croise également pas mal de grands randonneurs.

     

     

    On finit par arriver jusqu’à un phare. La piste a été définitivement fermée pour devenir un sentier pédestre pour de bon. On se gare pour marcher et admirer les falaises qui ne ressemblent pas du tout à celles que l’on vient de quitter : la roche est noire et incroyablement plissée ! De plus, pas mal de cigognes nichent naturellement. On peut les observer de très près ! On voit même les œufs dans les nids ! Ou les admirer en train de voler !

     

     

    Après ce petit tour, on se dirige vers une plage plus haut (sans passer par les pistes). Là encore le parking est interdit aux camping-cars… Bon, le temps du repas du midi, on se considère plus comme 4×4 que camping-cars, surtout qu’on n’est pas plus grand qu’un sprinter !

    Après le repas, nous quittons notre plage pour continuer nos pistes de sable sans interdiction cette fois !

    Vu la multitude de pistes, on se demande lesquelles prendre surtout !

    On risque de s’ensabler, histoire de rajouter une corde à notre arc. Cette fois-ci, les arbres sont beaucoup plus gros et les branches plus dures ! Attention donc !

    On arrive finalement à une petite plage, rendez-vous des surfeurs où on décide de faire école. Sam se balade en attendant !

    Une fois les apprentissages faits, nous partons jusqu’à traverser un petit village aux jolies maisons blanches et bleues (par une grande piste de sable qui débouche… en toute petite piste caillouteuse les roches dans la mer !).

    C’est joli, mais alors… pour se garer… ! Tout est interdit partout aux camping-cars ! Il faut chercher pour trouver ce qui peut être autorisé ! Au lieu d’indiquer où les camping-cars seraient les bienvenus…. c’est vraiment dommage de voir autant de panneaux d’interdiction partout !

    On ne reste pas trop longtemps car l’après-midi est déjà bien avancé mais ça y est le ciel s’éclaircit !

    On roule à 80 km de là pour trouver notre bivouac du soir près d’un lac. Les garçons s’amusent à faire un feu pour griller les chamallows pour terminer la soirée !

    Vendredi

    Ce matin, au bord de notre lac, les nuages ont envahi le ciel mais sans pluie.

    On profite du lieu calme et paisible pour faire école, histoire d’être sûrs de ne pas avoir de travaux ou autre. Et puis, on est vraiment tranquilles.

    On quitte finalement les lieux vers 11h30. Première mission : trouver du pain ! Mais sur les petites routes et les petits villages, pas de padaria en vue. Finalement, ce n’est qu’en rejoignant une grande ville que ce sera possible d’en trouver.

    On reprend la route. On traverse nombre de champs de chênes-liège et on revoit quelques cigognes (mais beaucoup moins que la veille !). Il est assez tard quand on finit par manger (la fin du repas à presque 15h). C’est un peu ça chaque fois qu’on fait école le matin et qu’on n’a pas le pain rapidement je crois !

    On continue jusqu’à la prochaine ville, Coruche, pour faire et le plein d’eau et la vidange des toilettes. On fait même quelques courses à l’Intermarché du coin. Bon, les prix sont les mêmes qu’en France et il n’y a pas beaucoup de choix… mais bon, ça fera l’affaire.

    Il est déjà pas mal tard. On n’aura pas rempli notre objectif du jour, à savoir la côte près de Nazaré. Mais on s’arrête quand même pour voir les magnifiques traces de dinosaures, découvertes fortuitement quand ils creusaient une carrière.

     

     

    Puis, c’est déjà l’heure de chercher le bivouac avant la nuit !

    Samedi

    Nous avons dormi cette nuit non loin d’un village qui a la particularité d’avoir une église qui… sonne les heures, les demi-heures et les quarts d’heure. Un peu comme une horloge comtoise mais en beaucoup plus fort. À noter qu’à 22h, elle ne sonnait plus que les heures jusqu’à 7H du matin où elle reprenait son rythme.

    On se réveille dans le brouillard et la pluie, ça faisait longtemps ! Les garçons préfèrent faire école cet après-midi alors on part en direction de Nazaré.

    Il s’agit d’un spot mythique pour les surfers. En effet, il y a des vagues monstrueuses, parfois de 30 mètres de hauteur qui viennent s’échouer sur la plage. C’est dû à un canyon sous-marin de 5 kilomètres de profondeur !

    Une fois arrivés, nous descendons dans la ville nous promener (là aussi ils n’aiment pas les camping-cars…). On se promène le long de la plage puis on fait un tour sur le marché. On trouve nos pasteis de nata du jour (ils sont énormes !! ). Au final, les prix du marché sont meilleurs que ceux des supermarchés. On prend même des fraises et un « cada » pour goûter.

    On regrimpe jusqu’à Wall-E pour prendre le pique-nique sur la falaise qui surplombe la côte. En y allant, il y a beaucoup de boutiques touristiques sur le thème du surf, cela doit bien les changer de leurs habitudes de petit village de pêcheurs !

     

     

    On admire les énormes vagues qui fracassent la roche en formant d’énormes rouleaux d’eau. Pas très rigolo de se trouver en dessous !

    On a vu un surfeur en tout et pour tout, accompagné d’un jet-ski, qui s’occupait de le tracter afin de lui permettre de prendre les vagues, mais surtout de le récupérer tout de suite après ! Avis aux amateurs : vous ne pouvez que regarder le spectacle !

     

     

    À présent que les estomacs sont bien pleins (le pastel du jour rafle la 1ère place ! ), on roule vers le prochain bivouac pour remplir la tête des garçons de toute sorte de connaissances !

    On roule pendant deux heures cet après-midi jusqu’à atteindre une plage où deux pêcheurs s’activent. À peine nous commençons à ralentir qu’on aperçoit un renard dans les fourrés ! En plus, il n’a pas l’air trop craintif car Jarod et Sam vont le prendre en photo de très près !

     

     

    Après cette petite observation, on fait école pendant que Sam va voir quelle piste prendre pour la suite.

    Après l’interlude scolaire, Sam revient et conclut qu’on sera très bien ici. Les enfants ne peuvent pas lui donner tort car il y a un petit parc de jeux fabriqués avec des objets que la mer a ramené. Le soleil est là en plus. Et on reprend notre observation des renards de temps à autre.

    On en a déjà identifié deux : un mâle et une femelle qui marche sur trois pattes (il lui manque la partie pour poser sur le sol).

    On décide de prendre la douche et le repas assez tôt pour regarder le coucher de soleil en temps et en heure sur la plage.

    On voit le soleil descendre mais pas de nuages embrasés, tant pis !

    Quand on revient au 4×4, on retrouve les renards qui viennent zieuter pour voir s’il n’y a rien à manger. Bon, on leur pose un œuf qui venait de se casser dans le frigo.

    La femelle le prend et peu de temps après, elle pousse un petit glapissement. On voit bientôt apparaître quatre paires d’oreilles différentes. Je crois qu’on s’est fait des copains !

    A priori, il s’agit de la même famille, les deux autres étant probablement les femelles renardeaux de l’année précédente. Elles sont plus craintives que les deux adultes qui se couchent sous Wall-E pour la nuit !

    Ma foi, s’ils sont en aussi grand groupe, c’est qu’ils mangent bien ! (On n’avait pas trop de doute : aucune peur de l’homme et les pêcheurs doivent leur laisser pas mal de choses… ainsi que pas mal d’œufs vu le nombre de coquilles d’œufs de poule !)

    Avec ça difficile de se coucher pour les loulous mais il faut bien ! On va dormir sans carillon et au bruit des renards cette nuit !

    Dimanche

    Ce matin, on se réveille au son des vagues. On n’a pas revu nos voisins renards. Mais on profite du beau temps pour se promener sur la plage. Les pêcheurs sont au taquet ! On a entendu la première voiture à 7h du matin !

     

     

    La petite balade se passe bien entre plage et dunes, et quelques grosses vagues. On verra quand même le cadavre en décomposition d’un marsouin ou peut-être un globicéphale vu la tête du mammifère, mais c’est dur à dire.

    On reprend la route. À présent qu’on doit rentrer en France, on doit faire plus de kilomètres par jour, parce qu’on est loin il paraît !

    On roule et on s’arrête manger au bord d’un lac formé par un grand barrage un peu plus bas. On prend le temps de faire une bonne pause. Les garçons essaient de faire des ricochets et leur résumé de la semaine.

    Puis sur la route, on aperçoit le panneau d’un dolmen. Il n’est pas très loin, on décide de faire une pause. Mais le GPS de Maps décide de nous faire passer dans une rue… qui est en fait une piste un peu très… étroite !

    On arrive malgré tout au Dolmen de Orca. La région est en fait très riche en dolmens ou autre abri mégalithique. En tout cas, celui là est très beau et on se balade un peu pour en voir quelques autres dans le coin avant de reprendre la route à nouveau.

     

     

    On s’arrêtera un peu plus loin au bord d’un petit lac. Demain, nous sommes normalement de retour en Espagne !


  • Ronda, Gibraltar et Séville

    Ronda, Gibraltar et Séville

    Bonjour !

    On s’est baigné dans les bains romains.

    On a vu un pont et mangé des glaces.

    On a visité Gibraltar, on a fait 21 kilomètres. On a visité un tunnel pour faire la guerre et on a vu des macaques.

    On a aussi marché 15 kilomètres dans une autre ville.

    On a fait des tunnels en sable. On a vu une étoile filante.

     

     

    Cette semaine, nous avons visité plusieurs villes où nous avons fait environ 14 kilomètres. Là-bas, nous avons eu des glaces. Un autre jour, nous nous sommes baladés à Gibraltar pour nous promener sur le Rocher où on a vu plein de macaques de Barbarie. Un autre moment dans la semaine, nous nous sommes baignés dans des thermes où l’eau était glacée. Plus tard dans la semaine, nous sommes allés sur une plage où nous avons fait des châteaux de sable et creusé des tunnels.

     

     

     

    Pour des raisons pratiques, à présent, je reprendrai les textes que je publie sur Polarsteps, n’hésitez pas à nous suivre pour les avoir en direct ! (avec tout plein de photos aussi)

    Pour voir plus de photos, n’hésitez pas à vous rendre sur notre page Facebook et/ou Instagram !

     

     

    Lundi

    Ouh ! Que ça souffle ce matin ! Et on est dans le brouillard ! Ce n’est donc pas la peine de penser à une nouvelle petite balade dans le parc ! Sam espérait avoir le relief dégagé avec tout ce vent, on dira que ce sera pour une autre fois !

    Nous descendons donc de notre montagne pour nous rendre à Antequera. Surprise, il fait beau là bas !

    Il y a de beaux tumulus et dolmens à voir. C’est un vrai bazar pour s’y rendre et malheureusement, le site est fermé le lundi.

    On se trouve un parking pour visiter cette ville aux petites rues pittoresques jusqu’à une grande église et le château qui surplombent la colline. Ça souffle extrêmement fort !

    Arrivés tout là-haut, on apprend que le château est fermé car des arbres du parc sont tombés à cause du vent. Ce n’est pas notre jour pour les visites ! On aura quand même aperçu les ruines d’anciens bains thermaux romains en contrebas qui ont servi jusqu’au Ve siècle.

    Bon, tant pis, on aura quand même marché 5Km dans les rues, acheté notre pain du midi. Plus qu’à trouver un endroit où manger sans que le vent nous fasse nous envoler !

    Bon…

    Après notre visite en ville, on s’est un peu éloignés pour trouver un coin sympa où manger…

    C’était sans compter le vent !

    En effet, il était déjà très fort ce matin et il n’a cessé d’enfler ! Il y a eu de ces rafales.. !

    On a fini par se garer au milieu des oliviers. On s’est réfugiés derrière pour manger et préparer les sandwiches en gardant le toit baissé tellement ça volait dans tous les sens !

    On a fait ensuite école, le temps que ça se calme. Quand on est ressorti de Wall-E, il y avait quand même une grosse branche d’olivier qui a craqué et volé non loin ! Mais ouf, enfin, le vent ne hurle plus dans nos oreilles !

    On continue la route cette fois-ci pour trouver un bivouac dans une vaste clairière tout en nous approchant de la ville de Ronda (où nous ferons notre lessive !)

    Jarod apprécie de pouvoir jouer dehors après sa douche, merci l’heure d’été ! Sam n’est pas en reste, il a réussi à trouver des nodules de fer ! Ça peut plaire à notre futur forgeron-ingénieur-alchimiste en herbe !

    On espère cette fois-ci, c’est la bonne, que la pluie et le vent prennent enfin leurs vacances !

     

     

    Mardi

    Une nuit sans vent et presque pas de pluie ! On s’est réveillé avec le chant des oiseaux, même si hier soir, Sam pense avoir entendu un loup. Après vérification, il y a bien des loups en Espagne, les loups ibériques, mais ils ne sont pas dans notre forêt, plutôt au nord ouest de l’Espagne. (Et à priori, Ruby est plus grosse qu’eux ! ).

    Après quelques ramassages de nodules de fer (encore )(je sens que ça va être dur de limiter une fois l’océan traversé ), nous partons pour la ville de Ronda.

    On commence par la session linge et école, puis les courses ! Ce programme de fifous nous amène déjà à plus de 13h30….

    On décide de laisser Wall-E garé sur son parking, on emmène notre pique-nique et nous marchons jusqu’au centre-ville de Ronda, situé à 2km de là.

    Le soleil décide de nous rejoindre dans notre programme et on visite cette jolie ville après avoir mangé au point de vue (on termine de manger à 15h30, on fait repas et goûter en même temps, notre nouveau concept ).

    La ville possède une très jolie arène de corrida avec un parc attenant. Il y a sur le sol les portraits avec autographes de sûrement célèbres toréadors… ça a l’air d’être une grande fierté locale, même si par conviction, on n’ira pas regardé de corrida.

     

     

    Mais c’est en marchant non loin qu’on découvre ce qui fait la particularité de Ronda. La ville est coupée en deux par un énorme gouffre. De ce fait, un immense pont aux belles arches permet aux deux bouts de la ville de se rejoindre. Tout le long des falaises du gouffre, on peut également admirer et parcourir les anciennes fortifications en ruines.

    Évidemment, ça veut donc dire aussi grimper beaucoup d’escaliers, de les descendre et de regrimper à nouveau . Plus besoin de cours de steps, on va avoir des cuisses en béton .

    Nous terminons ce petit tour par une petite glace. Cette fois-ci, Esteban abandonne sa vanille pour tester le goût Kinder Bueno. Jarod goûte enfin le parfum « schtroumpf » (ici, c’est « pitufo » je crois). Sam reste fidèle à la « nata » et je tente le sorbet à la mandarine (mais je lui préfère la grenade).

    Plus qu’à trouver un endroit pour passer la nuit (et plier et ranger le linge ).

     

     

    Mercredi

    Ce matin, c’est réveil dans le brouillard. Avec le vent, ça fait bien frisquet ! Surtout qu’on commence par la douche . Ce soir, on prévoit de dormir sur un parking à Gibraltar, donc on ne pourra pas se laver dehors. Ceci explique cela, mais ça réveille !

    Après le petit déjeuner, nous descendons de notre montagne et bonne surprise : il y a du ciel bleu sous le nuage ! On accueille le soleil avec grand plaisir.

    Première mission : trouver de l’eau. En effet, on va s’attaquer à une région très touristique et tout deviendra payant. On fait nos réserves quand c’est encore gratuit !

    Il paraît qu’il y a une fontaine à Gaucin. On se rend donc dans ce petit village fortifié. La fontaine n’est malheureusement pas accessible, donc il faudra en trouver ailleurs. Mais on en profite pour se promener dans cette petite ville de montagne aux rues pavées et fortifiées (il y a même un château !). Les plantes sont en fleurs et maintenant que le temps se radoucit, cela devient beaucoup plus agréable de se balader.

     

     

    Ceci dit  on doit trouver de l’eau. Il y a une aire à Casares. On doit faire un petit détour mais tant pis ! On trouve notre eau, et on discute aussi avec un couple de bretons (Oui les bretons sont partout dans le monde ! ).

    Après manger, on se balade dans cette ville, plus grande que l’autre mais tout aussi blanche et escarpée. Ses petites ruelles pavées agrémentées de plantes vertes luibdonne des allures de village grec. En plus, les vautours et les cigognes nous survolent.

    Au détour, d’un chemin, un petit chat roux viendra faire des câlins aux garçons pour le plus grand bonheur de Jarod. Puis, plus tard, c’est au tour d’une petite chienne yorkshire de nous suivre. Elle voulait tellement jouer avec les garçons qu’elle nous a suivis une bonne partie du chemin. Esteban et Jarod commençaient à vouloir l’adopter . Et vu comme elle nous suivait partout, sans collier, un peu maigre et sans le poil lustré, on se demandait comment on allait faire…

     

     

    On se pose pour faire école avant de reprendre la route, car le temps file à toute allure !

    Après notre moment studieux, nous quittons notre petit village pour prendre une piste nous menant à une source chaude, utilisée autrefois par les troupes de Jules César.

     

     

    Alors, « chaude » est un bien grand mot. Elle est fraîche quoi ! Une vingtaine de degrés. Mais cela doit être bien agréable en été. Le lieu est de plus bien sympathique.  Composé d’un premier bâtiment qui protège les restes historiques, on dirait une piscine couverte ! Les hauts murs l’entourant permet d’être protégé du vent et grillé ensuite au soleil pour sécher ! Puis, le cours d’eau s’évase et prend sa liberté entre quelques pierres restantes et plusieurs bassins. L’eau est belle et limpide.

     

     

    Les garçons trempent les pieds et Sam et Jarod finissent par se baigner entièrement !

    À présent, direction la Marina au pied de Gibraltar !

     

    Jeudi

    Le soleil n’est pas encore tout à fait levé lorsque le réveil retentit. Le vent a soufflé dans un mât de bateau toute la nuit… mais il faut se lever si on veut profiter du rocher. En effet, notre parking à la Marina est valable 24h (enfin sauf si on veut payer plus), donc il faut en partir à 19h16 dernière minute !

    On se prépare avec un bon petit déjeuner, on fait les sandwiches, on prend les goûters et c’est parti !

    On marche jusqu’à la frontière à pied. On montre nos passeports, une première pour les enfants ! Première cabine téléphonique rouge, ça y est, nous sommes au Royaume-Uni ! Puis… on traverse… la piste d’aéroport ! Si si ! Pas d’avion à droite, ni à gauche, on peut passer !

     

     

    C’est déjà le grand choc : beaucoup de monde, beaucoup de voitures, pas beaucoup de place, beaucoup de travaux et de bruit dans tous les sens… ça nous change de nos grands espaces sauvages !

    On commence par faire « un tour » en ville, et c’est la déconfiture. Grands immeubles bétonnés sans aucune harmonie avec le rocher qui surplombe la ville, même les plages de loisirs le sont. Il n’y a aucun espace pour les piétons et les voitures nous frôlent à chaque fois. Sans compter qu’on grimpe, puis on redescend en faisant de grands tours car il y a peu de chemin pédestre une fois qu’on quitte le centre-ville.

    La visite de la ville en elle-même nous a beaucoup déçus : nous ne lui avons trouvé aucun charme.

    On commence alors la grande ascension du rocher pour atteindre la réserve naturelle qui se situe au sommet.

     

     

    Moi qui pensais qu’on allait être plus tranquille niveau voiture en voyant le panneau « interdit aux voitures sauf autorisées »… que nenni ! Tous les taxis bourrés de touristes sont autorisés . Ils roulent à toute allure sur des toutes petites routes et commencent à klaxonner lorsque ça n’avance plus quand leurs confrères s’arrêtent pour montrer les singes – ce qu’ils font 5 minutes après quand ils arrivent au même point. Et pas de chemin piéton sécurisé… alors qu’on est dans une réserve naturelle ! C’est vraiment le genre de détails qui me fait grincer des dents.

    Bref !

    Sous le temps changeant (on se sera pris une bonne averse quand même), nous arrivons à la première « attraction » de la réserve. En effet, une fois les billets achetés, il n’y a plus qu’à monter les bracelets donnés pour accéder aux différents centres d’intérêt. Attention les jambes, faut avoir de bons mollets ! (Ou beaucoup de sous pour payer le taxi ).

     

     

    Nous entrons donc dans la St Michael’s Cave. Avant, on pensait qu’il s’agissait d’une grotte sans fond. Elle est majestueuse avec de beaux stalactites et stalagmites qui se rejoignent. Certains sont classés car la grotte a servi de lieu d’entraînement pour les militaires et pompiers. À présent, ils se servent de la grotte comme auditorium et nous avons eu droit à un spectacle sons et lumières à la fin de notre visite.

    On continue de grimper sous la pluie, jusqu’à arriver au skywalk. Là, Sam a le vertige mais sous la pluie battante, nous apercevons nos premiers macaques de barbarie de Gibraltar ! Ici, ils sont semi-sauvages et gare au sac qu’ils ont associé avec la nourriture ! De loin, c’est plutôt chouette à observer, jusqu’à ce que deux singes se chamaillent, se courent après et sautent sur le skywalk en face de nous ! ça surprend ! Surtout qu’ils n’arrêtent pas de bouger dans tous les sens, s’amusant avec les parois en verre qui les font glisser. À priori, ils trouvent ça très rigolo !

     

     

    Non loin, il y a un endroit où les employés de la réserve leur laisse de la nourriture, pour éviter qu’ils aillent se servir eux-mêmes sur les touristes et on pousse jusqu’à la station de téléphérique où l’on verra des ruines de bâtiments militaires (le rocher est truffé d’installations militaires).

    On redescendra par un escalier abrupt rénové appelé Charles V Wall, avant d’aller sur le pont Windsor. C’est rigolo ce pont… parce qu’à faire joli (et tanguer au vent), il ne sert pas à grand-chose vu qu’il y a bien un beau chemin le long de la falaise…

     

     

    On continue de marcher, cette fois-ci en grimpant, tout en regardant les singes se faire des papouilles ou siester au soleil qui est revenu.

    On grimpe jusqu’au tunnel du Grand Siège. À priori, c’est lui qui a commencé la tradition de creuser la montagne pour en faire une place armée lorsque les Espagnols ont tenté de reprendre Gibraltar aux Anglais à qui ils l’avaient cédé.  Les Anglais ont donc décidé de creuser la montagne pour y mettre des canons et tirer en restant en assez bonne sécurité. Au fur et à mesure du temps, ils l’ont agrandi et l’endroit a servi pendant la 2ème guerre mondiale.

    Par ailleurs, en descendant, nous verrons une petite exposition de comment ça se passait dans l’armée anglaise en ce temps-là, puis plus bas, les tunnels creusés pour la 2ème guerre mondiale. En fait, le rocher de Gibraltar est un véritable gruyère ! Ils avaient des réserves pour nourrir leur armée souterraine pendant un an, des cuisines, un hôpital… Bref, de quoi bien résister !

     

     

    On continuera à descendre jusqu’au Moorish Castle, une ancienne place forte Maure. Sam a le courage de grimper tout en haut, les enfants et moi, on l’attend en regardant les tortues dans le bassin du jardinet….

    Et nous descendons dans le centre-ville pour de bon, repasser la frontière et récupérer Wall-E !

    Après plus de 21km et quasiment 1000 mètres de dénivelé, il est temps de trouver un endroit pour dormir (sans mât qui chante dans le vent ).

     

    Vendredi

    Aujourd’hui, c’est grasse matinée ! On récupère de notre folle journée à Gibraltar ! Le soleil toque à notre porte malgré le vent, et quelques chevaux curieux nous regardent mettre Wall-E au soleil pour le déjeuner et l’école.

    À priori, Jarod a très hâte de faire son résumé ! À moins que ça ne soit un poisson d’avril ! Pendant les études studieuses des garçons, Sam part gravir la colline. Son téléphone arrive à s’accrocher au réseau marocain ! Résultat, il a droit à du hors forfait !

    On sait bien que le pays n’est qu’à quinze kilomètres à vol d’oiseau mais quand même !

     

     

    Pour manger, on part tout au sud, près de Tarifa qui est le point le plus au sud de l’Espagne ! Nous, on va sur la plage à côté ! On se met à l’abri du vent et chacun se pose ! Après le repas, les garçons commencent les châteaux de sable, tandis que Sam part à l’assaut des dunes. Et après, tous dans l’eau et finir par creuser plusieurs tunnels dans le sable.

    La plage est grande et belle. Derrière nous, de magnifiques dunes blanches à admirer. Il n’y a pas grand monde, surtout des gens comme nous et… des sorties scolaires !

     

     

    On profite de l’après-midi et on termine par rincer tout le sable et le sel grâce à une douche de plage pas très loin du parking.

    Plus qu’à faire la route pour nous rapprocher de Séville (oui, car il paraît qu’on revient en Avril en France, genre un peu moins de trois semaines et qu’on est tout au sud de l’Espagne et qu’il paraît qu’on passe au Portugal entre-temps)

     

    Samedi

    On se lève avant le soleil ce matin (enfin à 5min près hein ) pour prendre la route pour Séville. On se gare sur un grand parking de terre battue, à côté du terrain de sport, à 20 min à pied du vieux centre-ville. Et c’est parti pour la marche !

    Heureusement, il fait beau. Nous sommes samedi, et le matin, les rues fourmillent d’activité, les restaurants se préparent et les touristes commencent à affluer.

    C’est sympa pour les vélos, il y a des pistes cyclables partout, bien délimitées. On atteint rapidement les rues piétonnes et jolies choses à voir. C’est un peu le bazar car la ville se prépare pour la semaine sainte. Il paraît que cela va regorger de festivités de toute part et de défilés. D’ailleurs, on voit même des gâteaux spéciaux dans les pâtisseries.

    Bref, on arrive à la cathédrale (payante) et le réal Alcazar (payant aussi). Sur la place, de nombreuses calèches proposent de faire le tour de la ville aussi, et les orangers nous parsèment leur parfum quand on se promène dessous.

     

     

    On se balade au gré des petites rues.

    Au repas, on se pose près de la rivière et on regarde les sportifs faire de l’aviron, du paddle ou du canoë. On regarde les nombreux jeunes gens faire la fête, enterrements de jeune fille et de garçons. Il y en a masse en ce samedi !

     

     

    Nous nous rendons ensuite sur la place de L’Espagne qui a accueilli l’exposition americano-ibérique de 1924. À cette occasion, ils ont construit un magnifique bâtiment, décoré de mosaïque. La musique, les danses, la joie est omniprésente. Et nous errons dans le parc non loin, tout en goûtant une des fameuses oranges qui pousse dans ces arbres décoratifs. Ouch ! Qu’elles sont acides !

     

     

    On retourne petit à petit vers notre parking, en mangeant une petite glace sur le chemin du retour. Le soleil reste avec nous tout du long. On se pose à une demi-heure de route de là dans une aire récréative pour la soirée !

     

    Dimanche

    Ce matin, on se réveille tranquillement. Le soleil commence à darder ses rayons. Les garçons commencent leur journée par leur résumé de la semaine pendant que nous terminons de ranger.

    Le hic, c’est qu’on se rend compte que la pompe fait des siennes. Elle ne fait plus son job automatiquement… Après des vérifications et du bidouillage, le diagnostic de Sam est sans appel : à priori, elle est en train de rendre l’âme !

    Bon… il va falloir s’occuper de ça…

    En attendant, on reprend quand même la route et on finit par trouver du pain dans une toute petite épicerie d’un petit village (une grande aventure aussi) !

    On se rend à El Rocio en traversant une zone naturelle (complètement clôturée) et aucun animal ne sera venu nous saluer, tant pis !

    On arrive enfin dans la ville de El Rocio. Et là, nous avons le droit à un changement radical : plus de bitume ! Les rues sont très larges et recouvertes de sable. Les calèches et les cavaliers vaquent dans les rues. Devant chaque maison, il y a une jolie véranda et des barres pour attacher son cheval.

     

     

    Les boutiques proposent les costumes traditionnels de cavalerie, de belles bottes en cuir et pourquoi pas aussi une robe de flamenco ?

    On flâne jusqu’au bord du lac où les flamants roses ont élu domicile. On les voit marcher tout en maintenant leur tête sous l’eau pour chercher à manger.

     

     

    Les locaux proposent de faire des tours en calèche ou à cheval pour découvrir cette ville aux allures de farwest (enfin c’est peut-être le farwest qui s’est inspiré de ces petites villes espagnoles puisqu’ils ont conquis les Amériques par la suite. On est en droit de son demander).

    Il faut savoir qu’à priori, lors des fêtes de la semaine sainte, la ville accueille plus d’un million de visiteurs alors qu’il y a bien peu d’habitants en comparaison. Cela doit être quelque-chose à voir !

    Après notre petite balade, nous reprenons la route vers de nouvelles aventures !

    Après notre sortie au Farwest Espagnol, on se dirige vers Palos de la Frontera. Il s’agit du port de départ du premier voyage de Christophe Colomb vers les Amériques.

    Aujourd’hui, on y trouve exposées trois répliques en taille réelle des trois bateaux : la Santa Maria, vaisseau amiral qui se sera échoué sur des récifs, la Pinta, la plus rapide et la Niña, plus petite et plus légère qui deviendra le vaisseau amiral après la disparition de la Santa Maria.

     

     

    Incroyable de penser qu’il y avait autant d’hommes sur ces bateaux, avec les vivres et l’eau en plus ! Ça ne devait pas être de la tarte quand il y avait des tempêtes !

    On apprend d’ailleurs que les marins ont trouvé très intéressant les lits des indigènes rencontrés lors de ce premier voyage : les hamacs ! Avant, il n’y en avait point sur les bateaux !

    En tout cas, tout le monde a bien apprécié la petite visite historique (7€50 le billet famille).

    On se pose après Huelva pour ce soir au milieu des pins. Sam fait des crêpes avant notre entrée au Portugal, miam !

     


  • Les aventures sous la pluie

    Les aventures sous la pluie

     

    On a visité deux châteaux. Le 4×4 s’est embourbé. On a utilisé la pelle mais elle ne servait pas. Du coup, on a utilisé les plaque vertes. On a fait le désert de Tabernas. On a visité une ville. Dans la ville, on a mangé des glaces. On a vu des chats. On a cherché des grenats.

     

     

     

    Cette semaine, nous sommes allés dans le désert de Tabernas. C’est là où des films de cowboys ont été tournés. Un autre jour, le 4×4 s’est embourbé dans la boue. Nous avons utilisé le treuil pour sortie de la boue mais il n’a pas servi à grand-chose. Ce sont surtout les plaques de désensablement qui ont été utiles.

    Une autre fois, nous nous sommes rendus dans un cratère de volcan. Dans le cratère, nous avons trouvé plein de grenats.

    Samedi, nous avons visité deux palais : un palais arabe et un autre plus médiéval. Après avoir visité les palais, nous avons mangé des glaces.

     

     

     

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    Lundi

     

    Il a plu toute la nuit ! (Et un peu ce matin ).

    Le ciel est de nouveau entièrement couvert et nous ne voyons plus au loin les sommets de la Sierra Nevada. Les flaques se sont transformées en petites mares, la terre ayant énormément de mal à boire autant d’eau ! Il paraît que ça faisait au moins 5 ans qu’ils n’avaient pas vu ce temps-là !

    Quelle chance nous avons !

    On commence la journée par l’école. On fait les choses bien. Hier soir, c’était compliqué de demander des efforts aux loulous pour leur résumé. Là, pas de problème pour faire travailler le cerveau !

    Jarod a un exercice de copie en plus (d’après son résumé) pour qu’il puisse voir ses phrases écrites correctement. Et on reprend les mêmes mots lorsqu’on passe à la dictée.

    Esteban fait de gros progrès en analyse grammaticale. Ça se ressent dans ses constructions de phrases et son orthographe. En plus, il fait plus attention lors des multiplications posées (ces sacrées retenues oubliées !) et il se débrouille comme un chef pour la division posée et le produit en croix ! Il accroche bien à la géométrie aussi ! On va doucement vers les nombres décimaux !

    Ce matin, pendant la leçon de Jarod, on a tous appris un nouveau mot (mais qui est en fait ancien) : électrophone ! Ce qui est chouette, c’est que Jarod a fait tout de suite le lien avec les BD de Poussy (car il y en avait un dedans). On a donc conclu que Poussy était la BD de quand les grands-parents étaient petits !

    Vers 11h, on décolle tranquillement. Wall-E roule dans la gadoue et montre qu’il arrive à bout des pistes pentues et glissantes sans problème !

    On va jusqu’au Mirador del Fin del Mundo (de la fin du monde quoi !). Normalement, on a la vue entière sur la vallée et la Sierra Nevada. Il faudra se contenter de la vallée !

    On essaie de rejoindre les petits villages de la vallée, Beas de Guadix et Marchal. Malheureusement, les rues deviennent vite trop étroites et biscornues pour Wall-E (et en pente aussi). Et il n’y a aucun parking vraiment aux alentours… on ne les visitera donc pas, alors qu’ils sont en grande partie troglodytes aussi !

    On ira plus loin donc, jusqu’à Purullena. Cette ville est bien plus grande (et un grand axe central où on peut se garer sans souci). On en profite pour prendre du pain frais et déambuler dans la ville. On regarde les constructions troglodytes, parfois en construction, parfois abandonnées sous les aboiements des nombreux chiens qui restent aux grilles. Ici, il y a même un petit musée (pour visiter ce type d’habitat dans la falaise). On finit notre petit tour en admirant les différentes poteries vendues (au moins trois magasins à la suite des autres) en se posant la question si c’est une spécialité locale ou non… peut-être !

    Bon, c’est l’heure du repas ! Allons trouver notre endroit de la journée pour pique-niquer !

    Après manger, nous faisons un petit stop à Guadix (et non Beas de Guadix, pas comme ce matin !).

    Il s’agit d’une grande ville qui a un beau centre historique. Entre une magnifique église, une place aux arches romaines et des petites ruelles pavées (avec des mosaïques de pierres blanches et noires sur les escaliers), on en prend plein la vue ! La ville a servi aussi de lieux de tournage pour pas mal de films dont Indiana Jones et la Dernière Croisade ! (Il va falloir regarder ça de plus près car je ne m’en suis pas du tout aperçue !)

     

     

    Le soleil sort enfin des nuages et le ciel bleu se fait de moins en moins timide. La journée est donc plus belle qu’annoncée ! On espère que ce sera le cas toute la semaine !

    On profite pour faire un stop au mercado du coin pour acheter le lait manquant (c’est mieux pour les enfants le matin, et si on doit faire des crêpes et des gâteaux)(on ne sait jamais !).

    On reprend la route avec un peu de « grande route » puis une piste en bien mauvais état (mais Wall-E surmonte tous les chemins) pour atterrir à un immense point de vue. Avec l’horizon dégagé, on voit jusqu’à la mer Méditerranée !!

    C’est le temps de se poser et d’apprécier le panorama avant d’installer le camp du soir !

     

    Mardi

     

    Ce matin, le soleil nous accueille dès le réveil ! C’est tellement plus agréable de se lever ainsi, et tout ranger/nettoyer et se préparer quand il fait sec et bon !

     

     

    On repart sur la piste, quittant notre bivouac pour nous rendre dans le désert de Tabernas. Il est très célèbre car il a servi de décor dans de nombreux films de westerns, réalisés pour la plupart par des Italiens (d’où le surnom de « westerns spaghettis »). Il y en a des très célèbres comme « le Bon, la Brute et le Truand » ainsi que « pour quelques dollars de plus ». Par ailleurs, les anciens décors sont toujours en place, même si dorénavant ce sont plus des parcs d’attractions, comme « Mini Hollywood ». On passe devant et d’ailleurs, on constate qu’il n’ouvre que le week-end.  On poursuit notre route Décors jusqu’à un point de vue nous permettant de dominer le désert de Tabernas. Incroyable, ici, la terre, en plus de l’ocre, du rouge et du magenta prend des teintes violettes !! Un beau violet parfois plus chaud, parfois plus froid, mais pas de doute, c’est bien violet !

     

     

    On ne peut pas trop poursuivre sur les pistes alors nous retournons sur nos pas, jusqu’à nous rendre à « Texas Hollywood ». Là encore, il s’agit d’un village de décors de cinéma de westerns, et il est toujours actif ! Il a même servi pour des films assez récent ! Mais bon, l’entrée est un peu chère pour le visiter (20€ pour un adulte, 10€ pour un enfant). On passe donc notre tour, espérant trouver les quelques décors dont l’accès est encore gratuit.

     

     

    Et là, on trouve bien la piste, mais elle est fermée par une chaîne… tant pis pour notre décor gratuit !

    On passera donc par la ville de Tabernas pour acheter notre pain et faire un plein d’eau avant de reprendre la piste vers notre prochaine destination…

    Après notre repas au milieu du désert de Tarbenas, nous reprenons notre route en zigzaguant dans le parc Sierra Alhamilla.

    Ces montagnes présentent des couleurs incroyables  » du violet, du turquoise, du jaune, de l’ocre, de l’orange, c’est spectaculaire tout simplement !

    Dommage que le soleil ne soit pas de la partie, ça aurait été encore plus magique !

    Au détour d’un rocher, d’un coup, nous apercevons une étendue blanche… de la neige ? Non… un salar ? Que nenni ! Il s’agit des serres où poussent les tomates que l’on trouve toute l’année dans les supermarchés !

    Nous descendons de notre parc pour traverser le petit village de Nijar, tout mignon avec ses petites maisons aux façades blanches colorées de jaune ou de bleu.

    On roule un petit peu en direction du cratère del Hoyazo. C’est un vieux cratère volcanique (et non de météorite comme on le croyait auparavant) et il a la particularité d’être constellé de grenats ! On regarde le sol et là, partout, il y a du grenat qui se transforme peu à peu en poussière rouge. Après avoir grimpé sur la crête du cratère, nous redescendons en son centre, suivant le cours d’eau. Là, les garçons se lancent dans un concours de qui trouvera le plus gros grenat !

    On perd un peu la notion du temps.. Il est déjà 18h, et on n’a pas fait école, aïe aïe aïe ! Bon, vu qu’il faut trouver un endroit où dormir, la douche et le repas… on travaillera un peu plus demain.

    Bon… plus qu’à trouver notre endroit… et nous naviguons dans une partie moins appréciable de l’Espagne : encore une grande décharge sauvage où les ordures volent partout… C’est malheureusement assez fréquent dans le pays (alors qu’il y a des poubelles partout !). Heureusement, en roulant sur des pistes moins fréquentées, on trouve un endroit sans ordure pour aller trier tous nos grenats du jour !

     

    Mercredi

     

    Il a plu bien fort toute la nuit. Résultat, on n’est pas très pressés pour se lever vu que ça tombe encore.

    Après un bon petit déjeuner, on commence sérieusement par l’école. On prend le temps de faire un peu de tout et ensuite, on est partis !

    Enfin non…. Wall-E démarre et roule sur place, creusant de belles ornières dans la boue ! Avec la pluie, la terre est toute meuble et avec la nuit passée, l’arrière s’est petit à petit enfoncé… et au démarrage, rien n’accroche aux roues.

    Premier essai : on remplit les ornières par des cailloux, pour que les roues de derrière (les plus enfoncées) accrochent et se depêtrent de leur trou. Malheureusement, ça ne fonctionne pas.

    Deuxième essai : le treuil ! Bon, forcément, comme prévu quand on a un treuil, il n’y a pas d’arbres pour l’accrocher… Sam l’accroche a un rocher de taille moyenne. Ça fait un peu contrepoids mais ça ne suffit pas.

    Troisième essai : on déverrouille la grosse pelle et les plaques. Sam creuse sous les roues pour placer les plaques, et avec la petite aide du treuil, Wall-E sort de son bourbier !! Hourra !!

     

     

    On bouche les ornières, quand même et on range le tout sous la pluie, sinon ce n’est pas drôle.

    On aura mis un peu plus d’une heure pour nous sortir de cette péripétie !

    Comme il pleut toujours, on décide de faire le plein d’essence et des courses (un peu en avance au final). Ça nous permet d’un peu nous sécher dans le magasin.

    On finira par manger à 15h30 avec toutes ces histoires ! Nous voilà à l’heure espagnole malgré nous !

    Comme la pluie a arrêté de tomber, on va jusqu’à la plage pour nous balader le long des falaises. Elles ont de belles formes rondes et lisses, comme si auparavant elles étaient sous l’eau. Peut-être d’anciens récifs coralliens ? Il y en avait après tout il y a très longtemps. On se baladera une petite heure et demie. Les enfants prennent le temps de se dépenser et respirer l’air marin.

     

     

    On partira vers 18h pour trouver un nouveau bivouac. On se gare juste au-dessus d’une ancienne mine industrielle d’or ! À présent, bien fermée ! Le sol n’est composé que de cailloux, pas de risques de se retrouver enlisés de nouveau s’il pleut encore !

    (Et qui sait, les garçons vont peut-être nous dégoter une pépite ! )

     

    Jeudi

     

    Nous avons bien dormi sur notre mine d’or cette nuit. Nous étions bien protégés du vent qui souffle très fort aujourd’hui…

    Le temps n’est toujours pas au beau, mais il pleut moins.

    Comme la question de chaque jour est « quand fait-on école ? » et au vu du temps gris, on commence par ça. Peut-être qu’on devrait se le mettre dans l’emploi du temps à chaque fois. Comme ça, quand il fera beau, on n’aura pas trop d’hésitations…

    Pendant ce temps-là, Sam s’occupe de l’entretien de Wall-E, histoire qu’il tienne bien la route !

    Sur les coups de 11h, on se met en marche ! On décide de s’arrêter cinq minutes après pour voir un Mirador. Quel dommage ce ciel tout gris. Si le bleu et le soleil auraient été de la partie, la mer et le rivage auraient eu des allures d’îles tropicales. En tout cas, on se dit beaucoup ça depuis le début du voyage « oh là là ! Imagine avec du ciel bleu et du soleil ! »

    Bon, Sam reprend le volant et en regardant la carte, il voit qu’une piste traverse le parc naturel pour rejoindre l’autre côté. Chouette ! Prenons-la !

    On arrive jusqu’à une ancienne mine sans problème.  D’un coup, la roche et les anciens bassins deviennent tout blancs. Nous poursuivons la route et aïe ! La piste se rétrécie et surtout… il y a des trous sur la route… du côté de la falaise là avec de gros cailloux en prime !

    Première fois, ça passe ! Ouf !

    On continue encore et là… deuxième trou !  Bon… ça passe encore ! Faut dire qu’à chaque fois, j’imagine le pire mais apparemment je stresse pour que le conducteur n’ait pas à le faire.

    On poursuit… et après un passage avec un gros cailloux, on voit que la piste devient de plus en plus petite, et surtout toute ravinée de toute part. Ça devient vraiment trop dangereux (que ce soit pour Wall-E ou le stress de la copilote). On fait donc demi-tour (en grimpant sur un monticule – heureusement qu’on s’est arrêtés à un endroit où on pouvait faire demi-tour). Malheureusement, il va falloir repasser les deux trous !

    C’est donc deux trous et un demi-litre de thé plus tard (on gère son stress comme on peut et c’est pour que le conducteur soit zen de toute façon), on retrouve la piste large, toute plate et bien praticable du début du parc.

    On s’arrête manger près de la mer histoire de nous remettre de nos émotions avant de prendre la route… bien goudronnée qui fait le tour du parc !

    Après notre matinée riche en émotions, nous prenons la route pour nous rendre sur les plages de Monsul.

    La plage est entourée de roches aux étranges formes, trouées de toute part et ressemblant à des vagues pétrifiées.  De l’autre côté, une dune s’étend sur des orgues basaltiques. La plage est déserte. Le sable est fin, noir et dépourvu de coquillages. Le vent souffle le sable qui s’envole. L’horizon est bouché par des nuages de sable (de nouveau) qui nous tombe dessus, accompagné par des gouttes de pluie. Wall-E devient orange au fur et à mesure.…

     

     

    Après ce petit tour, on essaie de prendre la piste qui longe la côte… et chou blanc de nouveau ! Elle est fermée ! Ce n’est pas le jour pour rouler en longeant la mer !

    À la place, nous irons juste un peu plus haut, nous balader sur la plage de Genoveses. Celle-ci est plus fréquentée, en forme de croissant de lune. Le sable est crème et des courageux font de la planche à voile dans les vagues. Nous, on se balade au milieu des aloes vera qui se font engloutie par le sable.

    Plus qu’à trouver où nous poser pour cette nuit. On roule à une demi-heure de là pour  nous garer sur un parking au bord de la mer. Le vent souffle énormément et tout devient sépia avec cette calima omniprésente.

    C’est une soirée à tortilla, ça !

     

    Vendredi

     

    Ce matin, le vent s’est calmé mais il a bien soufflé toute la nuit. On avait fermé le toit par précaution (et parce que ça ballotte moins dans ces cas là).

    Wall-E a une drôle de tête… Il est tout orange. Et il pleut. En espérant qu’au moins, ça fasse tomber le nuage de poussière…

     

     

    On commence donc par l’école ce matin. Si le temps s’améliore, on sera libre pour se promener…

    Mais pour le moment, on en profite pour faire de la route, car nous avons pris rendez-vous avec l’Alhambra de Grenade demain. On prend la route qui longe la Sierra Nevada… normalement, on devrait avoir un superbe panorama sur les sommets enneigés… et là… pluie, nuages, brouillard… Tout est bouché ! Il pleut toute la journée.

    On en profite pour faire le remplissage d’eau et vidage des eaux noires, et plus tard, on mange nos sandwiches de midi à l’intérieur de Wall-E.

    On reprend notre route pluvieuse et on grimpe, grimpe dans les petits villages accrochés à la montagne  très jolis. Ils sont trois à s’aligner sur les routes serpentueuses. Il y a Pampaneira, puis Bubion, et enfin Capileira. Sam a préféré le premier et pour ma part, le troisième. Les deux présentent des jolies rues avec des maisons qui sont construites à moitié dessus, faisant de jolis tunnels. On ajoute les arbres grimpants, la peinture blanche et ocre et les rues pavées avec ses caniveaux creusés pour laisser l’eau dévaler, c’est plein de charme !

     

     

    Il est temps de se poser non loin. Tiens pour cette nuit, ils prévoient des chutes de neige

     

    Samedi

     

    Ce matin, réveil dans le brouillard et la grisaille… mais il n’a pas neigé ! Ouf ! À 100 mètres près, on aurait pu avoir les roues dans la neige !

    Aujourd’hui, pas d’école ! Nous devons prendre le plus tôt possible la route pour nous garer à Grenade.

    La route est montagneuse et serpente, donc on en a pour une heure et demie au stricte minimum, sans compter les ralentissement nécessaires pour que les loulous à l’arrière ne rendent pas leur petit déj’ !

    Mission réussie et en prime, nous avons du pain frais !

    Le plus délicat va être de trouver une place de parking pas trop éloignée de l’Alhambra… hey oui, on est samedi en plus, tout le monde est garé de partout, à flanc de montagne… ça laisse présager une grande aventure dans les rues alambiquées (en fait, il y a bien un parking payant tout proche de l’Alhambra, mais il est hors de prix !).

    Finalement, après avoir fait un parking, deux parkings… le troisième, situé dans une rue résidentielle calme, sera le bon. On se gare même en face d’un camping-car français ! Nous préparons les sandwiches et c’est parti, à 10h30, pour la découverte de la ville de Grenade !

    Va falloir marcher, parce que nous sommes en bas, et les palais… sont tout en haut !

    Mais quel plaisir de déambuler dans cette jolie ville. Les Espagnols sont de sortie (en même temps, c’est samedi et ça doit être la première fois de la semaine qu’il n’y a ni pluie  ni nuage de poussière dans le ciel, même un rayon de soleil !). Les petites mains des commerçants s’activent pour préparer les terrasses et les douceurs à vendre. On passe de place en place, équipées chacune de fontaines d’eau décorées. Le sol et pavé de petites pierres blanches et noires aux motifs de plantes ou de jolis entrelacs. On aperçoit la cathédrale de Grenade (on tombe même sur un mariage !).

     

     

    Au fur et à mesure, nous grimpons, rencontrant de plus en plus de groupes de touristes avec leur guide, dans des rues de plus en plus exigues. Les commerces ressemblent un peu à un souk. Nous sommes en plein dans le quartier arabe historique, à savoir Albaicin. On peut acheter des babouches ou encore des sarouels et plein de babioles bling-bling. Nous grimpons de plus en plus haut. Les premiers remparts de l’Alhambra se découvrent au soleil, en face de nous, perchée au milieu d’une oasis de vert. Nous continuons, suivant une petite rue longeant le cours d’eau (qui mériterait de n’être que piétonne) et après quelques dernières montées, ça y est, nous entrons dans le Lieu du Jour.

    L’Alhambra, c’est un amas de palais, vestiges de l’architecture arabe du moyen-âge très bien conservés au fil des années.

    À savoir qu’on va nous demander beaucoup de fois nos billets et nos cartes d’identité, dès que nous entrons dans un des jardins ou palais…

    Enfin, nous arrivons dans les premiers jardins de l’Alhambra. Il y a de grandes allées, des cyprès taillés, des cours d’eau et des fontaines partout. On se pose enfin pour manger après cette longue grimpette, en observant quelques écureuils. Il faut savoir que l’Alhambra est composée de plusieurs palais et jardins.

     

     

    On commencera donc à déambuler dans ces derniers. Les plantes foisonnent. Les jonquilles, les narcisses, les tulipes présentent leurs plus belles couleurs.

    Au détour de quelques buissons taillés, nous arrivons à un premier palais. Il s’agit du Generalife, le palais d’été des princes nasrides. Il y  une superbe symbiose avec l’eau et les plantes. Un bel exemple est l’escalier d’eau où les rampes laissent couler l’eau librement. Jarod a par ailleurs des envies de faire pareil à la maison, comme future extension. L’architecture ne laisse présager que du beau. Il y a les plafonds finement sculptés mais également les murs dans une dentelle d’ornements floraux ou encore des mosaïques. C’est déjà merveilleux et on voyage à travers le temps en se baladant dans ces pièces et patios à ciel ouvert.

    En traversant maintes verdures florales, nous arriverons à temps pour notre visite du palais Nazaries (c’est le seul où il faut réserver son horaire), tout en passant devant le palais construit bien plus tard par Charles Quint, qui est à présent un musée (il aura également rasé la mosquée pour construire une église dessus à la place).

    Bref, si le Generalife était beau, le Nazaries est une merveille ! On voit encore la trace des peintures sur le fin ouvrage de sculptures des plafonds et des portes. Le bois ouvragé. Le marbre blanc sur le sol. La végétation omniprésente, sans parler du patio des lions, avec ses fines colonnades et sa fontaine aux lions de marbre. On déambule, mais cette fois un peu à la queue leu leu, selon un itinéraire bien défini.  La hauteur sous plafond donne le vertige. Tout est ici dans la finesse et le détail, à l’infini.

     

     

    Après cette riche visite, il nous reste encore un palais. Ou plutôt la première forteresse construite sur cette colline qui servait à abriter la garnison. Elle est beaucoup plus rudimentaire et fonctionnelle. Ici et là quelques meurtrières. Et évidemment des tours pour observer tous les lieux à la rendre et prévenir la moindre attaque.

     

     

    Nous voici fourbus de notre visite. Il y a beaucoup de choses à voir et à ingurgiter en même temps. Sans parler des marches d’escaliers qui n’ont pas été faites pour les plus petits !

    Nous redescendons par un sentier verdoyant dans la ville. Et avec le soleil, on se prend même une glace ! La première du voyage ! Grenade pour moi, Nata pour Sam, fraise pour Jarod et Vanille pour Esteban !

     

     

    On rentre doucement au 4×4. En tout cas, la glace a rechargé les batteries des garçons. Sam et moi sommes complètement crevés mais eux arrivent encore à cabrioler après ces 16,5Km dans la ville…. sans parler du dénivelé !

     

    Dimanche

     

    Hey, on a fait la grasse matinée ce matin, il est 9h !

    Ah non, c’est le changement d’heure !

    On a quand même dormi une demi-heure de plus que notre lever habituel et cette fois-ci avec du soleil !

    On a bien dormi au calme, mais ça se voit que nous ne sommes pas loin de Grenade et que nous sommes dimanche : entre les motocross, les vélos et les promeneurs, il y a du monde !

    Bon, on profite du soleil pour bien aérer Wall-E avant de reprendre la route. Comme il fait beau, on veut aller se balader dans le canyon de . Mais il est à deux heures de route (quand même). On aura le temps d’acheter du pain avant la fermeture des boulangeries et lorsqu’on arrive près du but, après les routes de montagne qui grimpent dur, surprise, la route est fermée ! (Il nous restait 3km seulement).

    Un monsieur nous explique en anglais que la route rouvrira vers 14h30 : il y a trop de monde déjà là-haut. Mais si on veut aller au sommet, on peut prendre le bus (2€ par personne), ou marcher si on se gare ici (sur l’herbe parce que les parkings sont pleins). Bon, vu l’heure, on fait demi-tour pour descendre un peu en contrebas pour pique-niquer et laisser le temps aux garçons d’écrire leur résumé de la semaine. On verra par la suite comment ça se passe !

    On fait une bonne pause repas et les garçons font bien leur résumé. Entre-temps, nombre d’espagnols sont arrivés pour pique-niquer et font quasiment la fête. C’est peut-être tout ce groupe qui avait envahi le parking du parc forçant la circulation à être coupée.

    À 15h, on tente notre chance et c’est bon ! Tous les parkings sont désengorgés et aucun problème pour se garer. On peut donc faire notre balade de 4km à travers les rochers, les canyons et la boue pour admirer les paysages rocheux. On dirait des tours de cailloux (mais énormes les cailloux) en suspension. Pour les plus gros rochers, on voit les stries parallèles, chemin de l’eau qui érode au fur et à mesure, formant ce paysage si particulier. Et le soleil ne gâche rien ! Ça fait tellement de bien après toute cette pluie !

     

     

    On termine par la balade par des vaches qui se baladent elles-aussi (avec un petit veau pas bien vieux) et petite dernière marche jusqu’au Mirador sur la vallée. Malheureusement  cette dernière est noyée dans la brume. Probablement toute l’eau de pluie qui s’évapore !

    Il est temps de se trouver un petit bivouac pour la nuit. On s’installe non loin de là près d’une bergerie abandonnée. Ça souffle fort, mais le temps se maintient au sec ! On espère que ça continue ainsi !

    A la semaine prochaine !


  • Sable, pluie et source d’eau chaude !

    Sable, pluie et source d’eau chaude !

    Pour des raisons pratiques, le blog fera office de résumés. En effet, il est plus difficile de le tenir à jour en direct, le réseau ne sera pas toujours là à l’instant T quand j’aurai le temps d’écrire. De même, je vais m’en servir pour mettre en ligne les petits résumés des enfants (il s’agit de leurs productions d’écrits).
    Pour nous suivre plus en direct, n’hésitez pas à télécharger l’application Polarsteps, c’est là où nous sommes les plus réactifs (et les plus prolifiques – avec les journées détaillées) ! Elle a l’avantage de nous situer également sur une carte du monde !

    Sinon, évidemment, il y a Instagram et la page Facebook !

     

     

    On a fait une balade pour se baigner mais on n’a pas trouvé la source alors qu’elle était juste à côté !

    On a fêté l’anniversaire d’Esteban le 19 mars. Et on a visité une ville. Dans la ville, il y a d’énormes churros. On les a achetés.

    Et on s’est baigné pour de vrai mais j’ai paniqué parce que je coulais. On est arrivé avec les brassards. Je ne coulais plus. Et on a fait du feu et j’étais fatigué.

     

     

    Cette semaine, nous nous sommes baladés dans un petit village où nous avons mangé d’énormes churros. Un autre jour, nous nous sommes baignés dans une source d’eau chaude où on a rencontré une autre famille avec d’autres enfants.

    Le 19 mars, c’était mon anniversaire ! Nous l’avons fêté avec la Oxy Family ! J’ai fêté mes 10 ans ! Jarod et moi avons joué aux legos avec Benjamin et Amélia, leurs enfants. Le soir, nous avons fait un feu de camp avec des chamallows grillés.

     

     

     

    A croire qu’en Espagne, le soleil n’est présent que le dimanche !

    Il faut dire que la semaine a commencé sous les chapeaux de roue avec les vents chargés de sable venus du Sahara. Les lumières deviennent si étranges : les teintes jaunes sont présentes partout, avec ce ciel chargé sans un petit signe du soleil pour respirer ou nous faire voir l’horizon…. Dire que nous traversions un superbe parc, mais nous ne pouvions en aucun cas voir le panorama… Malgré ce temps assez malheureux, nous avons pu faire quelques activités entre jeux de société, quelques vidéos en famille (histoire d’égayer la journée) et visite de petits villages quand la pluie se calme….

    Je crois qu’Esteban aimera autant que moi les Escape Games et autres jeux d’énigmes vu à quel point il a accroché à Cartaventura Vinland ! Je l’embaucherai à notre retour pour terminer les Time Stories et faire ensemble les Sherlock Holmes !

     

     

    Enfin ceci dit, une fois que le nuage de poussière est tombé (quand même deux jours), les villes se paraient de teintes ocres. Toute cette poussière partout donnait des allures d’ère post-apocalypse… Surtout que ce n’est pas comme si le monde courrait les rues. L’ambiance était donnée dans ces petits villages déserts !

    On a pu néanmoins goûté aux churros locaux… Quelle ne fut pas notre surprise en considérant la taille de ces friandises ! Rien à voir avec ceux que nous pouvons avoir dans nos fêtes foraines ! Un seul suffit bien à tenir le ventre (voir à servir de repas directement). On n’a pas vraiment l’habitude de manger si riche en si peu de bouchées (l’amour de l’huile d’olive d’ici quoi!).

     

     

    On poursuit lentement mais sûrement notre route vers le sud. Je pense que cette semaine est à placer sous le signe des rencontres, puisqu’on croise pas mal de familles en voyage elles-aussi. Les enfants font assez vite connaissance et profitent de ce temps de socialisation offert. Peut-être qu’au fond, cela permettra à Loustic 1er de sortir de sa réserve et d’aller plus facilement à la rencontre d’autres enfants de son âge… Je croise les doigts en tout cas !

     

     

    Les sources d’eau chaude sont également une très bonne surprise par ce temps. Cela permet de se réchauffer, même de manière temporaire et de passer un agréable moment, même si le temps n’est vraiment pas au rendez-vous. Ciel gris, nuage, averses fréquentes… Au moins n’a-t-on plus le sable dans le nez ! Ce n’est pas non plus également le temps pour faire de grandes balades en montagne (vu que le coin est montagneux). On l’a vu : entre les versants abrupts, la boue qui colle et fait glisser les chaussures, les rochers mouillés… Tout cela ne permet pas de se promener sereinement alors on préfère oublier cette semaine, même si nous avons de quoi nous dégourdir les jambes.

    Ce n’est que le week-end que nous respirons le ciel bleu à nouveau ! Ca tombe bien, nous fêtons le premier anniversaire en voyage ! Et je crois que la journée fut belle pour les 10 ans du grand ! Entre le beau temps, un gâteau, la rencontre avec d’autres enfants et des chamallows à faire griller, ce fut une journée remplie de petits bonheurs ! Et parfois, il n’en faut pas plus !

    Pour le coup, la météo annonce une semaine de mauvais temps, et je croise les doigts pour qu’elle se trompe pour que le beau temps revienne le plus vite possible !